Valeurs du Cycle et de la Direction

Le  cycle et la direction sont des puissances créatrices, des mystères vitaux et spatiaux, immenses, infinis. Et pourtant ils peuvent être reconnus en toute chose comme : les signes géométriques, les symboles, les significations, les projets, les mouvements, les vibrations, les formes, les pensées. Ils peuvent donc être en partie révélés ou compris.

Ce préambule est nécessaire pour embrasser au moins un peu l’amplitude potentielle de la réalité qui ne peut être présentée ou expliquée par les dogmes ou les systèmes de connaissance fermés, voire sectaires, mais par des systèmes de prospection toujours plus inclusifs et intégrés. Le cœur et l’esprit de l’homme ont besoin de chercher sans cesse, « stablement » dynamiques et dynamiquement stables, et ont besoin de liberté ordonnée ou de vérité, que seul le Monde des Idées connait et atteste.

Le cycle est bien, selon la clef géométrique, le cercle qu’un centre dessine en tournant autour d’un autre centre, soutenu par une direction radiale. Mais il est aussi la respiration, le champ, l’amour spatial qui accueille, la compréhension. Il est le cœur quadripartite ou la spirale créative de la vie, ou l’évolution, la conscience et plus encore.

Selon la clef numérique, par exemple, le cycle est résolu dans l’acte d’une puissance maximale et de légèreté que le pi grec met en œuvre : courber les droites et rectifier les courbes. Le rapport entre les deux centres est en fait défini géométriquement par le diamètre ou le rayon (Soleil-Terre) qui, en tournant, se transforme dans la circonférence (Ciel) selon la puissance du pi grec, le nombre transcendant ou infini (3,14…) qui guide chaque mouvement rotatif et en spirale. Pourtant, le cycle accueille aussi d’autres Nombres sacrés : par exemple, son action progressive de mise à jour est assurée par les lois de la spirale logarithmique, par laquelle l’évolution poursuit et renforce les formes selon la loi de la section dorée (“le plus petit est envers le plus grand comme celui-ci est envers le tout”), qui détermine ainsi les rapports et le développement de chaque forme évoluant.

En outre, les rapports entre les buts progressifs, entre un quart de cycle et le suivant, est certainement géré par la racine carrée, ce qui résout l’intersection entre deux directions (à travers l’hypoténuse) et apporte “le Ciel dans le Cœur”. Les rapports harmoniques (rationnels), enfin, permettent la compréhension des énergies ou qualités en jeu dans le cycle, et leur imitation et réflexion dans la construction de la forme.

La clef physique, autre correspondance, aborde l’étude du cycle selon l’analyse des énergies et des forces qui permettent physiquement ce mouvement de rotation. Cette analyse laisse entendre que l’équilibre entre la poussée centripète et la celle centrifuge, entre la force gravitationnelle et la vitesse d’échappement (Loi d’Attraction et de Répulsion, selon l’ésotérisme), explique la disposition et le parcours de chaque orbite, qu’il s’agisse d’une Planète, d’un Soleil ou d’un Univers. Sa contrepartie métaphysique reconnait que tracer des cercles dans le Ciel n’est pas une sinécure, loin de là : c’est la danse de la Vie, le résultat d’un art très subtil qui équilibre les multiples poussées et directions, en tant que véhicules d’expression des Entités ou principes directeurs.

La valeur ou l’essence de toute chose est dans le Nombre, dit Pythagore, résidant dans l’Idée, dit Platon, dans l’Amour, dit le Christ, en Dieu pour le dévot. Tout le monde dit la vérité, car celle-ci a d’innombrables visages ou aspects, changeant en fonction du rayon, de la direction du regard, ou de la possibilité de rapport: innombrables mais ordonnés, révélés ou très intimes, évidents ou invisibles, en fonction de la position évolutive ou cyclique du centre observateur. En un mot, pour approcher le mystère du cycle et de la direction, pour gouverner et exercer l’art royal de la construction, il faut être des maîtres : – de notre propre direction (l’épée de l’esprit), – de notre propre cycle (le souffle, l’existence), – de notre propre cœur (la croix de la Vie), ou, dans la clef psychologique, de notre propre dose de lumière, amour et puissance, les trois principaux Aspects de toute chose ou de tout mystère.

L’humanité peut et doit apprendre à avancer à l’image et à la ressemblance de l’Ordre céleste, avec le souffle uni avec Ses cycles et le rythme unifié avec Ses directions. Ainsi, chaque vrai serviteur de la Planète ne peut que suivre et tendre à représenter le Modèle solaire et cosmique, en comesure et conformité. C’est là que réside sa libération. Dans l’Art du Rythme est sa libération, qui est patrimoine et vertus de l’Homme fils de la Planète, du Soleil et du Cosmos.

 L’homme apprend le rythme de la Communion avec le Tout à travers la conscience de groupe, ou âme, bouddhi ou conscience christique pour l’ésotérisme, le niveau vibratoire qui nous apprend l’art rythmique de collaborer de manière coordonnée à la réalisation d’un But ou Bien Commun. Un Ordre ou Système humain, qui veut imiter et être le reflet vivant du Ciel, attestera en lui-même et dans ses propres œuvres la Ritualité céleste ou de la Vie de Groupe :

– Dans l’ordonnancement de ses parties selon les modèles et les qualités des Nombres, et selon les orientations du Ciel : c’est le nouveau modèle de l’Espace devenu vivant en nous .

– Dans la célébration commune et individuelle des Rythmes célestes (la hiérarchie des cycles et des dates qui comprend : les qualités astrologiques, les discontinuités et scansions des cycles composés et du cycle simple, pour arriver aux pivots du jour, tout ça à la lumière de l’“éternel présent”, omni-propageant et pourtant central) : c’est le nouveau modèle de temps rendu vivant et présent sur la Terre. Voilà la tentative de l’humanité de s’exprimer consciemment sur Terre, en tant que Groupe solaire, en levant les yeux vers le Ciel infini. Ainsi, grâce à la puissance de la concordance et de l’harmonie, avançons avec le Ciel dans le cœur, notre Soleil.

Le Cérémoniaire solaire initie à la liturgie du Temple cosmique.

La vision du Ciel élève à la splendeur du Vrai.


Note : Conjonction héliocentrique entre Uranus (R.7) et Mercure (R.4)

Extraits du document : « Du temps linéaire au temps cyclique »

 

 

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