“Compris dans un sens absolu, l’Ordre est une valeur spirituelle, essentielle et donc illimitée et permanente. Quand il se manifeste cycliquement, il prend des formes et des aspects toujours nouveaux et différents, mais l’essence reste inchangée.” (Extrait du texte inédit d’Enzio Savoini, L’Ordre, 1987 – révision 2001)
Au sens absolu, l’Ordre est inhérent à la Réalité intemporelle, le fondement suprême de la Création, “Il y a un Principe Immuable et Illimité, une réalisation absolue, qui est antérieur à toute Existence manifestée et conditionnée. Il est hors de portée de la pensée ou de l’expression humaine.” (A. A. Bailey, Traité sur le Feu cosmique, pag. angl. 3, Edition Lucis)
“…si l’univers comme un tout est constitué de la Substance Éternelle ou de l’Essence Une, il n’est pas cette Essence éternelle, la Divinité Absolue, qui le construit dans la forme; cela est fait par les premiers Rayons, les Anges ou Dhyân Chohan [ce sont les Hiérarchies des “Constructeurs” et les Architectes de l’Univers et des choses vivantes sur la terre], qui émanent de l’élément Un qui, devenant périodiquement Lumière et Ténèbres, demeure éternellement, dans son Principe-Racine, la Réalité inconnue, mais existante”. (Helena P. Blavatsky, La Doctrine Secrète. Vol. 3, pag. angl. 227)
L’Ordre, quand il se manifeste dans l’Existence, sert la Vie Une, la Réalité qui est et qui existe, il la manifeste sans la priver de Sa transcendance, s’identifiant à Son dessein : “l’ordre progressif et total, la Hiérarchie du meilleur, du beau et du bon”, l’Ordre des Créateurs divins.
“… à bien y regarder [l’ordre], est ce qui unit, par un développement, le début à la fin ; commande, exécution, réalisation”. (Le Système solaire dans l’Espace, pag. 156, d’Enzio Savoini, Ed. Nuova Era)
Il est intéressant, à cet égard, de noter que l’étymologie du mot Ordre provient du latin ordo, disposition ordonnée, composé de la racine indo-européenne *AR-/*OR-/*UR-, qui indique “mouvement vers”, “mouvement pour unir”, et de la terminaison “-do” qui exprime une condition, un état : notion d’aller, de procéder, de sorte que chaque élément prenne la position qui lui revient.
On remarque que le mot communique l’idée du maintien (donné par la terminaison) d’un ordre dynamique (donné par la racine) : l’ordre se renouvelle continuellement.
Toute la puissance de l’Ordre indique donc le Principe rythmique de la Vie, qui stimule et pousse au but : sa Volonté est de conduire toutes les entités ou réalités mineures à la Liberté totale, à l’Être.
Et cela n’est possible qu’en suivant et en se conformant à l’Ordre commun et harmonique du Nombre :
“L’une des rares facultés que les modernes reconnaissent au Nombre est l’ordre : les nombres et l’ordre sont semblables. On ne va pas plus loin, mais on admet que toute organisation doit en fin de compte se fonder sur le nombre, qui est donc, pour cet aspect, reconnu comme antidote au hasard. Le système numérique est parfaitement adaptable à toutes les circonstances, car le premier et le dernier coïncident toujours. Début et fin, en mathématiques supérieures, sont une seule identité, une puissante équation universelle :
DEBUT = FIN
qui manifeste le vrai ordre, le seul possible pour que tout soit égal. Quel ordre serait possible, si début et fin divergeaient ?”. (E. Savoini, Document du 3ème septénaire. Du Nombre, écrit inédit, mai 2002)
“L’Ordre s’identifie avec son propre but, qui est vraiment l’ordre global pour le Bien commun.
L’Ordre est la Volonté et c’est le Pouvoir qui l’exerce. Sans ordre, il n’y a pas de puissance et la présence d’un pouvoir authentique est inséparable de l’ordre.
Le sommet suprême du Bien commun est la liberté, totale et maximale pour toutes les entités, et l’Ordre tend précisément à ce but unique sans le limiter, mais en l’élargissant. Là où agissent des systèmes sans liberté, on découvre toujours la présence d’un pseudo-pouvoir, illégitime, transitoire et véritable adversaire du Bien commun”. (Extrait du texte inédit d’Enzio Savoini, L’Ordre, 1987 – Relu 2001)
“L’Ordre vit de liberté, et la vraie liberté n’est possible que dans l’Ordre”.
“L’Univers fonctionne et reste un tout, en liberté parce qu’il est Un, parce qu’il est gouverné par l’Unité absolue, parce qu’il est une communion illimitée d’unités relatives”. (E. Savoini, Étendre la conscience“, 2002, texte inédit)
“… L’Unité est l’effet suprême de l’ordre, qui annule les distinctions et dissipe le chaos”. (E. Savoini, Document du 3 juillet. Partition de l’Unité, écrit inédit, avril 2002)
Toute l’Existence est gouvernée par le Nombre, qui est l’Ordre et le Nom des choses
et est
Puissance
Rythme
Structure
Règle
Hiérarchie
Ordre.**
Faisons retentir la note clé d’une manière nouvelle et puissante :
L’Ordre est la Liberté
“La liberté est un attribut essentiellement spirituel, sous-jacent à l’ensemble de l’évolution… ”.
“La libération est la note-clé du disciple mondial aujourd’hui ; c’est la liberté de vivre, la liberté de penser, la liberté de savoir et de faire des plans, que réclame l’humanité à l’heure actuelle… ”.
“…. une libération acquise ne fait qu’ouvrir la porte vers une autre libération future et plus vaste…Cette Voie les conduit (l’humanité) par la perception, la conscience et l’expérience à cette “vie plus abondante” dont le Christ a parlé… » (A. A. Bailey, Rayons et Initiations, pp. 428, 684, 389, Edition Lucis)
“… la liberté respire dans la Lumière de la Hiérarchie …”. (Monde de Feu II, § 84)
“… Seul le véritable discernement de l’indestructibilité de la liberté permet d’adhérer au labeur collectif. Ce n’est que par un véritable respect mutuel que l’on parvient à réaliser le labeur harmonieux, en d’autres termes, que l’on parvient au bien actif…”. (Monde de Feu I, § 288)
Vie et Ordre, Début et Fin, sont l’alpha (1.1) et l’oméga (7.7) des Idées de l’Absolu (voir : Lambdoma Générateur), qui ordonne selon le Modèle sonore les Idées primaires de la Nouvelle Culture – en Harmonique elles sont connectées à l’Unisson et au Ton.”
On peut dire que le Son est constamment lancé à la conquête de l’Infini, qui sature de traces lumineuses d’intervalles sonores, hiérarchiquement ordonnés, auxquels, cycliquement, on apprendra les formes. … il y a une analogie immédiate avec l’Enseignement du Maître Tibétain qui dit que la Vie informe l’univers à travers sept Puissances créatrices, les Sept Rayons… Le septième est le Rayon de l’Ordre Cérémoniel ou Organisation (E. Savoini, Rituels ‘92, écrit inédit)
“…le septième intervalle… est celui qui fixe, concrétise, dispose et partage. De ses mains sort une étoffe, un réseau aussi complexe soit-il, mais régulier et savamment composé. Le grand Œuvre commencé par le Seigneur suprême, par l’Unisson, est ici achevé dans sa forme finale : la toile est terminée, le dessein apparaît. Ce que le tisserand transcendant (la Quinte) a pensé et voulu, trouve par l’œuvre du septième Seigneur, son accomplissement manifeste.
Ce n’est cependant pas un acte final, mais le début d’un nouveau parcours, parce que la Vie emprisonnée dans cette toile doit finalement se libérer et remonter à la source primaire. Du Ton partent les premières impulsions de cette ascension, et ainsi de nouveau se répète et recommence le travail du premier intervalle, dit le septième est le reflet.
Le Ton est donc le septième Rayon (qui est le plus proche du premier), le Cérémoniaire, le Messager, le Gardien, le Magicien, le Maître des rites, le Canon … ”. (Extrait : Le Son créateur )
“ Par l’intervention de la septième Qualité, les formes prennent vie, partout dans l’Univers. Elle agit librement mais selon la loi, avec amour, dans l’Espace, en suivant un programme, en beauté, avec des mesures multiples mais fidèles à un seul Modèle. De son travail si régulier naît un Ordre vivant qui s’ajoute, sans se confondre, à l’Ordre perpétuel”. (E. Savoini, Rituel ’92, écrit inédit)
Une hiérarchie cosmique monte vers l’Absolu, disposée par ordre croissant de libertés relatives.
“Le Ciel est ordonné et symbole d’Ordre suprême.
C’est une réalité qui ne craint pas la réfutation, et c’est la base la plus stable pour construire n’importe quel processus, parce que ses lois sont adaptées à la fois au monde formel et au monde spirituel. Si on observe le mouvement du Soleil, qui construit jour après jour une année sans jamais répéter sa magie identique à elle-même puisque les jours ont des contenus toujours différents, on perçoit le rythme d’un souffle et la célébration d’un rite.
La septième qualité du Ciel est un ordre sacré, cérémoniel, majestueux… C’est la leçon la plus simple et la plus claire, car elle “montre comment faire”, comment vivre à bord d’un vaisseau spatial lancé vers des destinations lointaines, mais connues…
Celui qui regarde le Ciel s’ordonne lui-même. Par des voies très subtiles, la septième vertu réoriente et réordonne tout chez l’homme, de ses états mentaux aux états émotionnels jusqu’aux états physiques…”. (Tiré du document : le Ciel en nous, de E. Savoini, écrit inédit)
“Il n’y a pas d’échappatoire possible au processus du cérémonial de la vie. Ce dernier est inconsciemment reconnu, aveuglément suivi, et constitue la grande discipline de respiration rythmique de la vie elle-même. La Déité travaille rituellement et elle est soumise aux cérémonials de l’univers. Les sept rayons entrent en activité et cessent leur activité sous l’impulsion rythmique et rituelle de la Vie divine. Le temple du Seigneur est ainsi édifié par le cérémonial des Constructeurs.”. (A. A. Bailey, Psychologie Esotérique I, pag. angl. 365, Edition Lucis)
“Le concept de Dieu dans toute sa grandeur se clarifie sur la base de la Hiérarchie. C’est seulement ainsi que le Concept le plus Elevé émerge de l’abstraction et s’unit à toute Existence.”. (Monde de Feu II, §188)
“ Apprendre à reconnaître l’œuvre constructive, subtile et secrète de l’Ordre, tant dans le passé que dans le présent, sans dévier, est une partie indispensable de l’éducation supérieure de l’homme et en somme de quiconque aspire à s’affirmer dans le monde comme un élément réel d’Ordre actif. Celui qui accepte en lui la vérité de l’Ordre en devient porteur, et fait partie de cette foule d’entités lumineuses qui construisent avec sacrifice la victoire finale ; il en partage la libre discipline, les fatigues et les joies”. (Extrait du texte inédit d’Enzio Savoini, L’Ordre, 1987 – relecture 2001)
“… N’oublions pas que lorsqu’on aura provoqué une mise en ordre, et une pensée unifiée sur le plan mental, l’ordre surviendra finalement sur le plan physique.”. (A. A. Bailey, Le Traité sur le Feu cosmique , pag. angl. 361, Edition Lucis)
Les Esprits de la communauté planétaire qui se reconnaissent membres de l’Humanité Une sont appelés à apprendre l’Activité Ordonnée selon la loi du Son, pour donner du pouvoir à la construction du futur, pour manifester un Ordre vivant dans la multiforme du Grand Dessein, et régénérer l’ordre mondial sur Terre.
“Toutes les choses sont ordonnées entre elles, et cette forme fait l’univers semblable à Dieu.” (Divine Comédie, Paradis, chant I, 103)
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Note : Cet article est publié pour célébrer la conjonction d’aujourd’hui en Taureau, entre le céleste Uranus (7ème Rayon), le Seigneur du Rythme et de l’Ordre, des Rituels et de la Magie cérémonielle, “Celui qui fait toutes choses nouvelles” (il est l’accélérateur évolutif maximum de la Conscience), et la Terre (3ème R.), le Disciple, la Sphère d’expérience.
