Le retour à la maison du Père

En ce jour où Jupiter, l’Amour solaire, retourne héliocentriquement* sa maison des Poissons, nous réfléchissons au symbolisme de ce signe qui nous parle de culmination et de salut ;  salut des limitations de la forme afin de retourner, comme le Fils Prodigue plein de conscience et d’expérience, dans la maison du Père, l’Un. Jupiter, son régent orthodoxe, exerce une pression et “unit tout»; c’est l’activité de l’énergie de Second Rayon qui relie l’âme et la forme, les unissant toutes deux.

“Au cours du premier cycle d’expérience sur la roue, l’âme elle-même est captive de la substance ; elle est descendue dans la prison de la matière et elle est liée elle-même à la forme. D’où le symbole du signe des Poissons, les deux poissons attachés ensemble par un lien. Un des poissons représente l’âme, et l’autre la personnalité ou nature de la forme, et entre les deux, se trouve le “fil ou Sutratma“, la corde d’argent qui les maintient unis l’un à l’autre tout au long du cycle de la vie manifestée… L’âme renonce à la vie et à la lumière de la Monade, sa source (symbolisée par les mots “la maison du Père”), et descend alors dans l’océan de la matière…

Au début, l’âme se détache elle-même, en conscience, de la Monade, l’Unique, et fonctionne depuis son propre centre, créant ses nouvelles attaches matérielles… Puis sur la roue inversée, elle commence à se détacher elle-même de la personnalité et à se rattacher, en conscience, à l’Unique Qui l’avait envoyée… Les Seigneurs de Volonté et de Sacrifice descendirent dans la manifestation, sacrifiant leur haute position et les opportunités dont ils jouissaient sur les plans supérieurs de la manifestation, afin de racheter la matière, et d’élever les vies qu’elle informe (les Hiérarchies Créatrices inférieures) au niveau d’Elles-mêmes en tant qu’Elles constituent la quatrième Hiérarchie Créatrice. Tel est le but subjectif se trouvant à la base du sacrifice de ces vies Divines qui sont essentiellement nous-mêmes, et qui sont “qualifiées” par la connaissance, l’amour et la volonté, et animées d’une persévérance et d’une incessante dévotion. Elles cherchent à provoquer la mort de la forme au sens occulte du mot, et à se libérer de la forme afin de pouvoir atteindre un état supérieur de conscience”. Astrologie Esotérique, p. 117-A.A.Bailey)

“La personnalité cache en soi, comme l’écrin cache le bijou, ce point de l’âme que nous appelons la lumière dans la tête, lumière qui se trouve dans le cerveau et qui est découverte et utilisée seulement quand l’aspect supérieur de la personnalité, le mental, est développé et en pleine activité. Alors se réalise l’union avec l’âme qui fonctionne au moyen de la nature personnelle inférieure… L’âme cache en soi, comme le “lotus cache le joyau” la faculté d’énergie dynamique, attribut de la monade, la volonté. Quand l’âme a développé tous ses pouvoirs et appris à inclure dans sa conscience tout ce que comporte les “myriades de formes que peut prendre l’Etre”, alors un état supérieur et plus inclusif devient possible et la vie de la monade remplace la vie de l’âme. Cela implique la faculté de connaître, d’aimer et de participer aux plans d’une vie qui peut inclure dans son rayon de conscience, non seulement la totalité des vies et de la conscience de la vie de notre Logos planétaire, mais toutes les vies et consciences comprises dans notre système solaire”. (Traité sur la Magie Blanche, p. 41 -A.A.Bailey)

Chaque Point de l’Espace vivant est infini et unique ; il est esprit et matière ; et il est à la fois centre et champ, particule et force : au sens ésotérique, c’est une monade, une unité vivante et consciente. Chaque monade de l’Espace infini a le même potentiel, mais un pouvoir ou une conscience différente dans l’Espace universel ou manifeste. (E. Savoini)

Tout a son origine dans l’UN, et, procédant de l’UN, doit finalement retourner à l’UN.” (H. P. Blavatsky, Cosmogénèse)

“Simplement parce qu’il est fragmentaire et incomplet, l’être humain a toujours ce besoin intérieur de chercher quelqu’un plus grand que lui. C’est ce qui le ramène au centre de son être et l’oblige à prendre le sentier du retour vers le Tout. A travers les éons, toujours le Fils Prodigue se lève et retourne vers son Père, et toujours, latente en lui, est la mémoire de la maison du Père et la gloire à y être trouvé. Mais le mental humain est ainsi fait que la recherche de la lumière et de l’idéal est nécessairement longue et difficile. “Nous voyons maintenant à travers un verre obscurci, mais alors, nous verrons face à face” ; nous percevons maintenant des lueurs à travers des fenêtres occasionnelles que nous dépassons sur l’échelle de l’ascension de plus grands Etres que nous-mêmes. Ils nous tendent des mains secourables pour nous aider et nous encouragent à lutter bravement, si nous espérons nous tenir où Ils se trouvent maintenant. Nous sommes sensibles aux beautés et aux splendeurs qui nous entourent et auxquelles jusqu’à présent nous ne pouvons pas nous abandonner ; elles passent rapidement dans notre champ visuel, et nous approchons seulement de la splendeur à un moment sublime pour perdre de nouveau le contact, et nous replonger encore dans l’obscurité ténébreuse qui nous enveloppe. Mais nous savons qu’au-delà et plus loin, se trouve quelque chose qui doit être désiré ; nous apprenons aussi que le mystère de cette merveille extérieure peut seulement être contacté par le retrait à l’intérieur, jusqu’à ce que soit trouvé le centre de conscience vibrant en accord avec ces merveilles vaguement réalisées, et avec ces Ames rayonnantes Qui se dénomment nos Frères Aînés. C’est seulement en foulant aux pieds les enveloppes extérieures qui voilent et cachent le centre inférieur que nous atteignons le but et que nous trouvons Ceux que nous cherchons. C’est seulement en dominant toutes les formes et en amenant ces formes sous la règle du Dieu intérieur que nous pouvons trouver le Dieu en tout, car ce sont seulement les enveloppes dans lesquelles nous nous mouvons sur le plan de l’existence qui nous cachent notre Dieu intérieur”. (Lettres sur la Méditation Occulte, p. 257)

ATMAGITA

Le Chant de la Monade1

De la Source Infinie de Tout – la Source même de l’Être –

Il y a des éons et des éons, je suis venu,

Sortant comme une étincelle de l’Essence de la Flamme elle-même,

conscient de rien d’autre que la gloire transcendante,

Commencer un voyage cyclique couvrant des périodes incalculables,

Descendant des régions de l’éclat étoilé—

Semblable à leur éclat flamboyant, libre de tout manteau de forme—

Je pourrais accélérer n’importe où dans les vastes étendues de l’Espace :

À travers les systèmes solaires ou les univers galactiques, avec

n’ayant aucun sentiment de conscience,

Pourtant toujours poussé en avant et en bas, irrésistiblement

attiré par les régions de densité—

Descendant de plus en plus bas, étape par étape, attiré par

les royaumes de la Forme.

Là, j’ai rassemblé des vêtements relatifs aux Royaumes de Feu,

Air, Eau et Terre,

S’attardant un éon dans chaque royaume, cherchant toujours un

manoir permanent.

Enfin, je suis sorti des royaumes subtils et je suis devenu

Me manifester sous forme matérielle,

Enchâssé dans un écrin cristallin, où la pure

éclat de la Flamme elle-même était reflété.

Après de longs éons et cycles, j’ai acquis de nouveaux vêtements :

Où des pierres précieuses durables et des brillants brillants étaient

échangé contre la beauté et la symétrie de la forme et de la couleur et parfum,

Où la lumière du soleil éclatante a stimulé le désir de

retourner à la Maison ancestrale – plus haut, encore plus haut,

Au fil des éons, je suis entré dans un autre Royaume.

Ayant maintenant le pouvoir de me déplacer d’un endroit à l’autre,

et capable de voler mon chemin une fois de plus;

Puis, avec la prise des véhicules à sang chaud,

vinrent de nouvelles sensations de dévotion, de sacrifice et d’amour.

Enfin je me suis réveillé pour me trouver de l’Hôte de la Royaume humain,

Apprennant du pouvoir de transmutation de l’amour,

Pulsant en accord avec le Plan Divin

Maintenant sous la régence du Seigneur Ah-hi2,

Puissé-je consciemment m’efforcer d’accélérer mon chemin pour atteindre

connaissance d’Atman3.

Comme l’étincelle cherche à rejoindre la flamme d’où elle jailli.

Toujours ascendant, plus haut même que le tourbillon

Des Palais du Lhas Planetaire,4

Même aux Sept Premiers Fils de Lumière,

Soleils flamboyants passés et comètes traînantes,

galaxies passées et univers insulaires,

Même au Soleil Spirituel Central…

Car j’ai appris à dire : Aham eva Parabrahma5.


* Jupiter entre géocentriquement en Poissons le 14 mai 2021 jusqu’à fin juillet, puis rétrograde en Verseau jusqu’au 29 décembre, jour de l’entrée définitive en Poissons, tandis que l’autre Constructeur du plan solaire Saturne (2,5 ans dans le même Signe), restera en Verseau jusqu’en 2023.

1 From the book, The Divine Plan by Geoffrey A. Barborka. Theosophical Publishing House, India, 1964. Reprinted here with the kind permission of the Theosophical Publishing House, Adyar, Channai 600 020 India. http://www.ts-adyar.org.

2 Fils de l’Esprit; Les éveilleurs de l’humanité.

3 La Source.

4 Régents planétaires, observateurs ou Logoï.

5 “Je suis vraiment l’Illimité.”

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Une réponse à Le retour à la maison du Père

  1. Marti dit :

    Merci pour cet article très inspirant.

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