Entrée du Soleil en Taureau : Vérité de la Lumière

« On verra aussi que l’âme elle-même est lumière, et que la Hiérarchie tout entière est un grand centre de lumière, d’où il résulte que le symbolisme de la lumière gouverne notre pensée, notre manière d’approcher Dieu, et nous permet de comprendre un peu les paroles du Christ : “Je suis la Lumière du monde.” Ces mots ont un sens pour tous les vrais disciples et leur suggèrent un but analogue, qu’ils définissent pour eux-mêmes comme étant celui de trouver la lumière, de s’approprier la lumière, et de devenir des porteurs de lumière. Le thème de la lumière est présent dans toutes les Ecritures ; l’idée d’éclairer conditionne l’instruction donnée à toute la jeunesse, si limitée que soit l’application de cette idée, et l’idée de plus de lumière gouverne toutes les inspirations naissantes de l’esprit humain. Nous n’avons pas encore porté ce concept jusqu’au Centre de Vie où réside l’Ancien des Jours, l’Etre éternellement jeune, le Seigneur du Monde, Sanat Kumara, Melchisédech – Dieu. Cependant, c’est de ce centre que jaillit la Lumière de Vie, la Lumière Céleste. Ces mots sont vides de sens avant que nous ne sachions, en tant qu’initiés entraînés, que la lumière est un symptôme et une expression de Vie, et que, de manière essentielle, occulte et très mystérieuse, les termes Lumière et Vie sont interchangeables dans les limites du cercle infranchissable planétaire. Au-delà de ces limites, qui peut savoir ? La lumière peut être considérée comme un symptôme, une réaction à la rencontre et à la fusion subséquente de l’esprit et de la matière. »[1]

Mais d’où naît la lumière dont on parle tant, qui nous permet de voir tout ce qui est autour de nous et que, pourtant, nous ne voyons pas ?

« Centre et périphérie s’aiment, et par amour le centre explose en myriades de rayons, dans toutes les directions, dirigés vers la circonférence. Par amour, celle-ci implose, simultanément, et lance ses ondes au centre. L’UN et le DEUX se rejoignent. Ainsi naît la Lumière. » [2]

La Lumière est donc cette énergie projetée qui peut être comprise par 7 vérités, comme les 7 couleurs qui expriment la lumière blanche unitaire[3] :

« 1) – La Lumière est le troisième pouvoir cosmique. Elle est l’Intelligence suprême. »

La Lumière-intelligence est ce pouvoir qui révèle le sens profond des choses, de la direction à leur accomplissement. L’intelligence est la révélatrice de vérité.

« 2) – La Lumière naît par l’explosion du Centre (rayons) et l’implosion simultanée du Champ (ondes), par amour. »

Par son expansion intrinsèque, la Lumière inclue, englobe, embrasse, aime, magnétise : elle tisse le tissu radiant de l’unité qui relie toutes sources de vie et les adresse à l’Infini. Elle éduque à la vérité de l’unité qui forme un tout circulaire, englobant, de toutes choses avec toutes choses.

« 3) – La Lumière est un ternaire :
Intelligence ;
Ondes, Lumière obscure, amour magnétique ;
Rayons, Joie. »

La Lumière réunit dans l’Univers les modalités de développement de toutes les formes de vie : le sens qui naît de l’Un, donc l’intelligence, qui Est, en essence ; la continuité, qui unit toutes choses dans le champ occupé par les ondes lumineuses ; la discontinuité, qui est mise en avant par les rayons de lumière. Triple reflet des trois principes du Logos Cosmique, la Lumière les révèle et en affirme l’intrinsèque triple vérité.

« 4) – La Lumière se propage instantanément. Elle n’a pas de vitesse. Elle a une vitesse infinie. »

La Lumière est au centre de toute chose. Elle relie toutes choses par le centre, car tous les centres sont reliés entre eux. La lumière affirme la vérité du présent ; le temps est un mensonge, « il n’est pas une entité, c’est un pur néant »[4].

« 5) – La Lumière colore les choses et en déclare la nature. »

En portant la couleur, la Lumière révèle la qualité et la nature des choses : elle en manifeste la vérité de la forme.

« 6) – La Lumière est Géométrie vivante. Elle est l’origine de tous les cycles et de tous les mouvements. »

La lumière est cet outil qui permet de projeter et de planifier dans l’Espace et dans le Ciel les géométries qui président à toutes les formes. Car ce n’est qu’en lumière que les figures se révèlent : la lumière éclaire le chemin qui permet de reconduire à la culture du Ciel, à en deviner les contours. Et voici qu’apparaissent dans l’obscure nuit de l’Espace les centres d’étoiles lumineuses qui révèlent la vérité de la géométrie sacrée.

« 7) – La Lumière cyclique est le grand Architecte de l’Univers. »

De sa triple dimension, l’enfant secret est le cycle, qui est l’identité de développement de toute forme de vie : c’est la vérité de l’existence, de la vie qui sans cesse se renouvelle.

 * * *

Voici la célébration rituelle du Signe (vidéo) que nous avons faite ensemble à partir du « Livre des Rituels 1992-seconde partie ». La célébration étant multilingue, voici la traduction en français du rituel.

 

Références :

[1] Alice A. Bailey, Traité des 7 Rayons. Rayons et Initiations, éd. Lucis, 1984, page. ang. 143

[2] Enzio Savoini, Théorie de la Lumière (inédit)

[3] Les 7 propositions ci-dessous entre guillemets sont issues de Théorie de la Lumière (inédit), par Enzio Savoini.

[4] Enzio Savoini, Théorie de la Lumière (inédit)

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