Entrée du Soleil en Balance

« Je choisis la voie qui conduit entre les deux grandes lignes de force. »

Après l’ Equinoxe de septembre, immergés dans l’énergie de la Balance (1) le fruit du travail achevé est récolté, nous entrons dans la période  de la « pesée », c’est-à-dire celle des comptes et des bilans.

Ce bilan est accentué par la période de transition que l’humanité traverse aujourd’hui. Le passage entre l’Ere des Poissons et du Verseau, indique un fort climat de tension entre les valeurs marquées par la dévotion (l’idéalisme pur et dur), l’émotion, le désir matériel, et la tendance à la globalisation, à l’esprit scientifique, au service, et à l’universel. L’humanité délaisse peu à peu l’eau des émotions (Poissons R.6), riche de l’expérience des profondeurs et du raffinement de la sensibilité psychique, pour aller vers l’air du Verseau (R.7), expansif, scientifique et universel. 

La question qui se pose à présent est : Quelles sont nos relations avec notre environnement, avec l’humanité humain et  les différents règnes de la nature ?  Quelle est  notre  capacité d’équilibrer la loi matérielle et la loi spirituelle ? Et comment ?

Pour le savoir, il serait temps de faire également le point, sur notre relation avec l’argent, le sexe et les lois. Ces trois secteurs forment le tissu de notre société et ont un lien direct avec l’état de la planète, et de notre humanité. En effet, la Balance est aussi un Signe de Relation, donc la question qui se pose : nos relations sont-elles équilibrées et harmonieuses?

Le Maitre Tibétain nous explique justement, que le Signe de la Balance est étroitement relié au troisième aspect de la divinité, c’est pourquoi, il est un facteur majeur, conditionnant, là où il s’agit de loi, de sexe ou d’argent.

« Les trois aspects divins sont, eux-mêmes, de caractère triple et se manifestent de trois manières ou sous trois aspects mineurs ; […] C’est par une étude de la Balance que la lumière sur le troisième aspect se fera. Le premier aspect de la volonté ou de la puissance s’exprime dans ce signe comme loi, législation, légalité, justice ; le second aspect se manifeste comme relation entre les paires d’opposés (dont les plateaux de la balance sont le symbole) et sur le plan physique, il se montre sous l’aspect du sexe ; le troisième aspect s’affirme comme énergie concrétisée que nous appelons l’argent. C’est littéralement l’or et c’est là le symbole extériorisé de ce qui est créé », en joignant l’esprit à la matière sur le plan physique. Le troisième aspect est, comme vous le savez, l’aspect créateur et l’énergie qui est à l’origine du plan tangible extérieur de la manifestation – le côté forme de la vie. » (2).

Ce processus entier est le résultat de l’activité des trois régents de la Balance : Vénus (R5), Uranus (R.7) et Saturne (R.3).

. (3) A la continuelle recherche d’harmonie, de sérénité et de gentillesse, ce signe, gouverné par Vénus sur le plan de la forme, choisit par affinité et privilégie les relations personnelles. L’Air, l’élément du Signe, soutient l’utilisation créative de l’intelligence pour comprendre quoi faire et agir en conséquence, l’attraction devient plus mentale et reliée à un projet commun.

Les justes relations, symbole de la Balance, commencent par soi- même : c’est-à-dire être soi, réussir à comprendre ses propres sentiments, ses propres émotions, et ses véritables motivations, sans mettre un masque. Être spontané demande un détachement des émotions et des attachements, quels qu’ils soient.

Uranus le gouverneur ésotérique du signe, favorise l’impersonnalité, la spontanéité, une plus grande liberté dans les relations et une disponibilité à créer de justes relations au nom du Bien Commun, en découvrant, choix après choix, l’éthique dans la vie.

Le parcours que la Balance indique est donc le passage des relations privilégiées, aux rapports justes, pour permettre de réaliser le Plan, selon les Lois de la Nature et de l’Esprit : Saturne gouverneur hiérarchique du signe en est le dépositaire.

Le point de « retournement » de la conscience, sur la Roue zodiacale, se produit sous l’énergie de Balance, au moment où l’homme pèse sa vie et se rend compte qu’une autre vie est possible. Il est donc appelé à faire usage de son libre arbitre, en opérant un choix qui le conduira à poursuivre l’évolution vers l’Esprit, ou bien à prendre le chemin de la Matière et s’y enfoncer encore d’avantage. C’est donc le moment, dans lequel l’homme, s’il opère le juste choix, s’arrête de prendre uniquement, mais commence aussi à donner, en distribuant aux autres êtres et règnes de la nature. Il devient alors un facteur actif dans le processus évolutif de la planète

La devise de la Balance : «  Je choisis la voie qui conduit entre les deux grandes lignes de force.  » symbolise l’homme qui expérimente le dualisme : dans la volonté d’exprimer en parfaite harmonie autant la voie de l’Esprit, que celle de la Matière. L’homme tend avec force vers l’âme, mais quelque chose en lui le ramène continuellement aux vieilles habitudes et désirs. Il est à la recherche d’un équilibre continu pour que toutes les parties de  lui-même puissent avancer ensemble, unissant l’Esprit et la Matière, les deux grandes lignes de force nécessaire pour parvenir à la « Voie du juste Milieu.[…]

Dans les textes de la sagesse Egyptiennes, le fléau de la balance est appelé « le Siège de la Vérité ». Le Lieu, de la « Pesée de l’âme », le cœur est pesé par la Déesse de l’Ordre et de la Loi universelle (Maat), parfois symbolisé par une plume, essence même de la légèreté du Souffle vital. Les deux plateaux doivent rester en équilibre. »

Sinon en négligeant les lois cosmiques fondamentales, l’humanité se créé un triste karma de dégénérescence, de souffrance et de conflit.

Elle doit comprendre et étudier les Lois qui régissent le monde de la conscience, la Loi de cause à effet… Le monde se maintient par l’équilibre C’est un fait que les lois du karma peuvent être considérées comme des activités équilibrantes qui empêchent la continuation de conditions de déséquilibre. Les catastrophes qui s’abattent sur un individu ont pour but, non de punir, mais de restaurer l’équilibre. Celui qui établit l’équilibre dans sa vie ne  sera pas contraint de se le voir imposer par des circonstances douloureuses. » (4)

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire