Entrée du Soleil en Taureau : Rituel du Taureau

Nous célébrons, aujourd’hui, l’entrée du Soleil en Taureau, en communiant avec la majestueuse liturgie naturelle de la planète, à la fois toujours identique et toujours différente. Alors les mots et les symboles qui l’expriment sont renouvelés et vivifiés par le cœur, et gagne en pouvoir, renouvelant la vie  et  sa plénitude.

Regardons vers le Ciel, reconnaissant et confiant, dans une attente vigilante. Ceci est le rite fondamental, le plus simple et direct, le composant essentiel de toute liturgie. (Extraits du « Livre des Rituels, 1992- première partie, et la série des Rituels de cette année (voir vidéo, ci dessous) proviennent du « Livre des Rituels 1992-seconde partie )

Devise : «Je vois et quand l’œil est ouvert tout est illuminé»

UN

La force vitale, ayant entendu le commandement donné par le Bélier, se lance vers le but et renverse chaque obstacle. Son impétuosité est violente.

Un courant impétueux d’énergie, qui se précipite vers le but, naît : c’est l’incitation à vivre dans la forme en visant à l’accomplissement.

DEUX

La substance spatiale est parcourue par un frémissement qui la secoue et la renouvelle. De par sa nature elle n’oppose pas de résistance, et elle est sillonnée dans toutes les directions par de grandes traînées de feu. Un grand désir s’affirme et répond ; la grande Mère obéit à la volonté céleste et se dispose à la revêtir d’innombrables formes.

TROIS

Tous les processus de croissance se révèlent. Dans la violence du courant vital on dirige le programme seulement en visant le but. L’œil, instrument de lumière, assume la fonction de guide et de contrôle.

Sa lumière vise à la lumière dans le triomphe de la lumière. C’est le temps de la vue et de la vision, mais aussi de la musique et des sons.

QUATRE

Pour contrôler le flux tourbillonnant de l’énergie vitale, qui se soulève dans toutes les créatures, sans l’atténuer et sans être submergés, il est indispensable de chercher et de réaliser la condition d’équilibre pluriel et dynamique. Dans le grand et orageux mouvement de croissance la paix intérieure est cependant possible, de laquelle la beauté jaillit comme un prodige.

Celle-ci est la clé du signe du Taureau.

Tout ce qui est jeune est beau, et la beauté est la jeunesse même. Le regard est fixé sur le but, mais le cœur est plein d’espoir, qui prélude la certitude de la victoire et tient allumée la lampe de la joie.

De ces notes, on retire que la quatrième qualité joue un rôle de première importance en Taureau, car l’harmonie de la beauté dissout les contrastes et apaise la violence sans enlever la force.

CINQ

 Le mouvement pointe rapide vers le but culminant de l’année, et en montant il se diffuse comme la foudre. La vie poursuit son but unique avec la seule méthode possible dans le monde formel : multiplier à l’infini les variantes de chaque variante, glisser vers des buts innombrables en passant par autant d’étapes, de phases et de cycles. Par conséquent, tous les flux se subdivisent sans ralentir ou perdre le rythme. La vie s’écoule pleine et tendre dans chaque canal. Le désir est impétueux, mais la lumière de la cinquième qualité (l’étoile à cinq pointes), pendant qu’elle projette dans la forme, rappelle le monde de Feu.

SIX

L’unité initiale et finale conçue en Capricorne est ce qui assure la cohésion de l’exécution du projet et empêche que la confusion et le conflit interviennent pour miner l’œuvre, pendant que les ouvriers travaillent fiévreusement.

Les mains de chacun, mues par la cinquième qualité, sont libres de suivre leurs manières, autonomes et individuelles ; mais le cœur est lié à la vision poursuivie par l’œil, qui voit l’accomplissement.

Une telle activité, libre et soutenue par la joie, pendant qu’elle est exécutée à l’extérieur est vécue à l’intérieur. Le cœur la coordonne à tous les niveaux, et naît la collaboration générale tournée vers le Bien commun. Les voies manifestes bifurquent et passent par les champs les plus différents qu’elles baignent de vie ; mais toutes mènent à l’horizon, se rencontrent au Ciel, où elles se retrouvent unies.

SEPT

 Dans la fureur du Taureau, tout semble désordonné, et chaque processus se brise en de nombreux développements mineurs et divergents. La terre s’ouvre, les graines germent, et les formes de vie s’affirment et croissent sur d’autres formes qui grandissent.

Le désordre est causé par l’allumage de la flamme amorcée par le Bélier. Mais le feu qui sépare et détruit est toujours animé par celui qui unit et crée. En vérité toutes les choses et les processus brûlent illuminés par la lumière ultime, qui affirme l’Ordre. L’Ordre, à bien voir, est ce qui unit, par un développement, le début à la fin ; le commandement, l’exécution et l’accomplissement.

Que s’affirme la nouvelle alliance des Serviteurs du monde

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