Alors que le Soleil entre dans le signe des Gémeaux, en réponse à l’Accord de l’année, 6.1 Ésotérisme de la Nouvelle Religion Mondiale » dont la Formule vers 2025 est : J’appelle à la Vérité centrale, nous allons donc traiter aujourd’hui de la Vérité de l’AME.
Lors de la première initiation, la « naissance » du Christ dans le cœur, ou reconnaissance de notre divinité, nous prenons contact avec l’âme. « Des milliers d’êtres humains peuvent faire, en eux-mêmes, l’expérience de la naissance du Christ et comprendre que la vie du Christ, la nature du Christ et la conscience du Christ leur appartiennent.
[…] Cette conscience christique en développement dans les masses va nécessairement engendrer des troubles dans la vie quotidienne des peuples partout. La vie de la personnalité, orientée jusque-là vers des buts purement matériels et égoïstes, sera en conflit avec la compréhension intérieure nouvelle ; l’homme « charnel » (pour reprendre les mots de l’initié Paul) se battra avec l’homme spirituel, chacun s’efforçant de dominer. Dans les stades de début, après la « naissance » et pendant le « bas âge du Christ-Enfant » (toujours en termes symboliques), l’aspect matériel triomphe. Plus tard la vie christique triomphe. Vous le savez parfaitement. Chaque initiation indique un stade dans la croissance et le développement du facteur nouveau de la conscience et de l’expression humaine, et ainsi jusqu’à la troisième initiation, où apparaît « dans sa pleine maturité l’homme en Christ ». » [i]
« L’homme individuel et son âme essaient aussi de s’unir, et lorsque cet événement sera accompli, le Christ naîtra dans la caverne du cœur, et se manifestera dans la vie journalière avec une puissance croissante. » [ii]
Rappelons que le signe des Gémeaux relie toutes les paires d’opposés et assure également la relation entre l’âme et la personnalité, il chante l’Unité, le Cœur en unissant tous les contraires, reliant ainsi chaque facette de la Vérité en un tout d’une grande Beauté. « Les Gémeaux – Gardent le mystère ou le secret de la dualité et donnent à l’initié le mot qui conduira à la fusion des plus grandes paires d’opposés. » [iii] « Ce signe est quelquefois appelé la « constellation de la résolution de la dualité en une synthèse fluide » [iv]. Alors l’homme évolué reconnaît la forme et surtout l’âme, son monde magique qui relie esprit et matière.
« Je reconnais mon autre moi et dans l’effacement de ce moi, je croîs et luis. »
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Comment définir l’âme (du latin anima, « souffle, respiration ») ? L’âme est le principe spirituel de l’être humain immortel, l’Amour, l’Unité, la conscience, le Moi supérieur, l’Ego, le principe christique, la Lumière, le Service, l’Ange de la Présence, en fait nombreux sont les synonymes du mot Âme. Elle est présente partout de l’atome, à la nature dans tous ses règnes, aux planètes, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, du microcosme au macrocosme.
« Le premier pas pour établir le fait de l’âme est de prouver celui de la survivance, bien que cette dernière ne prouve pas nécessairement l’immortalité. C’est cependant un pas dans la bonne direction. Que quelque chose survive au processus de la mort, et que quelque chose persiste après la désintégration du corps physique est déjà solidement prouvé. Car si cela n’était pas, nous serions les victimes d’une hallucination collective, les perceptions du cerveau et du mental de milliers de gens seraient fausses et décevantes, maladives et déformées.
Une aussi grande folie collective est plus difficile à admettre que l’alternative d’une expansion de conscience. Toutefois, ce développement psychique ne prouve pas le fait de l’âme, mais il sert à ébranler le point de vue matérialiste.
C’est parmi les penseurs de la race que surgira la première reconnaissance certaine de l’âme ; cet événement sera le résultat de l’étude et de l’analyse, par les psychologues, de la nature du génie et de la signification du travail créateur. » [v]
« J’ai choisi à dessein de commencer par ce qui demeure indéfinissable et non reconnu. L’âme est encore une inconnue. Elle n’a point sa vraie place dans les théories de la science et de la recherche académique. Son existence n’est pas prouvée et les universitaires les plus larges d’esprit la considèrent comme une hypothèse non vérifiée. Elle n’est pas reconnue comme un fait dans la conscience de l’humanité. Deux groupes seuls l’admettent comme telle. L’un se compose de gens qu’il est facile de duper, de mental peu développé, de tendance religieuse, enclins à la piété, qui acceptent sans discuter les postulats de la religion tels l’existence de l’âme, de Dieu, l’immortalité. L’autre est un groupe restreint qui, pourtant, s’accroît régulièrement ; il comprend ceux qui « connaissent » Dieu et la réalité. Pour eux, l’âme est un fait d’expérience ; toutefois, ils sont incapables de prouver cette existence de façon satisfaisante à l’homme qui accepte seulement ce que le mental concret peut saisir, analyser, critiquer et démontrer » [vi]
«… l’âme de la matière, anima mundi, est le facteur sensible de la substance même. C’est le pouvoir de réagir de la matière dans l’univers entier et la faculté innée en toute forme, de l’atome du physicien au système solaire de l’astronome ; elle produit l’indéniable activité intelligente que toute forme démontre. Qu’on l’appelle force d’attraction, cohésion, sensibilité, vie, perception ou connaissance, la manière la plus explicite de désigner l’âme est peut-être de dire qu’elle est la qualité manifestée par toute forme. C’est la caractéristique subtile qui distingue un élément de l’autre, un minéral d’un autre. C’est la nature intangible et essentielle de la forme qui fait que, dans le règne végétal, c’est une rose ou un chou-fleur, un orme ou du cresson qui vont pousser. C’est un genre d’énergie particulier qui distingue les diverses espèces du règne animal, qui rend un homme différent d’un autre dans son aspect, sa nature et son caractère. Le savant a étudié, analysé et classifié les formes ; il a donné des noms aux éléments, aux minéraux, aux végétaux et aux diverses espèces d’animaux. La structure des formes et l’histoire de leur développement au cours de l’évolution ont été étudiées et ont permis déductions et conclusions. Mais le problème même de la vie échappe encore aux plus grands savants ; tant que la compréhension du « réseau vivant » ou corps vital, sous-jacent à toute forme et reliant ses parties, n’a pas été atteinte en tant que fait naturel, le problème demeurera sans solution.
La définition de l’âme peut être considérée comme relativement plus facile que celle de l’esprit, car, à travers les siècles, nombreuses ont été des expériences de l’illumination, de l’épanouissement, d’une élévation et d’une béatitude qui ont convaincu de l’existence d’un état de conscience si éloigné de la normale qu’il amène à un nouveau plan d’existence et à un autre niveau de conscience. C’est un état confirmé, une expérience vécue et qui implique une expansion psychique dont les mystiques ont témoigné au cours des siècles. Saint Paul en parlait disant qu’il « avait été transporté au troisième ciel » et qu’il avait entendu des choses qu’il n’est pas permis à l’homme de dire. A de tels niveaux, si la vue et l’ouïe enregistrent des expériences, l’occultiste se double du mystique.
L’âme, macrocosmique et microcosmique, universelle et humaine, est l’entité qui vient à l’existence quand l’aspect spirituel et l’aspect matériel entrent en rapport.
- L’âme n’est donc ni esprit, ni matière, mais le rapport entre eux.
- L’âme est la médiatrice entre esprit et matière ; c’est le principe intermédiaire, le lien entre Dieu et sa forme.
- Donc l’âme est un autre nom pour désigner le principe christique dans la nature comme dans l’homme.
L’âme est la force d’attraction de l’univers créé et, quand elle agit, elle lie toutes les formes afin que la vie de Dieu puisse se manifester ou s’exprimer par elles.
- L’âme est donc l’aspect constructeur de la forme, le facteur d’attraction en toute forme de l’univers, planète, règnes de la nature ou l’homme – ce dernier réalisant en lui tous les aspects – qui amène la forme à l’existence et la rend capable de se développer et de croître, afin d’offrir à la vie une demeure plus adéquate, cette vie qui pousse toutes les créatures de Dieu à avancer sur le sentier de l’évolution, d’un règne à un autre, vers le but ultime et un glorieux accomplissement.
- L’âme est la force de l’évolution, ce qu’exprimait saint Paul en ces termes : « Christ en vous, espérance de la gloire ».
[…] L’âme, par ces qualités et ces caractéristiques, se manifeste donc comme une réaction consciente à la matière, car les qualités sont amenées à l’existence par l’action réciproque des paires d’opposés, esprit et matière, et leur influence l’un sur l’autre. Telle est la base de la conscience.
[…] L’âme est l’entité perceptrice, résultat de l’union Père-Esprit et Mère-Matière. Dans le règne végétal, elle donne la capacité de réagir aux rayons du soleil et de produire l’éclosion d’une fleur en bouton. Dans le règne animal, l’âme rend l’animal capable d’aimer son maître, de chasser sa proie et de suivre ses instincts. C’est l’âme qui rend l’homme conscient de son milieu et de son groupe, et lui permet de vivre sa vie dans les trois mondes de son évolution en spectateur et en acteur. Elle lui permet finalement aussi de découvrir sa dualité, car une partie de l’homme répond à l’âme animale, et l’autre reconnaît son âme divine. Si, à notre époque, des gens n’agissent ni tout à fait comme animal, ni comme être purement divin, ils peuvent pourtant être considérés comme des âmes humaines. » [vii]
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Donc nous pouvons affirmer que l’âme est :
- Sensibilité, ou réponse sensitive au contact, et par ce moyen, accroissement conséquent de la connaissance
« L’âme est ce facteur dans la matière (ou plutôt ce qui résulte du contact entre l’esprit et la matière) qui produit la réponse sensible et ce que nous appelons conscience dans ses différentes formes ; c’est aussi cette qualité essentielle, latente ou subjective, qui se manifeste comme lumière ou radiation lumineuse. C’est la « radiation propre émanant de l’intérieur » qui est caractéristique de toutes les formes. La matière, per se, dans son état non différencié, avant d’être mise en activité par le processus créateur, ne possède pas d’âme, et de ce fait ne possède pas les qualités de réponse et de radiation. Ce n’est que lorsque ces deux (la matière et l’esprit) sont mis en contact et fusionnent, au cours du processus créateur et évolutionnaire, que l’âme apparaît et donne à ces deux aspects de la divinité l’opportunité de se manifester comme trinité et la possibilité de démontrer l’activité sensible et la lumière radiante magnétique. » [viii]
- Conscience, du milieu environnant, et développement des instruments par lesquels la conscience peut se développer.
« Symboliquement, dans les premiers stades de son évolution, l’homme est, sous l’angle de la conscience, relativement non responsif et inconscient, comme l’est la matière dans les premiers stades de son processus de formation. L’atteinte de la pleine conscience est le but du processus évolutionnaire. Symboliquement parlant encore, l’homme non évolué n’émet ou ne manifeste pas de lumière. La lumière dans la tête est invisible, quoique l’investigateur clairvoyant puisse voir la faible lueur qui est celle de la lumière inhérente aux éléments qui constituent le corps, et la lumière cachée dans les atomes qui constituent la nature formelle. » » [ix].
- Lumière, ou radiation, l’effet réciproque entre la vie et l’entourage.
« C’est par le moyen de la lumière de l’âme que l’âme peut être connue. Cherchez donc la lumière de votre âme et reconnaissez-la comme votre guide. » [x]
« L’âme est essentiellement lumière, à la fois littéralement du point de vue vibratoire, et philosophiquement du fait qu’elle constitue le vrai moyen de la connaissance. L’âme est lumière symboliquement parce qu’elle est semblable aux rayons du soleil qui luit dans les ténèbres ; l’âme, par l’intermédiaire du cerveau, apporte la révélation. Elle projette sa lumière dans le cerveau, illuminant ainsi progressivement la voie de l’être humain. ». [xi]
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Pour cheminer sur le sentier de l’âme et devenir Disciple, Serviteur de l’Humanité, n’oublions pas que « L’âme doit gouverner et son « arme » dans la bataille est le mental consacré. » [xii]
« Vous devriez apprendre à vous considérer toujours les uns les autres comme des âmes et non pas comme des êtres humains limités » [xiii]
« Dans la mesure où une personne est sous l’impression de l’âme, puis sous la direction de l’âme et finalement lorsqu’elle s’identifie avec l’âme, elle progresse vers le centre de fusion. Votre amour pour l’humanité augmentant, et l’intérêt que vous portez à vous-même diminuant, vous vous déplacerez par là même vers ce centre de lumière et d’amour où les Maîtres demeurent dans l’être spirituel » [xiv]
« Pendant une longue période de vies, l’Ego demeure pratiquement inconscient de la Personnalité. Le lien magnétique seul existe, jusqu’au moment où la vie personnelle arrive à un point où, dans une certaine mesure, il peut accroître le contenu du corps Causal, un corps, au début petit, incolore et insignifiant. Mais le moment vient où les pierres sont apportées parfaites de la carrière de la vie personnelle et où les premières couleurs y sont peintes par l’homme, le constructeur et l’artiste. Alors l’Ego commence à porter attention, rarement au début, mais avec une fréquence croissante, jusqu’à ce que des vies arrivent, dans lesquelles l’Ego travaille définitivement à subjuguer le Moi inférieur, à agrandir le canal de communication, et à transmettre le fait de son existence et le but de son être à la conscience du cerveau physique.
Quand ceci est accompli, et que le feu intérieur circule plus librement, des vies sont alors consacrées à la stabilisation de cette impression, pour faire de cette conscience intérieure une partie de la vie consciente. La flamme irradie de haut en bas et de plus en plus, jusqu’à ce que graduellement les divers véhicules s’alignent et l’homme se tient sur le Sentier de Probation. Il est encore ignorant de ce qui réside devant lui, il reste seulement conscient d’une aspiration ardente, tumultueuse, et de désirs divins innés. Il est ardemment désireux de bien faire, ayant soif de savoir, et rêvant toujours de quelqu’un ou de quelque chose plus élevé que lui-même. Tout ceci est soutenu par la profonde conviction que dans le service pour l’humanité, le but idéal sera atteint, la vision deviendra réalité, le désir fructifiant dans la satisfaction, et l’aspiration s’absorbant dans la vision.
La Hiérarchie commence à entrer en action et son instruction est menée à bonne fin comme susdit… Jusqu’alors les Instructeurs ont seulement observé et guidé, demeurant sans relations précises avec l’homme lui-même ; tout a été laissé à l’Ego et à la vie divine pour exécuter le plan, l’attention des Maîtres étant dirigée vers l’Ego sur son propre plan. L’Ego utilise chaque effort pour accélérer la vibration et obliger les véhicules inférieurs, souvent rebelles, à devenir sensibles et à s’élever jusqu’au niveau de la force qui s’accroît rapidement.
C’est grandement une question de feu intensifié ou chaleur, et de l’intensification consécutive à la capacité vibratoire. Le feu égoïque devient toujours plus fort jusqu’à ce que le travail soit accompli, et le feu purificateur devient la Lumière de l’Illumination. Méditez sur cette phrase. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; … » [xv]
« Le disciple sait ou apprend à savoir qu’il n’est pas ceci ou cela, mais la Vie même. Il n’est pas. le corps physique ou sa nature émotionnelle ; il n’est pas, en dernière analyse (expression très occulte), le mental ou ce qu’il sait. Il apprend que cela aussi doit être transcendé et remplacé par l’amour intelligent (vraiment possible seulement après que le mental a été développé), et il commence à se rendre compte qu’il est l’âme. Puis, plus tard, vient l’impressionnant « moment dans le temps » où, suspendu dans l’espace, il découvre qu’il n’est pas l’âme. Alors qu’est-il ? Un point de volonté divine dynamique, focalisée dans l’âme et parvenant à la conscience de l’Existence par l’utilisation de la forme. Il est la Volonté, celui qui gouverne le temps, et l’organisateur, dans le temps, de l’espace. » [xvi]
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Christ en nous, certitude de gloire
Voici le Rituel Commun des Gémeaux :
http://https://youtu.be/GWo5KjqQ4Q0
[i] Alice A. Bailey Les Rayons et les Initiations [18@569-570]
[ii] Alice A. Bailey Psychologie ésotérique [14-288]
[iii] Alice A. Bailey Astrologie ésotérique [16@165]
[iv] Alice A. Bailey Astrologie ésotérique [16@347]
[v] Alice A Bailey Psychologie Ésotérique I [14@99]
[vi] Alice A. Bailey Traité sur la Magie Blanche [4@17]
[vii] Alice A. Bailey – Traité sur la Magie Blanche – [4@34-37]
[viii] Alice A. Bailey Psychologie Ésotérique [14@130]
[ix] Alice A. Bailey Psychologie Ésotérique [14@131]
[x] Alice A Bailey Traité sur la Magie Blanche [4@594]
[xi] Alice A. Bailey – Traité sur les 7 Rayons – Psychologie Ésotérique [14@132]
[xii] Alice A Bailey Traité sur la Magie Blanche [4@228]
[xiii] Alice A. Bailey – État de disciple dans le Nouvel Age I [5@13]
[xiv] Alice A. Bailey – État de disciple dans le Nouvel Age I [5@682]
[xv] Alice A. Bailey – Lettres sur la Méditation Occulte [2@36-37]
[xvi] Alice A. Bailey – Rayons et Initiations [18@107]