Le Magnétisme comme énergie de l’Amour spatial

Le Magnétisme est l’amour spatial, l’une des énergies qui forment un plan, lequel est à son tour une condition préalable indispensable à tout projet.[…] (Voir document : Le Magnétisme)

[…] la conception de l’Espace, qui est Substance, qui est Amour cosmique, doit être mise à jour, à la lumière du nouveau savoir. Les rotations sont des cycles, et les cycles ne sont pas distincts de l’Espace où ils sont activés; en outre, le cycle est une entité infiniment capable, ayant la même nature que l’Espace. C’est pourquoi nous pouvons poursuivre :

  1. L’espace génère et héberge une infinité de cycles, c’est-à-dire de rotations.
  2. Chaque cycle est substance spatiale. Pour cette raison, toutes les choses, toutes les créatures et tous les systèmes sont contraints de tourner, de sorte que l’Espace pulse diversement dans ses régions de chaque niveau.
  3. La rotation est l’effet de l’Amour cosmique.
  4. L’Amour cosmique (le magnétisme) est l’effet de la rotation.
  5. Les deux polarités génèrent l’Amour magnétique.
  6.  L’Amour magnétique est la cause des polarités.

Dans l’Infini spatial, en somme, Cause et Effet sont réciproques. S’il n’y a pas de séparation, pourquoi la cause et l’effet devraient-ils être distingués? [1]

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“On observe d’abord que la lumière dessine des géométries parfaites, quoique complexes. Les rayons et les ondes lumineuses suivent des tracés précis, et même les ombres qu’ils projettent sont des exécutions à la rigueur géométrique, sans erreur. L’adhésion entre la lumière et la géométrie est telle qu’on peut affirmer qu’elles sont la même chose. La lumière est une géométrie en œuvre. Invoquer la lumière est plus géométrique que mystique, elle confine à la science. La lumière est l’entité qui dessine l’Univers et le colore. C’est l’outil indispensable pour projeter (planifier) dans l’Espace et dans le Ciel les géométries qui soutiennent toutes les formes. Rien ne se projette dans le noir. Pour son dualisme inhérent (elle est à la fois continue et granulaire), elle est cette énergie qui trace les limites des choses. Parce qu’elle est subtile, ces limites ne sont pas concrètes : elles définissent, mais elles ne séparent pas. Pour montrer les choses, elle se révèle et révèle la géométrie. On découvre alors que le magnétisme spatial, le son et la lumière ont en commun une énergie, appelée géométrie, et sont donc liés par un rapport ternaire, bien qu’ils aient l’air si différent. C’est un premier résultat, mais ce n’est pas suffisant, parce qu’on n’a pas encore trouvé, dans le champ lumineux, la correspondance de la bipolarité présente dans les deux autres, qui est fondamentale pour reconnaître le magnétisme. Quels sont, en somme, les deux pôles de la lumière ? Il convient de résumer, à ce sujet, certains concepts déjà proposés :

  1. le champ magnétique spatial est l’interaction de deux polarités opposées, toutes deux paritaires et collaborantes. Le flux d’énergie va de positif à négatif. La géométrie régit l’Espace.
  2. Le champ tonal est le rapport entre deux ou plusieurs sons (intervalles). L’énergie circule dans les deux sens. Cette relation est définie par des règles géométriques. Les polarités ne sont pas identifiées, car elles sont libres, créatives et collaborantes.

Tout est prêt, à ce stade, pour découvrir la bipolarité du champ lumineux :

Le champ magnétique lumineux est le rapport entre sa source (positive) et l’infini spatial (négatif). Le flux va de ceci à cela. La lumière est géométrie. La première polarité est définie, c’est un centre d’émission ; l’autre est inaccessible et réceptive.

La lumière est le rapport vivant et créatif entre le Centre absolu (l’Un) et la périphérie extrême (le Deux). Comme il n’y a pas de séparation, la lumière ne se propage pas, comme la science l’entend, avec une certaine vitesse constante, mais arrive à destination par explosion. Elle démontre aussi ainsi sa bipolarité inhérente : l’explosion est discontinue, la lumière « remplit » l’Espace. Dans le firmament, les sources lumineuses sont innombrables, et chacune est l’Un, et sa lumière explose dans l’Espace.

L’Espace est donc riche de champs magnétiques infinis, tous ternaires et animés par trois rapports internes.

Ce champ appelé jusqu’à présent, dans ces recherches, « photo-phonique », doit être mis à jour à la lumière de la nouvelle connaissance. Il serait plus correct de l’appeler « photo-magnétophonique », et l’étude future reposera sur ces concepts.

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Sur le champ magnétique, la lumière grave ses géométries. Elle les dessine, ce qui veut dire qu’elle les projette. Elle relie le son créateur au champ, elle est donc intelligente et compréhensive. Elle est produite par cette union, donc elle est éclairante. Son dualisme en cause l’explosion, mais celle-ci, au lieu de diviser et démembrer, unit l’Un à la multitude, et celle-ci à l’Un. C’est précisément l’explosion qui engendre les créatures, qui sont le peuple de l’Espace.

 Le magnétisme lumineux ne répète pas les deux autres, car il est autonome et indépendant, mais il les intègre. Sa bipolarité, entre le centre et la circonférence à l’Infini, équivaut en fait à celle magnétique spatiale, car il s’agit d’Espace ; il a en outre en lui les nombreuses bipolarités tonales (les intervalles) qu’il exprime avec les sept couleurs de l’iris.

Ces derniers, par la double nature de la lumière, sont à la fois des Rayons (granulaires) et des Ondes (continues) et régissent les qualités. Pour plus de clarté, il convient de résumer ce point :

1) – Le magnétisme sonore crée les qualités.

2) – Le spatial en est le véhicule.

3) – Le lumineux les gouverne et les révèle.

Les trois champs, dans leur ensemble, gèrent le monde de la qualité, régi par la géométrie qui les unit tous. Dans la vie physique quotidienne, on considère généralement les qualités comme  des choses insaisissables, indéfinies, vagues et irrégulières, dépendantes du goût personnel ; il n’est pas possible de les quantifier, elles ne sont donc pas mesurables et sont, en somme, « ingérables ». La science, ne sachant pas vraiment par quel côté les prendre, ne les étudie pas, fait comme si elles n’existaient pas. [2]

EXERCICE

Aimer de façon impersonnelle.

Aimer l’horizon, les mondes  lointains. Lancer sa propre irradiation dans l’Espace et le saturer.

 Cet exercice est impossible pour le soi séparé, qui est ainsi parce qu’il centralise chaque énergie sur lui-même. Il abat donc la porte de la prison, qui en réalité n’existe pas, mais qui doit être détruite. [3]


Note : Aujourd’hui Jupiter (R.2) entre en Capricorne

[1] Traduction du Document d’Enzio Savoini : Le magnétisme  – p. 4

[2] Traduction du Document d’Enzio Savoini : Le Magnétisme   p10/11

[3] Document Idem p.15

Pour marque-pages : Permaliens.

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