Premier But : Restauration des Mystères

 POUVOIR

JE SUIS LA PRESENCE HUMAINE CENTRALE

« Que la conscience humaine s’enflamme dans le Grand Service »

Symbole ou Figure géométrique : Le point central [“l’origine et la fin, la référence de tout développement, auxquels il donne naissance et conclusion. Il est la synthèse entre l’être et le devenir. Il émet des quanta d’énergie, ou étincelles de volonté, qui amorcent les cycles réguliers et innombrables. C’est le Seigneur suprême du Plan”; dans le Système solaire il est le Soleil central et son Luminaire Vulcain, le “centre de la Tête” ou de la Volonté solaire]

1/1 : La Restauration des Mystères,  reliée à l’Intention planétaire, est l’expression sur Terre de l’énergie de Pouvoir, de la Volonté, du Gouvernement, émanés du Centre de la Tête planétaire (Shamballa). Il s’agit de la puissance occulte des Mystères initiatiques, gardée par le Gouvernement Réel, qui constitue le centre propulsif de la Volonté dirigée et organisée qui peut activer l’Intention sur Terre.

Le premier But du Plan planétaire concerne donc la Restauration des Mystères, c’est-à-dire par la révélation progressive de ce qui sous-tend la Manifestation et la transfigure, par l’expansion infini de la Conscience qui caractérise ce processus. « L’Aspirant comprend qu’il fait lui-même parti intégrante des Mystères, et cultive à leur égard un détachement spécial :il n’en tient pas compte et pourtant les contemple. Destinés à soutenir et à guider l’humanité tout entière, qui est le disciple collectif, les Mystères sont aussi dédiés à l’individu ».

« Le Maître tibétain, qui enseigne beaucoup à ce sujet, affirme que l’initiation aux Mystères est à vivre comme un processus, que ce n’est pas seulement une cérémonie sacrée et rituelle, aussi auguste soit-elle. Cette dernière se limite à sanctionner et à stabiliser la vibration acquise par degrés, en vivant l’existence quotidienne. »

Bien qu’ignorants et désarmés face aux Mystères, le fait de nous interroger sur les existences, sur leurs natures, est un signe que nous nous approchons de la ‘Porte’, mais « Il n’est pas encore temps de franchir ce Seuil, car les cycles doivent achever leurs cours, mais c’est le temps de l’Avent et de l’Attente. Les Mystères sont le premier But, en effet, et Celui Qui est destiné à les restaurer habite dans les cœurs. L’Avent et l’Attente. Il attend l’heure désignée par le Ciel, avec les hommes qui savent et ceux qui ne savent pas.

Et il faut donc bien tourner le mental vers ce qui sera, et vers les conséquences, car les Mystères ne sont pas mystérieux. »

Le firmament… montre les deux natures de la lumière : la discontinue et rayonnante, qui dessine les étoiles, et l’infinie réaction “obscure”, lumière invisible, continue et ondulante, qui contient ces feux célestes et les rend visibles. La “lumière obscure” et la rayonnante se révèlent réciproquement. La vue du firmament est le plus bel exemple de Mystère cosmique, qui reste impénétrable alors qu’il se déploie.

Il n’y a pas d’interdictions dans le Ciel : ses secrets éduquent le mental à les explorer et à les comprendre.

L’obscurité de l’Espace est un aspect de la lumière universelle.

La lumière dite obscure n’a rien à voir avec les ténèbres : elle est l’aspect amour de la Lumière.

 Un Acte de Volonté

« Les Mystères sont inséparables de la Volonté, c’est-à-dire du Pouvoir. Ils confèrent de la puissance parce qu’ils enseignent l’usage de la Volonté. En revanche, le candidat se qualifie comme tel au moment même où il commence à en comprendre le mystère. Le passage du Seuil s’accomplit par un acte de sa propre volonté, non pas parce qu’il est entraîné par une force bienveillante supérieure. Sur cette limite, les forces se subliment en énergies, ce qui implique l’abandon du désir comme force motrice, remplacé par la libre volonté responsable. Ces affirmations méritent d’être commentées. Les disciples sont enclins à se laisser conduire, et même transporter, vers les Mystères : leur conduite tend simplement à ne pas entraver le Guide, au lieu de l’aider. Une telle attitude, très commune, est passive à l’égard du Maitre, dans les mains duquel ils confient leur destin spirituel. Ils se comportent d’une manière timide et très respectueuse, ce qui est d’abord inévitable, mais décharge sur le Maître leurs indécisions. Comment enseigner à l’élève la différence entre une vague aspiration, aussi sincère soit-elle, et l’usage de la Volonté ? Comment mettre entre ses mains la clé de cette Porte que le simple désir est incapable d’ouvrir ? A ce moment, lorsque le disciple est presque prêt, se manifeste l’habileté du Maître, appelé à donner alors le meilleur de Soi. Il doit conduire l’élève de l’usage semi-conscient du désir, qui agit seulement dans le monde du devenir, à l’exercice pratique de la Volonté, qui vit dans le monde de l’être. Ceci s’accomplit sur le Seuil, où l’élève s’arrête jusqu’à ce qu’il ait appris.

La leçon est fondamentale, mais elle s’exprime en quelques mots : << Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la Tienne. >> Sur le Seuil, le disciple apprend à vivre en tant qu’individu, et non plus en tant que personne, qui n’est pas capable de gérer la Volonté, grand mystère cosmique. Seul l’individu spirituel peut la gérer, à condition d’observer la Règle citée ci-dessus, qui exclut toute impulsion qui ne descend pas d’en-haut. Facile à dire, difficile à pratiquer. Accomplir le Vouloir supérieur exige l’adhésion totale au Modèle, avec lequel le disciple s’identifie. Observons que cela renverse la conception politique d’aujourd’hui, qui place (théoriquement) en bas la source du pouvoir, et de plus la confie à la quantité du consensus. Les vraies élections sont exercées par le haut et par les quelques sages et experts, plutôt que par le bas et par les nombreux, incompétents et ignorants. La méthode d’aujourd’hui est fausse et artificielle, l’autre, vraie et naturelle, émergera un jour, appliquée dans la pratique de la vie civile. Les Initiés, en somme, sont des canaux ou des instruments de la Volonté supérieure, et leur mandat concerne l’ensemble des activités humaines. Le vrai Gouvernement est toujours entre Leurs mains, mais aujourd’hui, la politique est tellement mal-comprise, déformée et corrompue qu’il est impossible de la comprendre comme un art social suprême.

 Il est pourtant possible de changer radicalement les méthodes actuellement utilisées, sans recourir à des actions subversives : il suffira de modifier, avec une lente progression, le niveau de l’intérêt vital. Tant que l’on considèrera le bien-être matériel et égoïste comme le maximum, il n’y aura pas de changements majeurs, mais seulement des idéologies contradictoires, car tout restera concentré sur la quantité, qui réagit au désir. Mais on comprendra un jour que le centre de l’intérêt doit être placé sur la qualité, qui par nature ne peut être choisie ou validée d’en-bas, mais seulement d’en-haut. Cela renversera la conception actuelle de l’existence. Ce sera l’un des enseignements fondamentaux du néochristianisme, destiné à guider le passage du royaume fictif de la quantité au monde réel et scientifique de la qualité. Il existe donc un lien intime entre Volonté, Mystère et Gouvernement réel. La restauration des Mystères modifie et soutient, de l’intérieur comme d’en-haut, l’organisation sociale dans chaque champ, et son efficacité est irrépressible. Il a été dit tout à l’heure que la qualité ne pouvait être évaluée que d’en-haut. Ce n’est pas difficile à vérifier. Les qualités des matériaux (dureté, fragilité, exigences de produits de tous genres) sont toujours estimées par l’homme, c’est-à-dire d’en-haut. Cela vaut également pour les végétaux et les animaux, selon différentes échelles de valeurs. La règle vient toutefois à manquer quand il s’agit d’estimer les qualités humaines, pour lesquelles on ne connaît pas de systèmes de mesure. Les principales religions, en effet, soutiennent que le jugement appartient seulement au divin. L’homme ne sait pas mesurer, c’est-à-dire comparer avec certitude, les qualités de ses semblables. Il se régule alors selon des critères subjectifs et personnels, c’est-à-dire selon des paramètres peu fiables et variables, souvent entachés de préjugés dont il n’est pas tout à fait conscient. Pour résoudre ce problème, il faut s’élever en conscience au-delà du niveau psychique humain. Il n’y a pas d’autre solution. Les Mystères fournissent les énergies nécessaires. En Orient, on sait et on enseigne que le Royaume des Cieux se conquiert par la force. Cela semble absurde. Cela semble être une violence insensée. Cela ressemble à un blasphème. Le disciple, sur le Seuil, doit apprendre que c’est une vérité, et il est sage de le laisser méditer.

Culture et Civilisation.

En matière de culture et de civilisation, les gouvernements étatiques sont impuissants : ils imposent simplement des normes extérieures, qui ne peuvent rien construire. Ils placent certains barrages, souvent mal conçus, à l’eau qui descend du Ciel et des montagnes. Jamais la culture n’est née d’un système de lois, jamais la civilisation ne s’est affirmée à la suite de prescriptions gouvernementales. Tout le monde le sait, mais nul ne dit rien. Mieux que d’autres indices, ce silence montre l’effondrement général actuel de la culture et de la civilisation. Nous en sommes au point de penser que le pouvoir étatique peut et doit intervenir dans ces domaines, c’est-à-dire que le genre humain est autonome ; c’est comme croire que l’on peut gérer la pluie et les saisons. C’est la vieille fable de cette mouche qui, posée sur la corne du bœuf, se vantait de conduire le char. En réalité, la culture et la civilisation sont nées et promues par les Mystères, qui brûlent dans le lieu secret ; quand, comme aujourd’hui, elles sont pauvres et confuses, c’est un signe que cette flamme couve depuis longtemps sous les cendres. Alors le lien entre le Ciel et la Terre s’atténue, et l’énergie qui anime les cœurs est rare. Vient ensuite l’heure de la restauration, le feu se ravive, la culture s’écoule et pulse, la civilisation organise l’existence sociale. Au cœur de ces événements se trouvent les Mystères, qui expriment la volonté supérieure, donnent la liberté et créent la culture : ils sont indispensables au progrès humain.

   « Que la conscience humaine s’enflamme dans le Grand Service »

 

Extraits du Document TPS: « Les Mystères »

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire