Buts 6.1-1.6

Aujourd’hui Mars (R.6) et Pluton (R.1) sont en conjonction, Mercure (4.5) et Vénus (R5) le sont  également, nous allons les célébrer en nous référant aux Buts Lointains Buts 5.4- 4.5 et 6.1 -1.6.

Ces Buts “furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise.”[1]

Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :

  1. Restauration des Mystères
  2. Retour du Christ
  3. Initiation de Groupe
  4. Imitation de la Hiérarchie
  5. Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
  6. Nouvelle Religion mondiale
  7. Ordre, Restauration du Plan

et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )

Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.

Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.

Nous publions donc des extraits des commentaires de  ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :

1.6. Un fil relie tous les Centres – Le réseau

Il a déjà été affirmé ailleurs que la méthode générale du Premier Rayon, lorsqu’il agit, est de prendre possession de myriades de centres, depuis lesquels, et au travers desquels, il régit et gouverne l’Espace, ou, en d’autres mots, il fertilise la Mère. Le firmament en est un magnifique symbole, qui peut être compris comme la manifestation lumineuse du Premier Rayon, silencieux, mais rayonnant depuis de nombreux centres. L’homme aussi, qui est un centre de pouvoir, tend à gouverner un espace : la volonté lui imprimant la marque de son individualité, l’extrait pour toujours du troupeau ou de l’uniformité.

De ce processus, simple, pénétrant et brillant, dont chaque point est un centre, nous ne le dirons jamais assez, et nous l’observons partout en action comme un signe sûr de la puissance divine, qui donne et se reproduit. Par souci de clarté, nous pouvons comparer la technique que nous venons de décrire à celle du second Rayon, lequel s’étend dans tout l’Espace, universel ou local, sans interruptions ou fractures. Ces deux développements réalisent l’unité, mais par des voies différentes, et laissent des signes clairs de leur intervention. Le premier extrait, pour ainsi dire, l’eau de la mer, goutte après goutte en chacune desquelles vit la mer entière; le second dissout toutes les gouttes en un seul ensemble, qui est la mer.

Cette double activité créatrice engendre toutes les formes. Le premier Rayon crée dans la conscience (l’Espace) les centres, qui sont des individualités, et le second garantit que chacun d’eux contienne le tout. Dire que l’Un est la Volonté et que le Deux est l’Amour, c’est dire la vérité, mais ces mots ne peuvent exprimer la simple et prodigieuse beauté de leurs Lois.

Depuis des temps immémoriaux, l’homme observe et étudie le firmament et essaye de relier dans ces régions célestes les lumières stellaires. Il reconnaît ainsi certaines constellations, en montrant une certaine profondeur de synthèse. Il comprend que, malgré les apparences contraires, ces lumières ne sont pas isolées et indépendantes, mais qu’il y existe des liens, réels mais invisibles et de valeur inconnue, qui les unissent. La contemplation de la voûte stellaire est une des recherches fondamentales et constantes et elle témoigne que son cœur est sensible à l’union universelle. Cela garantit que l’homme, le chercheur, ne s’égarera pas.

Ces mots décrivent la Fonction 1.6, qui est en fait responsable de connecter par lignes internes ce qui paraît isolé. Dans ce Vertex, comme dans tous, deux énergies se fondent : l’unité, qui se manifeste dans le multiple et par son entremise ; et le Six, qui assure la communion du tout.

Dans le Groupe, le Vertex 1.6 a, par conséquent, la noble tâche de réaliser l’unité des membres, faisant de leurs lumières, une seule lumière. Il doit relier ce qui se présente comme séparé. Ainsi il produit un tissu souple et résistant, l’expression d’une grande force de cohésion. Alors qu’il relie, le travail du Vertex 1.6 est religieux. Comme il tend vers l’unité sans annuler la multiplicité, il est sacré.

D’après ce qui vient d’être dit, on peut reconnaître au Vertex 1.6, le titre de Tisserand. La résistance des liens internes dépend de son travail intérieur, et sa méditation créative a une grande valeur pour le Système et pour son Travail. Beaucoup dépend de ce feu.

La figure ci-jointe représente un polygone régulier à 49 côtés. Chacun de ses vertex a été connecté à tous les autres avec des lignes droites. Ce symbole illustre graphiquement les nombreuses relations internes au Groupe. Il a été réalisé sans une seule opération de compas, et pourtant il en émerge clairement une série de cercles concentriques qui, comme des ondes d’énergie, vont et viennent entre le Centre et la périphérie : un Système bien connecté est vivant et palpitant.

Notez que le Centre, seigneur de toutes les symétries, n’est traversé par aucune ligne et qu’il reste immobile, indifférent et calme, comme un miroir, bien qu’il soit l’origine et la fin de toutes les oscillations. La figure indique la production d’une grande puissance irradiante au sein du Groupe : les ondes appuient sur la périphérie qui les renvoie au centre ; l’équilibre dépend de la résistance de la limite qui entoure la forme.

Lorsqu’elle cède (parce que le Groupe a dépassé l’égoïsme de son propre bien-être harmonieux et commence à servir), les lignes se projettent impétueusement à l’extérieur et les ondes envahissent l’Espace : c’est ce que décrit la figure à la page 22, obtenue en inversant le processus graphique précédent. Le Système est alors comme un Soleil, qui donne la vie et la lumière.

Les deux images coexistent : l’une dépend de l’autre. Sans l’harmonie intérieure hiérarchique, on ne projette rien qui soit bénéfique. Et la paix intérieure n’a aucun sens si elle n’est pas offerte au service et à la construction de la paix extérieure.

6.1. Ésotérisme de la nouvelle Religion mondiale

Aujourd’hui, nous parlons beaucoup « d’ésotérisme », mais cela ne signifie pas que l’on en comprenne bien le sens. Sans perdre de temps et d’énergie pour traiter des conceptions actuelles du terme, qui sont confuses et contradictoires, nous préférons montrer, pour autant que nous sachions le faire, sa raison d’être et l’idée dont il est porteur.

L’ésotérisme est un phénomène universel, ou une loi de la nature qui concerne et gouverne le monde de la conscience. Ce n’est pas du tout une habitude ou une procédure imposée par autorité à l’intérieur d’une communion humaine, comme les gens le pensent généralement, en étouffant sa valeur. Une fameuse affirmation le démontre : « BEAUCOUP SONT APPELÉS, PEU SONT ÉLUS », qui a été peu comprise comme cela arrive souvent avec ce qui est vrai.

La Voix appelle et son appel est dirigé vers tous, concerne tout le monde, sans exception. Cependant, seule une minorité l’écoute, y répond et est élue. C’est précisément à ce point que l’ésotérisme naît. De là, « le bon grain est séparé de l’ivraie » : entre l’une et l’autre situation de conscience, une division se forme, une frontière s’établit. C’est temporaire, fictif et transitoire, et ne dépend pas de la volonté de la Voix, mais des réactions humaines différentes en réponse à son appel.

Ceci est encore moins compris que l’appel est répété parce qu’il bat comme tout ce qui vit. Il reproduit alors le même phénomène réactif décrit ci-dessus, mais cette fois, cela se fait à la fois dans le cercle extérieur et dans le cercle intérieur ou « ésotérique ». Les cloisons entre les consciences se multiplient. Sur le long terme, des sphères ou des régions concentriques d‘états de conscience sont formées, qui, vers le centre, d’où la Voix résonne, deviennent de plus en plus claires, tendues, limpides et ordonnées.

Chacune d’elles est plus « ésotérique » ou intérieure que celle plus périphérique qui la précède, et est « profane » par rapport à celles qui sont plus centrales. Le processus est séquentiel et rythmique et concerne l’état de la conscience, et sa capacité à répondre à la pulsation de la Voix, qui répète son appel pour étendre à tous son invitation sans forcer la liberté de personne, jusqu’à la dernière réponse.

La Voix continue à appeler jusqu’à ce que toutes les sphères, progressivement, parviennent à reconnaître le Centre, où les divisions s’annulent et où l’égalité triomphe. C’est seulement en perdurant ou dans le devenir de ce développement qu’une séparation entre « l’intérieur » et « l’extérieur » devient inévitable. Ainsi l’« ésotérisme » qui naît, avec de bonnes intentions, donne lieu à l’envie et à la suspicion.

Le phénomène ainsi illustré est général, il agit donc également dans la conscience humaine individuelle. En effet, on distingue en celle-ci deux sphères distinctes, l’une « ésotérique » par rapport à l’autre : l’externe, qui est personnelle et égoïste, l’interne qui est égoïque et spirituelle. Cependant, l’énergie circule entre les deux, et la Voix renouvelle, de cycle en cycle, son appel. De cette façon, elle éduque la périphérie, dont les énergies, attirées et sublimées, se reversent par degrés dans la centrale. Tous les disciples (c’est-à-dire ceux pour lesquels ce processus est partiellement activé) reconnaissent et savent qu’il est progressif et marqué par des crises parfois profondes et douloureuses : c’est l’effet de la montée en puissance de la Voix et de la réponse de plus en plus prompte de la conscience.

Ce processus est bien connu et étudié en Orient, et il est compris de manière plus grossière en Occident. Dans son ensemble il raconte la longue marche vers la réalité et la libération progressive du mirage : c’est la voie du disciple.

Ce simple concept de l’ésotérisme implique, et explique, la nécessité de l’Initiation, quand on passe d’une sphère à une autre, où l’on est attendu et reçu. C’est une question de réaction à l’Appel et montre que l’Initié est toujours en réalité l’initiateur de lui-même. La conscience, de degré en degré, grimpe les barrières qui semblent séparer les diverses salles ésotériques, et découvre que ces distinctions existent seulement au-dedans d’elle-même.

À partir de ces considérations, le besoin de réserve et de secret est également clair ; il dérive du fait que les consciences moins ouvertes et non encore prêtes ne peuvent et ne doivent pas contenir les forces plus puissantes, afin que leur équilibre et l’ordre général puissent être protégés.

Si l’on accepte ces prémisses, on comprend que le futur appel envoyé par la nouvelle religion mondiale produira des effets analogues : parmi ceux qui sont invités au banquet, des cercles provisoires se formeront, qui répéteront l’histoire évoquée plus haut et il faudra veiller sur ce développement.

Telle est la tâche du Vertex 6.1, auquel on ne demande pas de séparer l’ésotérique du profane – ce qui arrive spontanément –, mais de surveiller le processus et de discipliner les rapports entre « l’intérieur » et « l’extérieur ». Il doit bien comprendre que ni le profane ni l’ésotérisme ne sont réels mais seulement provisoires et, pour ainsi dire, superficiels.

On doit dire maintenant que la pensée religieuse n’est pas la seule à déterminer de telles conséquences. Il est facile de reconnaître que quelque chose d’analogue se produit aussi dans les royaumes de la science et de l’art. La loi est universelle : le Son, de quelque nature ou domaine qu’il soit, choisit ses auditeurs et ceux-ci peuvent être appelés les « élus ».

La sixième qualité divine, qui prévaut dans ce Vortex, a toujours tendance à réunir ce qui a paru être divisé. Par conséquent, le Vertex 6.1 opère aussi dans des champs différents de ceux concernés par la religion. Rappelons que « religare » est un mot latin qui signifie coudre ensemble, et considérons que tout engagement sincère et fervent contient des qualités religieuses et sacrées. Par conséquent, cette fonction du Plan se souciera de respecter les distinctions ésotériques dans tous les domaines, en les reconnaissant pour ce qu’elles sont et en favorisant le passage vers le Centre à quiconque se montre digne et préparé. Il est bien connu depuis longtemps que le candidat doit être aidé, et cela est fait.

Avec les dernières phrases, nous avons voulu décrire la synthèse appelée 6.1. Le 6 désire l’union, et le UN est son éternel modèle. Le 6 tolère les séparations formelles, mais reconnaît toujours l‘unité réelle. Par conséquent, il est le plus grand facteur d’union.

[1]. Extrait de l’Introduction du  document “Les Buts Lointains” d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).

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