Science Idéale

La Science est définie comme la branche de la connaissance humaine constituée par l’ensemble des connaissances objectives et vérifiables sur un sujet donné qui sont obtenues par l’observation et l’expérimentation, l’explication de ses principes et causes et la formulation et la vérification d’hypothèses et se caractérise, en outre, par l’utilisation d’une méthodologie adéquate pour l’objet d’étude et la systématisation des connaissances.

« Les hypothèses peuvent être comparées à des structures de pensée, semblables aux échafaudages dont les constructeurs ont besoin pour leurs travaux, qui doivent être proportionnels à leur fonction, sûrs et suffisamment solides. L’ascension d’un alpiniste sur une falaise rocheuse ou une paroi glacée est similaire : il doit prendre des décisions dont dépendent sa propre sécurité et celle de ses partenaires d’escalade et, avec courage et expérience, il doit évaluer une série de poignées, parfois risquées ou trompeuses, avant de savoir avec certitude si elles tiendront. Si vous ne relevez pas ce défi, vous ne pourrez pas atteindre le sommet.

On peut en dire autant de la construction mentale, surtout si elle est nouvelle pour son époque et, par conséquent, sans voies ni contours sûrs. Il doit établir une série d’hypothèses basées sur l’hypothèse initiale, toutes bien connectées et interdépendantes, évaluées à la lumière du cœur, qui est le véritable organe du penseur. Faites-leur confiance et continuez. Cependant, de telles structures mentales, contrairement aux poignées du grimpeur et aux échafaudages du constructeur, sont vivantes et naissent spontanément, en jaillissant d’une seule racine. Le penseur les découvre ou les trouve en lui-même, et ne saurait pas comment indiquer une origine différente. Cela le rassure sans doute, mais ne l’exonère pas de la responsabilité de la mise en place des pièces, c’est-à-dire de leur utilisation correcte.

En bref, les hypothèses sont des énergies mentales vivantes (en voici une !) qu’il faut utiliser avec prudence, mais sans hésitation ni crainte. Il n’y a pas d’autre moyen de construire et d’échelonner : chaque progrès est basé sur les précédents, parfois lointains. La seule garantie de sécurité, à la fois statique et dynamique, réside dans la vérification minutieuse de l’équilibre hiérarchique entre les différentes fonctions de soutien, c’est-à-dire les hypothèses, majeures et mineures. Il faut dire, cependant, que le maçon de la pensée a un fil à plomb dans le cœur qui lui permet de travailler avec des espoirs exaltés. Le cœur sait si les structures sont suspendues ou déséquilibrées ; si elles sont fiables ou à reconstruire.

Ces hypothèses et leur utilisation sont toujours valables, mais elles acquièrent une importance particulière lorsqu’il s’agit d’avancer sur des chemins inconnus ou inexistants, en essayant d’établir un système raisonnable d’approche de la vérité là où il n’y a pas de fondations ou de mesures concrètes déjà visibles. »  (Le Système solaire dans l´Espace, E. Savoini)

« Progressivement, on commencera à reconnaître ces énergies qui, en agissant sur l’atome et les formes atomiques, produisent les formes concrètes…

Selon la loi de Correspondance, le plan mental a une analogie avec le troisième sous-plan du plan physique, plan qui est la sphère de recherches de la science. Le mental s’exprime surtout dans le monde de la matière, ce que nous appelons la civilisation scientifique…

Sous l’impulsion du troisième et du cinquième rayon, des groupes de chercheurs dans le domaine de la science se sont formés ; ils agissent avec les forces et les énergies qui constituent la vie divine, s’occupant du “vêtement extérieur de Dieu“, cherchant de l’extérieur à l’intérieur, démontrant l’unité essentielle de l’homme avec toute la création et son rapport intrinsèque et vital avec toutes les formes de vie…

La nature de la molécule, de l’atome, de la cellule, leurs fonctions et les qualités de leurs manifestations de force, les divers types d’activité, … la nature des énergies… tout ceci demande l’attention des esprits les plus qualifiés dans le monde de la pensée. Toutefois, les questions : “Qu’est-ce que la Vie ? Qu’est-ce que l’Energie ? Quel est le processus du Devenir et la nature de l’Etre ?”restent sans réponse.

Néanmoins, à la lumière de la raison pure et par le fonctionnement de l’intuition, ces problèmes peuvent être résolus et les questions peuvent trouver une réponse … Les seuls vrais biologistes sont les initiés aux mystères, car ils comprennent la vie et son but. Ils s’identifient tellement au principe de vie qu’ils pensent et parlent en termes d’énergie et de ses effets. Toutes leurs activités, en relation avec le travail de la Hiérarchie planétaire, sont fondées sur quelques formules fondamentales qui concernent la vie par le moyen de ses trois différenciations ou aspects : énergie, force, matière. »  (Extraits de « Traité sur la Magie Blanche », A. Bailey)

La Science Idéale conjugue avec équilibre et sagesse la Science ésotérique et exotérique pour éduquer  l’humanité  au service du bien commun, à l’évolution et l’expansion de conscience, pour la manifestation du Beau, du Vrai et du Juste.

« Seul le mal sépare les mondes ; seule l’ignorance fragmente les manifestations ; seule l’incompréhension suggère que la beauté de la puissance créatrice n’incluse pas la vie terrestre. Alors dirigeons toute science vers la juste connaissance. Rien ne peut détourner notre cœur si, en lui, vivent dévotion et sens de la beauté. »[Série Agni Yoga-AUM 192]

La Science idéale est l’Art d’orienter les Points de vue vers la Vérité centrale.

Les savants disent : “l’Univers ressemble à une grande pensée”. Essayons de comprendre cette pensée d’où émerge la vie, ainsi que nos rapports avec cette Energie- Une dont nous sommes issus.

Il s’agit moins de changer de comportement que de changer de concepts. La physique nous a depuis longtemps montré un monde éminemment mobile, un tissu d’interrelations dont la matière n’est que l’un des aspects. L’immatériel est à l’Origine et ressemble, nous dit-on, plus à une grande pensée qu’à une grande machine.

L’univers est Un, nous sommes donc ce tissu d’interrelations, un écosystème non seulement planétaire mais universel. Ce que nous connaissons du fonctionnement de cet ensemble nous démontre des transferts d’informations dont certains dépassent la vitesse de la lumière, autrement dit une instantanéité d’informations en particulier, et c’est ce qui nous intéresse ici, au niveau du vivant.

Celui qui cherche ne doit pas cesser de chercher jusqu’à ce qu’il trouve, et, quand il trouvera, il sera stupéfié, et étant stupéfié, il sera émerveillé et il régnera sur le tout.” Evangile de Thomas

Nous pouvons décliner la Science Idéale en en un septénaire de formules

  1. Manifester le pouvoir de l’énergie créative
  2. Reconnaître l’Espace comme une entité vivante
  3. Construire le Futur
  4. Proportionner par analogie (C’est-à-dire accomplir toute chose selon les justes proportions/proportion dorée –Refléter ici sur terre le Modèle divin)
  5. Travailler à la construction de la nouvelle pensée
  6. Réaliser la synthèse entre les connaissances
  7. Appliquer l’ordre septennal des énergies.

« […] un esprit pénétrant percevra la complexité de la réalité. Il se rendra compte que le sort de l’évolution humaine est inséparable des événements cosmiques. C’est pourquoi la connaissance réelle, libre de préjugés, sera un guide sûr vers l’avenir. Celui qui voudrait séparer les sciences humaines de la vie du Cosmos, ne serait pas plus sage que celui qui ferait amputer ses propres jambes, se condamnant ainsi à une existence d’estropié. » [Agni Yoga 131]

« La science est libre, honnête et intrépide. Elle peut instantanément modifier et éclairer les problèmes de l’Univers. La science est belle et donc infinie. Elle ne peut tolérer les tabous, préjugés et superstitions. La science peut découvrir le grand, tout en examinant le petit »-[Série Agni Yoga-341 AUM]

« Ainsi la science peut conduire au Monde Supérieur. »[Série Agni Yoga- 86 AUM]

« …la question de la réalisation du Monde Supérieur devient urgente, et la science elle-même l’envisagera en tant que force motrice de l’évolution. On peut non seulement rêver à un lien aussi proche, mais aussi approcher le Monde Supérieur par des moyens terrestres. Tout rapprochement des mondes est déjà une victoire sur la chair. »[Série Agni Yoga]- 124 AUM

« Que, par tous les moyens, la science contribue à élargir l’horizon. » -301 AUM

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