Aujourd’hui, la conjonction Mercure (R4) – Vénus (R.5) nous invite à méditer sur la Fonction des Buts Lointains 4.5 et 5.4.
Ces Buts “furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise.”[1]
Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :
- Restauration des Mystères
- Retour du Christ
- Initiation de Groupe
- Imitation de la Hiérarchie
- Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
- Nouvelle Religion mondiale
- Ordre, Restauration du Plan
et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )
Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.“
Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.
Nous publions donc des extraits des commentaires de ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :
4.5. Création des modèles de la vie sociale
Les Modèles, ou les Causes, n’ont pas de forme. Ils sont de réelles Entités, éternelles, rayonnantes et infinies. Le troisième Seigneur les a créés et ils demeurent dans le Monde de Feu. Ils sont les Racines des choses existantes et de leurs relations, et la puissance du Quatrième Rayon les contemple, et les reflète en lui-même. Ainsi, leurs Images, non encore séparées, apparaissent.
Les mots ne peuvent exprimer plus : ce sont des formes, et ils ne peuvent pas illustrer le sans forme ; mais l’esprit abstrait peut comprendre que sans une Image (encore privée de données) l’homme ne peut contempler et imiter le Modèle. Les Images sont un état intermédiaire et central entre le Monde de Feu, auquel elles appartiennent, et le concret, qui les construit. Elles permettent et préparent la production de leurs formes. Le Centre, comme toujours, est la Vérité et le Mystère.
L’argument est subtil, mais l’homme est capable de le comprendre s’il ne se fie pas seulement à l’intellect mais s’il écoute en lui-même le son léger de la réalité. Il sait comment « imaginer » avant même d’avoir un contact sensoriel, émotionnel ou mental avec la forme que prendront ces images ; ceci est l’acte préliminaire et indispensable de toutes ses expressions. Pour préciser, nous ajoutons que l’homme, alors qu’il “imagine” une vérité, la connaît par contact direct (la « comprend par intuition ») ; une telle connaissance le guide ensuite dans des tentatives, plus ou moins heureuses, lorsqu’il la manifeste.
Pendant que ces mots sont écrits, un processus s’effectue qui illustre le concept : nous avons contacté un fragment de vérité, qui n’a pas encore pris forme dans le mental. Nous essayons de le transmettre en élaborant des formes verbales, et nous les avons comparées sans cesse à la vision de l’image pour en vérifier le degré de fidélité.
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Tel est le climat de la rencontre entre le Quatre et le Cinq, qui est le prélude à la prolifération des apparences. Pour exprimer une seule Idée (ou Modèle), d’innombrables formes sont nécessaires, différentes les unes des autres, néanmoins représentant complètement la Source.
Le Vortex 4.5 est en même temps imitatif (4) et constructif (5) et la première activité prédomine. La même situation, mais à l’inverse, apparaît dans le Vortex 5.4, où l’exécution pratique prédomine.
Le Vertex 4.5 est semblable à un chercheur ou à un explorateur d’espaces encore vierges et intacts, au sujet desquels il ne sait rien, mais qui attirent son intérêt aimant. Il ne sait pas quoi chercher, mais il sait qu’il doit et est capable de le faire. C’est précisément la figure d’un chercheur authentique, qui ignore l’apparence de ce qu’il désire. On dit alors qu’il cherche la Vérité et il la trouve. Il est bien dit que, comme la Vérité n’a pas de formes, celui qui lui donne une forme dans son esprit ne peut pas réellement la trouver. Ceci est un paradoxe : on doit chercher sans savoir ce que l’on cherche.
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Un paradoxe est utile pour dire l’inexprimable, car il fusionne les habituels circuits logiques et séparateurs, et fait étinceler l’énergie mentale : dans ces éclairs, on peut quelques fois saisir une connaissance nouvelle et supérieure.
En dépit de l’infinité de l’Espace et de ce qui vient d’être écrit, la recherche qui concerne le Groupe est établie dans des régions délimités par la nécessité des temps, qui exigent des nouvelles formes de vie sociale dans le sens le plus large et le plus libre, mais qui peuvent être matérialisées dans la future période de validité du Plan, qui n’est pas du tout utopique précisément parce qu’il est gouverné par des échéances définies.
Ici l’opération cruciale du Système commence, et le degré de son succès ou de ses échecs en tant que constructeur conscient de formes-pensées sera jugé par ses résultats.
Le tissu des relations sociales est aujourd’hui usé. Il doit être renouvelé, et ce n’est certainement pas le travail du Groupe d’essayer de le réparer. Il existe la possibilité radicale d’un nouveau et meilleur tissage, qui prenne en compte les acquisitions passées, en y insérant de nouvelles énergies, dont les équations doivent être reconnues. Voici l’étendue réelle du service auquel le Système peut et doit se dévouer et qui définit les limites de ses recherches.
Quelles sont les caractéristiques nouvelles et sûres des relations entre les classes sociales, entre l’État et les citoyens, entre les Nations, entre les travailleurs et les employeurs, entre les générations, entre les races ? Entre l’homme et la planète ?
C’est une question d’intervalles, de rapport entre les énergies, de champs de conscience. Et en premier lieu, il est nécessaire de trouver les Modèles, sans lesquels le chaos s’ajoute au désordre. Il est juste et légitime que l’homme oriente ses recherches, suivant ses projets délibérés, refusant d’avancer aveuglément ou par aspirations frénétiques égarées, mal fondées, incomplètes et contradictoires comme il semble l’avoir fait jusqu’ici, protégé et guidé d’En-Haut, sans doute, mais incapable d’appliquer ses propres vertus à lui-même.
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Dans le Grand Vortex 4.5, où les Images de ce qui pourrait exister se présentent et s’impriment, se trouve l’un des plus grands pôles d’activité du Groupe. Le Vertex correspondant 5.4, avec la collaboration de tous, a le devoir d’en gérer les énergies de la meilleure façon possible. Quel cœur laborieux devra-t-il éduquer en lui ! De manière à réagir aux images sans forme et les conduire à se concrétiser dans la vie quotidienne. Un travail sans poids, car il est soutenu par les ailes.
5.4. Nouvelles bases de la Culture – Art – Monde des images
Dans l’ensemble du Plan, le Vortex 5.4 a une grande importance, et ces quelques pages ne seront sûrement pas suffisantes pour l’illustrer complètement. Il nait de la fusion du cinquième Rayon, inspirant le cinquième But, avec le Quatrième, qui informe le But correspondant – et ces énergies concernent grandement la faculté créatrice de l’homme.
Le Plan du Système, en fait, reflète sur une petite échelle le plan Hiérarchique, dont il a l’intention de suivre attentivement les méthodes et les buts. En quelques mots, il songe à contribuer à la construction d’une nouvelle culture humaine, ce qui est bien représenté par la synthèse 5.4 de ce Vortex. Ici agissent les vertus divines qui réalisent cette part du Plan hiérarchique qui donnera la vie, la conscience et la forme à la civilisation de l’âge du Verseau.
Dans le Vortex 4.5, son opposé symétrique, le 5 est dans l’arrière-plan, ou dans un ton mineur, et le pouvoir transparent du 4 prévaut, générateur « d’images sans forme ». Ici, d’une autre façon, le 5 a un rôle dominant qui prend soin de l’exécution formelle de ces structures immatérielles. Entre les deux Vortex, il y a une parfaite collaboration : le second extrait du répertoire préparé par le premier les modèles pour ses constructions. Le 4.5 « signale ». Le 5.4 répond, comprend et crée les formes. De cela jaillit un courant entier de précipités qui apparaissent dans le monde concret et par conséquent le modifient.
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Aujourd’hui, peut-être pour la première fois dans son histoire, l’homme est suffisamment mûr pour participer, d’une manière active et clairvoyante, à la création de sa prochaine culture qui donnera naissance à une nouvelle vague de civilisation planétaire. Dans ce cas, les efforts et les approches du Système, même imparfaits, ingénus et bruts, seraient louables et nobles. Ils sont cependant les premiers du genre, et par conséquent destinés à rencontrer des difficultés internes et externes graves. Un des premiers obstacles consiste à se persuader que le travail, au cours de cette phase, est et doit être seulement mental, et pas encore physique.
Il est logique qu’avant de créer, l’on doive penser, inventer et refléter, encore que beaucoup de consciences ne le reconnaissent pas et, à cause de l’anxiété et de l’urgence qu’elles ressentent, elles agissent alors que l’esprit n’est pas encore préparé, les concepts pas encore assez clairs et les formules non complètement vérifiées. C’est peut-être l’obstacle qui empêche le plus l’homme de participer consciemment à des projets supérieurs. Il doit être éliminé. Aujourd’hui, il est possible de le faire et les temps sont propices pour cela. Tant que l’on n’essaie pas d’opérer depuis le plan mental avec calme, rythme et décision, on ne peut pas acquérir l’expérience nécessaire.
La nouvelle diffusion de l’Enseignement qui est maintenant disponible en occident prépare à l’activité du mental supérieur, ce qui est fascinant et prometteur. Elle en explique les règles, les qualités requises et les méthodes. Mais les nouveaux petits groupes consacrés sincèrement au service de la race humaine doivent avoir confiance dans le réel pouvoir de construction intérieure qui précède l’action concrète. Autrement, s’ils continuent à suivre les impulsions à la place des pensées, ils obtiendront des effets temporaires et inefficaces sur les situations présentes, mais ne coopéreront pas à la création des causes conditionnantes pour le futur.
Le grand éveil de l’Art Royal, qui compose les causes et qui est prévu à l’aube du nouvel âge, aura alors lieu sans contribution humaine et une occasion importante serait perdue. En bref, la question est d’apprendre à construire le futur et pour le futur.
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On n’insistera jamais assez sur le thème général, exécutif, que le Vortex 5.4 présente dans sa vérité, et sur l’obstacle majeur qui a été décrit. Par la nouveauté et le manque de préparation humaine, la difficulté est suffisamment grave pour faire paraître comme mineurs d’autres obstacles qui sont également présents et qui s’opposent, comme l’inexpérience, la lumière de l’esprit insuffisante, l’impureté de la conscience et d’autres encore. Ceux-ci peuvent toutefois être tempérés et même annulés, avec une relative facilitée, par l’enthousiasme et par l’engagement indéfectible envers le Bien commun, ainsi que par la concorde coopérante. Par contre, si on ne dépasse pas le premier obstacle on renonce à l’usage du pouvoir mental, qui est le moyen le plus parfait et créatif et qui est accessible à l’homme. Il faut reconnaître que l’utilisation de moyens extérieurs (diffusions, propagandes, recherches de soutien et alliances, etc.) a des effets limités, transitoires, et locaux et n’affecte pas la conscience : ils ne laissent aucune trace sur le champ réel de l’opération.
Le Système, pour être digne des Buts qu’il poursuit, devra se mesurer à cet obstacle et il n’a pas de temps à perdre. Si l’Étoile à 5 pointes vit en lui, il est temps d’en organiser le travail. Tous les membres, spécialement ceux qui ont des responsabilités dans la sphère exécutive, doivent s’engager dans la direction et l’application des énergies du Vortex 5.4.
Personne ne peut exiger la perfection de la part de jeunes élèves inexpérimentés : mais l’engagement est essentiel. Les éventuels résultats futurs resteront indéchiffrables pour l’histoire, en dépit de leurs tentatives généreuses. Leur gloire se tiendra dans le fait d’avoir osé, en silence, travailler dans les limites de leurs capacités intérieures, et d’avoir jeté toutes leurs ressources de confiance dans l’entreprise.
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L’importance de ce Vortex est telle que, dans un proche avenir, il sera nécessaire d’y consacrer beaucoup de soin, d’attention et d’étude ; mais pour l’instant, il est impératif de soumettre à la conscience des Etoiles et du Système le dilemme que chacun devra résoudre dans son propre cœur : soit suivre les méthodes bien connues, voyantes mais inefficace, ou bien la méthode nouvelle et résolutive, ce qui semble impossible à première vue.
Le fait de travailler en groupe, en multipliant ainsi les ressources individuelles, dans ces circonstances, est un présage de victoire.
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Rien n’a été dit encore au sujet des tâches du Vertex 5.4, compte tenu de la complexité des énergies impliquées dans le Vortex correspondant, qui en définitive le révèle comme l’exécuteur central du Plan Pourtant, la mission recommandée à ce Fonctionnaire est simple : préparer, en opérant de Cœur à Cœur, la conscience de ses compagnons à l’idée basique de la construction mentale. Qu’il cherche donc à introduire, en lui-même et chez les autres, la vision de l’Ange solaire constructeur qui, en profonde méditation, sans dissiper ses énergies, communique avec son reflet et en dirige le travail.
[1] Extrait de l’Introduction du document “Les Buts Lointains” d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).
