Le Mystère du Sacrifice

Nous célébrons aujourd’hui la troisième des 12 Fêtes de la nouvelle Religion mondiale, la Pleine lune des Poissons (à 8. 18 heure française) – la fête visant à attester la Volonté de sauver pour donner la Liberté. [1]

« Les Poissons – Ici, au stade final, les Poissons représentent la mort de la personnalité, la libération de l’âme de la captivité et son retour à la tâche de Sauveur du monde. Le grand résultat est acquis et la mort finale est subie. « La mer n’est plus » comme le dit un ouvrage ancien, ce qui signifie inévitablement la « mort des Poissons », la libération de la vie emprisonnée et son admission dans de nouvelles formes ou de nouveaux cycles de la divine Aventure.  » (Alice A. Bailey, Astrologie Esotérique, éd. Lucis 16@121)

« La dualité des Poissons peut être étudiée en rapport avec ses trois notes-clé qui sont :

  1. Servitude ou captivité.
  2. Renonciation ou détachement.
  3. Sacrifice et mort.  » (Alice A. Bailey, Astrologie Esotérique, éd. Lucis 16@115)

Aujourd’hui, jour de la pleine lune, avec la tension initiatique conférée par les Poissons, l’Agent transfigurant qui transmet le 2ème  et le 6ème Rayon (Amour/Sagesse, Communion), nous rêvons avec grâce du Futur de l’Humanité Une et nous gravons avec puissance créative et en beauté cette nouvelle étape des douze Festivités.

Le Sacrifice est le pouvoir de l’Amour*

 Exploitons ces puissantes énergies d’Amour et de Communion qui rayonnent du double signe des Poissons, agissant sur la transformation à travers le sacrifice et poursuivant ainsi le cheminement initiatique de l’Humanité. Rien ne peut être atteint sur la Voie Illuminée sans abandonner quelque chose, au nom d’un Bien Supérieur. Ce n’est qu’ainsi que l’Esprit peut s’élever, pas à pas, sur la grande spirale. Seul un acte d’Amour Sacré peut permettre à l’Humanité Une d’avancer. Le Sacrifice est l’accomplissement du sacré, et il ne peut y avoir d’accomplissement sans Amour.

« L’Amour qui n’est ni émotion ni sentiment et n’y est pas relié (ce dernier n’étant qu’une distorsion de l’amour vrai), mais une ferme détermination de faire ce qui est préférable pour l’ensemble de l’humanité, ou pour le groupe (si le concept plus large vous dépasse), et de le faire quel qu’en soit le prix personnel et par le sacrifice le plus complet. Seuls, ceux qui aiment véritablement leurs semblables peuvent voir clair dans ces questions, saisir l’inévitabilité de ce qu’il faut faire pour mettre fin à l’actuelle domination de la terreur et instaurer ainsi le règne nouveau de la paix. » (Alice A. Bailey, Extériorisation de la Hiérarchie, éd. Lucis 13@277)

« Il n’est pas possible de décrire l’amour du Logos solaire tel qu’il se révèle aux yeux du voyant illuminé, non plus que de représenter la nature du Seigneur cosmique du Sacrifice tel qu’Il Se limite afin de sauver. A chaque pas du Sentier, l’étendue de cet amour et de ce sacrifice se révèle au disciple qui, dans une faible mesure, se reconnaît aussi comme un Seigneur de Sacrifice et d’Amour. Ceci ne peut être apprécié que lorsque les deux rangées de pétales égoïques sont déployées ; la connaissance ne peut pas révéler cet amour, et c’est seulement quand l’homme transcende la connaissance et se sait être non séparatif et inclusif, que cette révélation particulière vient à lui. » (Alice A. Bailey, Traité sur le Feu Cosmique, éd. Lucis, 3@1226)

« Ayant répandu dans les mondes une fraction de Moi-Même, je demeure. » Tel est le thème de l’entreprise de l’âme, et tel est l’esprit qui doit être à la base de tout travail créateur. Dans cette pensée repose l’indication relative au Symbole de la Loi de Sacrifice, une croix rose avec un oiseau volant au-dessus d’elle. C’est la croix aimée (le rose étant la couleur de l’affection), avec l’oiseau (symbole de l’âme) qui vole libre dans le temps et l’espace. »   (Alice A. Bailey, Psychologie Ésotérique II, 15@104)

« Les aspects du sacrifice de soi sont si divers pour la compréhension humaine que seule, la plus haute mesure peut être utilisée en tout. Celui qui se consacre au service par le sacrifice de soi, se confirme en tant que collaborateur de la Lumière. Celui qui sert le Cosmos ne pense pas à lui-même ; celui qui sert l’évolution s’affirme Porteur de la Loi ; celui qui sert, celui qui se voue au Bien-Général est un collaborateur confirmé du Cosmos. La créativité des centres réagit à tous les aspects les plus élevés du sacrifice de soi. Lorsque la transmutation par le Feu entre dans la vie, il est possible de dire : « En Vérité, l’Ordonnance Cosmique est réalisée ! ». (Agni Yoga Infini II, § 14)

« Pour les deux groupes le pétale de la « connaissance » s’ouvre le premier, à cause de la nature même des Manasadévas et de leur vibration de base. Pour tous les groupes, le sacrifice est le plus rude, car il implique toujours les deux facteurs d’intelligence et d’amour – connaissance intelligente et amour qui vont vers ce qui doit être sauvé par le sacrifice. » (Alice A. Bailey, Traité sur le Feu Cosmique, éd. Lucis 3@825)

« La réalisation est toujours suivie du sacrifice, le plus grand donnant au plus petit. C’est un aspect de la loi de l’Evolution. Telle est la note et le thème du processus de création tout entier et le sens fondamental de la phrase, « Dieu est Amour », car amour signifie don et sacrifice, du moins dans notre système solaire. » (Alice A. Bailey, Extériorisation de la Hiérarchie, éd. Lucis, 13@166)

En ce temps de Sacrifice, le centre Humanité en tant que Disciple planétaire, comme esprit qui opère avec le pouvoir de l’Amour, avec le cœur unifié et en comesure avec les Feux célestes, peut imprimer la :

Volonté de sauver pour donner la Liberté

“Est-ce que l’Ordre peut être libre ? Et la liberté ordonnée ? Le dilemme se résout seulement lorsque le Bien commun est reconnu : quand l’union sacrée est établie ; quand le moi illusoire se tait ; quand le sacrifice est accompli.

 L’Ordre vit de liberté, et la vraie liberté est seulement possible dans l’Ordre.

 (D’E. Savoini, “Rituels” vol II, 1992, 7ème aspect du Lion)

« Plus les hommes évoluent, plus ils reconnaissent la Liberté comme un droit, un devoir et un bien suprême. Certes, elle doit être conquise et acquise par étapes, et le processus de libération est ardu, prolongé, exigeant ; mais il laisse chacun « libre » de le suivre à sa manière, en d’autres termes de le proportionner, et même de le rejeter. La Liberté (de la peur, de l’ignorance, des doutes, des illusions) est cette énergie souveraine qui, si elle est appliquée avec discipline, instaure l’Ordre sans contraindre, initie une véritable culture sans tromper, gouverne sans asservir. La Liberté enseigne à collaborer au lieu de rivaliser, à servir au lieu de se servir. Le Soleil est l’exemple éclatant du vrai pouvoir, celui qui donne la liberté, degré par degré, selon un programme. C’est le centre de l’Intelligence active, c’est-à-dire de la Lumière. La vraie liberté se réalise dans le cœur. » (D’après des écrits inédits d’Enzio Savoini)

« C’est parce qu’Il comprenait l’urgente nécessité de délivrer l’homme de sa propre nature de désir que le Christ a été conduit à insister sur la nécessité de rechercher le bien du prochain, par opposition à son propre bien, et de conseiller la vie de service et de sacrifice de soi, d’oubli de soi et d’amour pour tous les êtres. C’est seulement de cette manière que le mental de l’homme et « l’œil du cœur » peuvent être détournés des propres besoins et satisfactions vers les demandes plus fondamentales de la race elle-même.  » (Alice A. Bailey, Traité sur les Sept Rayons vol II, éd Lucis 15@ 55)

La Volonté de sauver pour donner la liberté rayonnée par le signe des Poissons, à travers le régent ésotérique Pluton, fixe dans la conscience du Disciple-Humanité :

Le Mystère du Sacrifice

 On appelle héros, l’homme qui agit avec désintéressement, mais cette définition est incomplète. Est un héros celui qui agit avec abnégation, demeure inébranlable, conscient, et qui, agissant au nom du Bien Commun, rapproche ainsi le courant de l’évolution cosmique. (Communauté §147)

Il est perdu et retrouvé, mort mais vibrant de Vie.

Le serviteur devient le Sauveur et retourne dans sa demeure.

A.A. Bailey : “Les Travaux d’Hercule”, Éditions Lucis. 25@93


* Formule 1.7 du Lambdoma de l’Espace

[1] Cette année 6.1, la première d’un septénaire consacrée à l’Idée d’une Nouvelle Religion Mondiale, on entend célébrer les dates de pleines lunes, les « portes » sacrées de l’alignement et de la synchronisation entre les trois symboles célestes de la manifestation humaine (Soleil/ÂmeTerre/PersonnalitéLune/Corps) et planétaire (Hiérarchie planétaireHumanitéRègnes inférieurs), en les associant à 12 Mystères et Idées/Formules, correspondant aux énergies causales de chaque Signe du Zodiaque, en vertu du fait que, pour la perspective ésotérique, le Cœur du Ciel est le Grand Maître des Maîtres.

« La succession des mystères exprimés par chacun des signes du Zodiaque sera éclaircie pour nous par le Christ, car l’humanité exige de nos jours quelque chose de plus précis et de plus spirituellement réel que l’astrologie moderne et tout le pseudo-occultisme si largement répandu. » (A. A. Bailey, Le Retour du Christ, 8@127).

 

 

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire