La Triade de Cycles

Ces différents stades, en réalité unis, d’idéalisation, de formulation et de formation de la part des Penseurs du Système solaire ont été associés à autant de classes de cycles. La qualité et la substance des divers cycles seraient donc différentes selon la tension de la Pensée causale.

Le Penseur solaire, dont la conscience est en mesure de capter les ‘Formules‘ cosmiques, densifie ces énergies en Ses propres idées solaires ; celles-ci sont associées en Formules à travers ses vortex mentaux et ceux des Entités planétaires, les ‘Formulateurs‘ : vortex ou spirales énergétiques qui se reflètent, par correspondance et en accord avec les cycles effectifs de leurs véhicules, les Planètes. Ces centres solaires, avec leurs rythmes et mouvements subjectifs et objectifs, diffusent donc ainsi les Idées solaires en les associant en Formules, qui sont précipitées enfin en Formes.

L’hypothèse qui se présente est que cela se produit à travers:

1) Le cycle défini synthétique;

2) Le cycle composé entre les planètes;

3) Le cycle simple ou planétaire.

  • Le premier est constitué de l’ensemble des mouvements des planètes qui incarnent les Luminaires correspondants définis comme “sacrés” dans la tradition ésotérique 14 , c’est-à-dire majeurs en termes d’évolution ; d’où le nom de synthétique. C’est le plus large et le plus puissant, donc hiérarchiquement supérieur. Il gouverne les énergies des Idées.
  • Le second est généré par l’action des couples de Luminaires. Ce serait au cycle composé d’administrer les Formules.
  • Le troisième concerne le cycle déterminé par la révolution de chaque planète sur son propre plan orbital. Grâce à lui chaque monde, en captant les énergies diffusées dans le système par les autres cycles, crée ses formes spécifiques en répondant de manière particulière mais coordonnée à ces impulsions.

[Par commodité d’expression, on utilisera désormais le temps des verbes au présent, et non pas le conditionnel approprié à la teneur d’une hypothèse, mais tout sera toujours considéré comme un matériel possible de réflexion, étude et expérimentation.]

Le Cycle synthétique de 840 ans

Le cycle synthétique est formé par le plus petit commun multiple (PPCM) entre les périodes de révolution de toutes les Planètes sacrées.

Sont signalées ci-dessous les 6 Planètes sacrées (la septième est identifiée avec Vulcain, un Luminaire qui n’est pas encore reconnu par la science, qui est très proche du disque solaire),   accompagnées de leurs mouvements de révolution respectifs (rapportés ou mesurés en cycles terrestres, jours ou années), selon leurs valeurs harmoniques :

(Vulcain : 19 jours?) ;

Mercure : 90 jours ;

Vénus : 225 jours ;

Jupiter : 12 années ;

Saturne : 30 années ;

Uranus : 84 années ;

Neptune : 168 années.

Ceci est l’ordre qu’on trouve en s’éloignant progressivement du Soleil, selon leurs sept orbites.

Les voilà réorganisées une seconde fois, selon le critère des Sept qualités ou fonctions exprimées par ces Entités solaires, à savoir selon les orientations que l’Energie spatiale (l’Esprit) prend à travers Elles, les directions appelées les Sept Rayons :

1er  Rayon : VulcainVolontéButCentre de la tête ;

2ème  Rayon : JupiterAmourChampCentre du cœur ;

3ème  Rayon : Saturne IntelligencePlan Centre de la gorge ;

4ème  Rayon : MercureHarmonieModèlesCentre entre les sourcils ;

5ème  Rayon : VénusManifestationTravailCentre sacral ;

6ème  Rayon : NeptuneCommunion IdéauxCentre du plexus solaire ;

7ème  Rayon : UranusOrdreOrdonnancementCentre basale.

Ils peuvent être ordonnés et rapportés, par la symétrie de leur Nombre, aux 7 centres d’une Etoile à 6 pointes, pour constituer l’archétype spatial ou psychogéométrie du Système septénaire solaire :

Le cycle synthétique, comme il a été dit, est le résultat du plus petit commun multiple des mouvements de révolution des six planètes. Pour Vulcain, au moins pour l’instant, il n’existe aucune preuve d’un mouvement de révolution calculable.

D’un point de vue mathématique, le PPCM exprime le plus petit entre les multiples communs à tous les nombres donnés. Le résultat est 840. Pour le dire autrement, cela prend 840 ans (terrestres) pour qu’à partir de n’importe quel moment, toutes les planètes calculées se retrouvent dans la même position initiale, concluant ainsi un cycle « de groupe ».

[…] chaque mouvement est toujours en spirale, et en conséquence aucun cycle, quelle que soit sa nature, ne se ferme jamais sur lui-même. […] Même si on envisage les mouvements astronomiques, nous devrions tenir compte de la progression normale, qui dans une telle longue période de temps signifie un changement de plusieurs degrés, surtout pour les planètes plus rapides mais pas seulement. Néanmoins, comme on peut le deviner, cela n’affecte aucunement la valeur des hypothèses.

L’adéquation et l’utilité des valeurs harmoniques sont prouvées par le fait que tous les 840 ans, on compte un nombre entier de révolutions (à savoir de cycles harmoniques) pour chaque planète, c’est pourquoi les nombres purs de telles comesures sont :

5 rotations de Neptune ;

10 rotations d’Uranus ;

28 rotations de Saturne ;

70 rotations de Jupiter ;

1344 rotations de Vénus ;

3360 rotations de Mercure.

http://https://youtu.be/cjFZsRbXkHE

Nous pouvons donc considérer correctement ce cycle de 840 ans comme le premier cycle synthétique entre les Luminaires sacrés 15, qui est en mesure de mettre en évidence leurs facteurs de comesure, exprimés en nombre de tours effectués : 10 pour Uranus, 70 pour Jupiter, etc. Ces nombres révèlent, sous forme de rapports purs ou intervalles harmoniques, le type ou la qualité de la comesure avec le plus grand, et la fréquence ou intensité du mouvement des divers Centres solaires « dans l’unité du Cycle » (par exemple : le 5 et le 10 de Neptune et d’Uranus répondent à la vibration du 5ème intervalle, la Tierce, mais également du 5ème  Rayon se rapportant au Cycle-mère, dans lequel ils exercent la fonction propre à l’Etoile à 5 branches, celle constructive, formative et proportionnelle du Nombre d’Or).

Le Choix du début

Pour voir notre cycle à l’œuvre, il faut choisir un point de départ. Une règle de validité générale existe : un cycle peut commencer à n’importe quel moment.

Il faut en même temps cependant reconnaître qu’il existe des scansions, qui mieux que d’autres, portent en elles et exaltent davantage la qualité de début de cycle. Dans le cycle annuel, par exemple, sans aucun doute, les solstices et les équinoxes correspondent à des portes. De plus, parmi ces quatre moments, le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps accentuent davantage cette qualité d’initiateurs, de propulseurs.

Analogiquement, il est nécessaire de retrouver une configuration planétaire qui apporte, en soi, des qualités semblables ou qui soient, en d’autres mots, clairement significatives.

Le point de départ, quoiqu’il soit déterminé par un choix arbitraire dans le sens qui vient d’être expliqué, qualifie la valeur de toute la recherche. Si, pour reprendre l’exemple précédent, nous optons pour le solstice d’hiver, le résultat obtenu exaltera les qualités les plus subtiles et cachées du cycle. Dans l’autre sens, si l’on choisit le printemps, on accentuera les effets, les résultats, les produits, parce que le début est identifié avec le moment de la naissance extérieure, avec l’explosion manifeste.

 


Passages tirés du Document : « Du temps linéaire au temps cyclique

Note : aujourd’hui Mercure se retrouve en conjonction héliocentrique  avec Uranus

Taggé , .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire