Causes de la Maladie

En cette période où l’humanité reste sous le choc de la pandémie que nous vivons, il semble opportun de réfléchir aux causes de la maladie; c’est peut-être une bonne occasion de reconnaître comment et dans quelle mesure nous pouvons contribuer au maintien de la santé individuelle et collective dans le cadre de notre responsabilité en tant que centre Humain.

Le sujet général de la guérison est aussi vieux que les âges; il a toujours donné lieu à des recherches et à des expériences… En pénétrant dans le royaume de la guérison, on aborde un monde de grandes connaissances ésotériques… Tous les initiés de la Sagesse Eternelle sont nécessairement des guérisseurs, bien que tous ne guérissent pas nécessairement le corps physique. La raison en est que toutes les âmes qui ont partiellement approché la vraie libération sont des transmetteurs d’énergie spirituelle.

Tout ce qui concerne la santé humaine provient de trois sources :

  1. La somme totale des forces, sentiments, désirs et processus mentaux occasionnels qui caractérisent les trois corps plus subtils et déterminent la vie et l’expérience du corps physique.
  2. L’effet sur le corps physique de la condition dans laquelle se trouve l’humanité considérée comme un tout. Un être humain est une partie intégrale de l’humanité, un organisme au sein d’un organisme plus grand. Les conditions existant dans l’ensemble se refléteront dans l’unité fractionnaire et bien des maux dont souffre l’homme aujourd’hui sont les effets sur lui, des conditions existant dans le quatrième règne de la nature, dont l’homme n’est pas responsable.
  3. L’effet sur son corps physique produit par la vie planétaire, qui est l´expression de la vie du Logos planétaire, Lequel est une Entité évoluante….

Toute maladie résulte d’une inhibition dans la vie de l’âme, et ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les règnes.

La cause ultime des maladies est enfouie dans l’histoire du passé lointain de notre planète, dans la carrière (ésotériquement comprise) de la Vie planétaire, et elle a ses racines dans ce qu’on appelle en termes généraux le mal cosmique… Ces limitations et imperfections relatives peuvent causer des effets définis dans Leurs corps de manifestation qui sont les diverses planètes exprimant des Vies, et le système solaire exprimant une VIE.

Etant donnée aussi l’hypothèse que ces corps extérieurs de divinité, les planètes, sont les formes par lesquelles certains Dieux s’expriment, il est possible que la déduction suivante soit vraie et logique. Toutes les vies et formes contenues dans ces corps peuvent être nécessairement assujetties à ces limitations et aux imperfections issues de ces zones de conscience non encore dominées et de ces états de conscience encore incompris par les Divinités incarnées sous forme planétaire et solaire. Etant donné le postulat que toute forme est parcelle d’une forme encore plus grande, et qu’en vérité nous vivons, et nous nous mouvons, et nous existons; dans le corps de Dieu (comme le dit saint Paul), nous participons à cette imperfection et à cette limitation générale en tant que parties intégrales du quatrième règne de la nature.

Il est possible que le but de l’évolution, tel que l’homme le décrit et l’accentue, ne soit en dernière analyse qu’un petit fragment d’un objectif plus grand, incompréhensible pour les facultés limités de l’homme actuel. L’intention totale, telle qu’elle gît cachée dans la pensée de Dieu, est peut-être très différente de ce que l’homme conçoit aujourd’hui. Le mal cosmique et le bien cosmique, réduits à des terminologies, pourraient perdre complètement toute signification et ne s’apercevoir qu’à travers le mirage et l’illusion dont les hommes entourent toutes choses.

Il nous faut attendre que le royaume de Dieu soit révélé sur la terre pour vraiment comprendre quelque chose des maladies si largement répandues à la surface de notre planète, dans les quatre règnes de la nature. Nous pouvons toutefois exposer certains points de vue fondamentaux:

Toute maladie (et ceci est un lieu commun) provient d’un manque d’harmonie, d’une dissonance existant entre l’aspect forme et la vie. Nous appelons âme ce qui rapproche la forme et la vie ou plutôt ce qui est le résultat de cette union projetée. En ce qui concerne l’humanité, c’est le moi et en ce qui concerne les domaines sub-humains, c’est le principe intégrateur. La maladie apparaît lorsqu’il y a défaut d’ajustement entre ces divers facteurs, l’âme et la forme, la vie, et son expression, les réalités subjective et  objective. En conséquence, l’esprit et la matière ne sont pas reliés librement l’un à l’autre.

Ce défaut d’harmonie, produisant ce que nous appelons maladie, existe au travers des quatre règnes de la nature. Il cause les conditions qui provoquent la douleur (quand la sensibilité est exquise et développée) et fait naître partout la congestion, la corruption, et la mort… Néanmoins, ces conditions peuvent être considérées comme purificatrices dans leurs effets, et doivent être ainsi considérées par l’humanité si l’on veut adopter la bonne attitude face à la maladie.

Les méthodes de guérison et les techniques de soulagement sont particulières à l’humanité et dérivent de l’activité mentale de l’homme. Elles indiquent son pouvoir latent en tant que créateur et que personnalité progressant vers la liberté. Elles marquent sa capacité discriminatoire de ressentir la perfection, de viser un but, et donc de s’acheminer vers cette ultime libération.

Un jour, la pensée humaine inversera les idées habituelles sur la maladie et l’acceptera comme un fait de la nature. C’est alors que l’homme travaillera avec la loi de libération, selon une pensée juste conduisant à la non-résistance. Actuellement, par son pouvoir de pensée dirigée et son antagonisme intense contre la maladie, il ne tend qu’à accroître la difficulté. Quand il réorientera sa pensée vers la vérité et vers l’âme, les maux physiques commenceront à disparaître. (Extraits de “Guérison Ésotérique”, AAB).

Il est utile d’imprégner l’espace de joie, et très dangereux de disperser les cieux de tristesse. Mais où peut-on trouver la réserve de joie ? Certainement pas sur le marché, mais près du rayon de lumière, dans la joie de la Hiérarchie. L’augmentation de la tristesse est l’une des causes des épidémies de feu, mais lorsque la physiologie apprendra à l’homme les conséquences débilitantes de la tristesse, la recherche de la joie commencera. Progressivement, le rocher de la joie s’affirmera et une solennité exaltée, reconnue comme le facteur le plus salutaire, commencera… La joie est la santé de l’esprit. (Monde de Feu I, 298)

 

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