Buts 5.7-7.5

Aujourd’hui, la conjonction Vénus(R.5)-Uranus(R.7) – nous invite à méditer sur la Fonction des Buts Lointains 5.7 et 7.5.

Ces Buts “furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise.”[1]

Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :

  1. Restauration des Mystères
  2. Retour du Christ
  3. Initiation de Groupe
  4. Imitation de la Hiérarchie
  5. Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
  6. Nouvelle Religion mondiale
  7. Ordre, Restauration du Plan

et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )

Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.

Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.

Nous publions donc des extraits des commentaires de ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :

 

5.7. Liturgie créatrice du groupe et du travail

Liturgie est un mot qui n’a pas seulement ce sens religieux ou clérical, qui est le plus commun aujourd’hui, mais qui désigne aussi la complexité des opérations d’une société humaine qui sont nécessaires pour sa vie et ses activités. Les Grecs, qui ont inventé le mot, l’avaient compris de cette manière. Dans ce sens, on peut parler de liturgie du Système. Le mot est approprié pour indiquer, à la fois, la variété de son travail et la sacralité de son rythme, et il décrit la rencontre, ou l’intervalle, entre les énergies du cinquième et du septième Seigneur.

Toute créature vivante, qui dispose de différents organes collaborant en une hiérarchie de fonctions, a sa propre liturgie vitale. Le corps physique humain en est le meilleur exemple. On perçoit aisément la délicatesse et la complexité d’une coopération rigoureuse et mutuelle entre les différents composants, chacun doté d’une vie propre, récitant ensemble une véritable liturgie de cérémonies organiques. Il est bien connu que dès que ces rythmes sont perturbés ou même juste troublés par des imprévus internes ou externes au système « humain », il se manifeste des conséquences immédiates, voire même graves et irréparables.

Il est sage de reconnaître que la liturgie est un bien inévitable, et de respecter ses préceptes avec attention, en particulier pour les organismes complexes, tels que le Système et ses Étoiles, qui proposent précisément de restaurer le rythme et la valeur de la vie humaine. L’Univers, le plus grand de tous les systèmes, a sa propre liturgie, qui apparaît de façon évidente dans son splendide agencement, et la même chose peut être dite du Système solaire et planétaire. C’est certainement une bonne chose que d’attacher les rythmes de toutes activités humaines aux rythmes majestueux et solennels de l’Espace hiérarchique solaire qui les nourrit et les abrite.

Le sujet est très vaste et il faudra l’explorer comme il le mérite. Pour l’instant, il suffit d’admettre que la liturgie universelle inclut, promeut et encourage toute autre ritualité, qui n’est rien de plus qu’un de ses aspects mineurs.

Le Vortex 5.7 est par conséquent le générateur des liturgies opérationnelles. Comme tous les autres intervalles, il est une synthèse ; il gouverne de façon merveilleuse, en exprimant la tendance à travailler en accord avec les lois et les règles spatiales. C’est le Vortex qui génère et discipline la totalité de la vie pulsante du Système.

Même la rédaction de ces notes, qui les prend en compte, prouve leur succès, car elle arrive au bon moment, se conforme à une réalité et prépare d’autres développements, mentaux et concrets.

La SOLENNITÉ’ est appropriée au Vertex qui a la tâche de gouverner cet intervalle puissant ; il vaut la peine d’illustrer ce concept.

Ce n’est pas l’ostentation orgueilleuse et fière, exprimée par quelques fonctionnaires de l’État ou du Clergé qui, couverts d’arrogance, se montrent d’une grande petitesse. C’est l’acte spontané du Cœur qui reconnaît la relation avec la Vie et ses lois lumineuses. C’est plus un sourire qu’un air désapprobateur ; elle exprime le calme et la joie sereine. En bref, c’est la manière d’être et de vivre de la nature, jamais insignifiante, mais toujours majestueuse et grande, même dans ses actions les plus humbles.

Du Vertex 5.7, par conséquent, le baume de la véritable solennité doit être répandu partout dans le Groupe, en s’étendant pour couvrir son travail et pour remédier aux dégâts produits par l’irrévérence et le profane. Il arrive fréquemment que les résultats d’une activité commune soient corrompus, si un libre accès est permis à la dérision et à la banalité. La critique malveillante est typique en cet âge de transition : on fait recours à la raillerie pour éteindre les impulsions du cœur.

La solennité est excellente pour contrer et réduire ces attaques acides, à condition de la comprendre selon ce qui a été dit autrement, elle est ridicule et elle est plus destructrice que le mépris.

La solennité est le parfum du Vortex 5.7, et sa valeur peut être mieux estimée et comprise si nous regardons les événements du monde moderne, dépourvus de toute sacralité et pour cette raison risibles et méprisables. Au cours des dernières décennies, l’Humanité, abandonnée par le Sixième Rayon (qu’elle commence déjà à regretter) et pas encore entièrement éclairée par le Septième, est embourbée dans une mer de trivialités. Elle a perdu sa grâce. Tout ce qu’elle produit est pollué par la banalité, est laid et voire même dégoûtant, surtout quand elle prétend agir dans le domaine de l’Art, qui est par sa nature le règne de la grâce douce et solennelle.

Par conséquent, la tâche du Sommet 5.7 est ardue (comme les autres), mais cela n’enlève rien à la lumière du sourire. Elle est sévère, mais légère comme une danse. Elle est surtout décisive pour le succès de l’Œuvre. Pour comprendre vraiment bien sa fonction, le Vertex 5.7 devrait observer la nature pendant un long moment et chercher à imiter sa manière d’être, en l’absorbant en lui petit à petit. La Nature en effet est la manifestation de la relation entre le 5 et le 7. Le Système et son Plan auront de bons résultats si l’aide et les conseils silencieux de ce Vertex sont comme des événements naturels, pareillement justes, magiques, enchanteurs et majestueux.

Toutes les actions du 7 ont quelque chose de magique, transportant l’arôme du monde supérieur. Ses qualités seront mieux étudiées au regard du Vertex 7.5, où ces énergies prédominent. Dans ce Vertex, elles sont subordonnées, mais elles ne perdent pas leur qualité transcendante : un peu de rigueur et d’exactitude sont suffisants pour élever la dignité des choses et des faits que le 5construit pour la gloire de l’UN.

7.5 Test – Choix – Défense

 

Voici une bonne occasion d’en savoir plus sur la Septième émanation divine, qui est la plus énigmatique de toutes. Pour saisir sa vérité, l’esprit doit être pénétrant, ce qui n’est pas commun. Le ciel mental de l’homme est rarement limpide, serein et sans remous : une ondulation légère de ses énergies est suffisante pour voiler l’action du 7. La relation entre le 7 et le 5 cependant, avec la prévalence du premier et dans des conditions favorables, nous enseigne à aimer la dernière des divines qualités, qui ferme le cycle de la forme et redonne l’énergie à l’Infini.

Le cinquième Rayon, comme cela a été dit et répété, écrit ces signes qui emprisonnent temporairement la vie, lui impriment une qualité spécifique et la manifestent. Son action se limite à ceci ; par contre, le rapport entre les signes et l’environnement ou leur contexte est contrôlé à partir du septième Seigneur, qui intervient pour gérer l’univers objectif. Le7 est en fait l’auteur créatif garant des échanges entre la forme et l’Infini qui l’entoure. Il est toujours aux frontières, où qu’elles apparaissent et quel qu’en soit le niveau. Il ne bascule jamais vers l’intérieur ou l’extérieur, ni vers un côté ou l’autre : il est un arbitre d’une indifférence absolue et impartiale. Il est, par conséquent, considéré comme étranger ou extérieur aussi bien par les consciences introverties qu’extraverties.

Comme l’enseigne l’Harmonique, le Son de cet intervalle confirme cette situation un peu étrange, parce que le 7 n’appartient pas aux consonances parfaites du senarius [1] (Rayons de 1 à 6), ni à la clameur du chaos. Cette place le rend, pour ainsi dire, solitaire et c’est un grand sacrifice, qui peut être compris par ceux qui travaillent pour le Bien commun sans être reconnus. Le Septième Seigneur accepte cette condition paradoxale : bien qu’étant le défenseur soit de l’environnement, menacé par l’agressivité des formes, soit de l’infinité intérieure, il n’obtient aucune gratitude, ce qui démontre sa vérité.

Tout cela illustre le dualisme du 7, déjà signalé dans d’autres études. Cependant, un troisième aspect peut être reconnu qui permet de mieux le connaître. Si le septième Rayon préside aux frontières, c’est là que l’on doit le chercher pour comprendre son action secrète.

Cette grande Sentinelle, pour équilibrer les comptes entre l’intérieur et l’extérieur, peu à peu, en vérifiant constamment la situation, en améliore la précision, qui culmine à des niveaux très élevés d’exactitude, et élimine les effets désastreux de l’approximation. La forme, bien gérée, devient donc plus légère, plus expressive, plus transparente, au point de disparaître enfin. Ici cesse l’œuvre du 7, et la Vie retrouve sa liberté, enrichie par l’expérience que seule la forme confère.

Le 7, par conséquent, surveille les frontières, non pour défendre telle ou telle région des attaques de l’un ou l’autre bord, mais précisément pour les éliminer. Il exécute cette mission simplement en corrigeant les erreurs de planification, en affinant les calculs et les dessins, en perfectionnant les choix, jusqu’à atteindre à l’exactitude. Alors la forme, qui est le véritable et unique siège de l’imperfection, n’a plus de raison d’exister.

Le 7 n’est jamais violent. Pour libérer la conscience, il affine la forme – ce qui est toujours possible – et l’amène au sommet de la précision réelle. Ainsi, en la transfigurant, il l’annule.

Entre le Cinquième Seigneur qui construit la forme et le Septième qui la dissout (tous les deux visent au même but), un sublime et continuel dialogue se poursuit, une haute collaboration rendue possible par la volonté commune de Bien.

Le 7 semble agir sur le niveau le plus bas et le plus concret, ou dans le monde physique, qui est en effet une véritable ultime frontière. Cela aussi le rend étranger, alors qu’en réalité il filtre l’aspect concret des choses et les spiritualise. Il contrôle et vérifie les débuts et les résultats, toujours sur le bord de l’abîme, entre l’intérieur et l’extérieur. Dans un sens numérique, il est le dernier des sept frères, alors qu’il est le premier, celui qui redonne à la Vie la liberté que les apparences lui avaient soustrait. Grand et noble Seigneur de l’Espace !

Qui plus que Lui, en fait, aime la grande Mère qui purifie et élève continuellement ?

Beaucoup de bien sera fait à la planète et à ses créatures par le Septième Seigneur qui est en train de surgir. Le Vertex 7.5 doit comprendre la vérité de cet avènement pour promouvoir le Système et le Plan. Avec l’augmentation de son pouvoir extérieur, le 7 travaillera sur les formes, spécialement sur les plus concrètes, qui sont la limite inférieure de la manifestation. Lorsqu’aussi le 4 reparaîtra, la combinaison des deux énergies sera une magnifique occasion de pure beauté. Tout cela est inévitable et pas si éloigné dans le futur.

Si le Système se propose de présenter de nouveaux idéaux et de nouvelles forme-pensées, nous pouvons comprendre combien est précieux et bénéfique le travail de ce Vertex dans l’activité générale du Groupe, par le fait qu’il l’amène continuellement plus près de l’exactitude spirituelle. Dans l’ère actuelle, tous les Sommets dans lesquels le 7 est actif ont le vent en poupe, et spécialement le 7.5, car ses énergies sont manifestes et elles le resteront longtemps.

Il a été dit que le 7 affine la forme, l’effile, de sorte que quand elle atteint l’exactitude, elle explose dans sa gloire parfaite. Cela est vrai dans tous les cas où la forme a des limites nettes ou très évidentes. Lorsque c’est le contraire, le 7 suit un processus inverse. Un exemple illustre ce concept : personne ne peut dire avec certitude quand la nuit commence ou quand se termine l’adolescence. Ces phases naturelles et beaucoup d’autres ne présentent pas de limites évidentes. Sur ces incertitudes, le 7œuvre dans le sens de réduire la zone de confluence, jusqu’à rendre perceptible le passage de phase.

Ses modalités opératives sont donc deux, et il faut que cela soit clair dans notre esprit. Elles sont résumées dans le concept de précision rigoureuse, qui est le signe distinctif du grand Magicien. Son art brillant et mystérieux est illustré par ce dialogue :

Question : Selon l’esprit rationnel, le 7 est l’ultime Rayon, par ordre numérique. Par conséquent, il est lui-même une frontière. Comment pourrait-il s’éliminer lui-même ?

Réponse : Après le 7, le cycle recommence, et vient l’Un. Par conséquent, le 7 n’est jamais le dernier, mais toujours le contigu au principe. Le 7 n’est pas une limite.

[1] NDT : « sénaire » se composant de six pieds

[1] Extrait de l’Introduction du  document “Les Buts Lointains” d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire