Voici pour illustrer le premier aspect de la 7ème énergie, un extrait du Livre des Rituel 1992 – p 7/8, que vous trouverez dans la section documents en cliquant sur le lien..
« La septième énergie divine unit l’Esprit à la Substance »
Nous avons voulu réécrire cette phrase afin de graver dans la mémoire du lecteur, avec le moins de mots possible, la vérité fondamentale qui échappe à l’homme enterré dans les débris du quotidien. Aux époques qui aujourd’hui semblent reculées, l’existence humaine eut le moyen de percevoir le rapport divin entre le visible et l’invisible, qui, n’étant pas séparés l’un de l’autre, sont simultanément présents dans chaque acte et chose de la nature.
Aujourd’hui, pour diverses raisons, la vie de l’homme se trouve dans une fièvre de recherches presque toujours futiles. Il s’est égaré de l’idée du Centre et il lui semble donc naturel et accepte comme normal, le silence indifférent du Ciel. Toutes ses entreprises se dirigent vers des zones périphériques et il va à la recherche du Graal, sans même le savoir, dans les sites les plus lointains. C’est une chose pénible, car il suppose que le Centre, auquel d’autre part il porte une attention insignifiante, soit caché dans quelques anfractuosités lointaines de l’espace. Cette confusion lui provient d’avoir fermé les yeux il y a très longtemps, de sorte qu’à cette heure il ne se souvient plus l’avoir fait, et vit en aveugle, croyant voir.
Pourtant la Nature, la grande Maîtresse, répète, aujourd’hui comme toujours, sa prière : aucune des fleurs qui adorent le Soleil n’a cessé d’en suivre l’orbite céleste. Tous les matins et tous les printemps, l’amour divin triomphe et se répand dans le monde, ignoré, et aux heures connues et révélées le nettoie et l’ordonne – aujourd’hui comme autrefois. Et les hommes sont bien conscients de la vie qui les anime, c’est-à-dire de l’union sacrée entre l’esprit et la matière, pourtant ils n’y pensent pas et préfèrent profaner les œuvres et les choses.
L’union est le but de la dernière émanation, la septième – et en même temps elle en est la nécessité. Si le monde visible était réellement séparé de l’invisible, tout le monde manifesté serait folie, ténèbres et mort. Une telle séparation, impossible, est seulement présente dans le jugement mésusé de l’homme contemporain. L’énergie divine qui unit perpétuellement les deux polarités opposées de l’existence n’est pas secrète, au contraire elle est la plus évidente de toutes, mais on la perçoit uniquement à la frontière entre le centre et la périphérie, là où l’intellect est vraiment impuissant.
Pendant qu’il unit, le septième Seigneur défait. S’il confine la vie dans la forme et assure le rapport entre celle-ci et celle-là, ce n’est pas pour fermer, mais pour ouvrir. En effet la Vie spiritualise la Substance, le Feu suprême allume l’Espace, et tout se résout dans l’union, c’est-à-dire dans l’Essence, qui est l’Un.
Le premier Rayon est à l’origine de tous les processus, et le septième les conclut. Ce sont deux grands facteurs initiatiques et l’énergie passe de l’un à l’autre, de sorte que, comme on le répète même sans le comprendre, commencement et fin coïncident toujours et partout. Pour cette raison, on peut dire que le Un ferme lorsqu’il engendre une nouvelle ouverture, et que le Sept ouvre quand il semble la fermer.
Le premier aspect du Rite, qui manifeste le Sept, se voit dans sa constance sereine : il est en effet la Règle qui reste inchangée, bien qu’il varie ses formes. Ces dernières s’adaptent, en se fléchissant aux circonstances (qui semblent les dominer), mais le Rite est toujours nécessaire comme le dernier sceau. Cela est évident dans les cérémonies initiatiques qui ferment ce qui était ouvert et ouvrent ce qui était fermé (comme mentionné ci-dessus). Bien qu’exprimées dans des langues différentes, les formules qui sanctionnent ce passage secret ont une valeur identique auprès de n’importe quel peuple et dans toutes les époques.
Les énergies du septième Rayon sonnent comme des injonctions. Elles sont précises et rythmiques. Elles naissent dans le silence qui les prépare, dans le mystère, elles marquent des espaces géométriques et ordonnés et subliment les choses. Mais bien que tranchantes et brusques, ces injonctions ne blessent pas, parce qu’elles ne conçoivent pas d’ordres séparés ou non communicants, au contraire elles organisent des ressemblances, partout où elles se trouvent, bien qu’elles semblent lointaines et étrangères.
En vérité, ce qui unit Esprit et Substance ne peut jamais nourrir de séparations.
Le septième Seigneur retourne à la Maison du Père, mais il conduit une foule de Pèlerins – et, en même temps, il s’en éloigne, à la tête d’une armée qu’il mène à la bataille. Il défend ses terres, qui n’ont pas de limites et les innombrables créatures qui y demeurent ; et veille sur leurs destinées, que graduellement il réduit à une seule.
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Ces phrases veulent représenter le premier pouvoir du rituel. Elles auraient pu certainement être différentes : la joie du mystère reste vraiment en celui-ci.
D’où sont-elles venues ?
Les voici, après leur vol secret, fixées sur la page. Elles sont chargées de vie, comme les graines.
« Le cœur reconnaît la magie et les rythmes de l’Espace et il est responsable de toute action humaine et de sa comesure. La solennité du geste ou de la pensée, la géométrie des actions, sont valorisées par le cœur, capable de reconnaître la correspondance spatiale et donc de comprendre son pouvoir magique et rituel. » (1)
En vérité, ce qui unit Esprit et Substance ne peut jamais nourrir de séparations.
(1) Article : « 7ème aspect de Pouvoir,d’Amour et de Lumière »