Aujourd’hui Le Soleil entre dans le Signe du Verseau, et en illumine les Sept qualités, ci-dessous également le Rituel du Verseau.
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Devise : «Je suis l’eau de vie, versée pour ceux qui ont soif».
UN
Ayant entendu le silence du Capricorne, la vie réagit avec une obéissance active, c’est-à-dire avec la Volonté de servir. Cette énergie ne s’apprend pas aux centres, mais se propage dans les champs, dans les espaces, dans les intervalles comme l’eau irrigue, ce qui nourrit les semences. Elle descend d’en haut, parfois comme une pluie, parfois comme une rosée, parfois, elle est comme un torrent. Elle se perd dans le sol et l’alimente, c’est-à-dire le sert.
DEUX
Le mouvement de la vie, vertical et alterné en Capricorne, acquiert ici les ondulations propres de l’eau, oscillant entre le haut et le bas, mais capable de transmettre l’énergie dans un sens horizontal. Son mouvement est deux fois double : la ligne supérieure est subtile et décentralise, l’inférieure est plus concrète et centralise. La première répand et sert les autres, la seconde rappelle à elle-même, à la source.
De cette alternance horizontale naît un premier effet : la propagation alterne dans le plan horizontal, c’est-à-dire l’expansion et la contraction de la pulsion énergétique. C’est le principe qui met en mouvement les organes respiratoires (Le Verseau est un signe d’air), capables d’assumer la vie de l’espace environnant et de la restituer utilisée et transformée.
Le vrai Service consiste en cet échange entre l’intérieur et l’extérieur, dérivé et causé par la descente et l’élévation du Capricorne. Les deux mouvements, l’alterné et l’oscillant, se combinent entre eux dans une croix dynamique, traversée par deux vibrations qui sont transmises dans l’espace dans toutes les directions.
TROIS
Le service du Verseau est rendu à la communauté globale, mais poursuit l’objectif spécifique fixé par le Capricorne pour le cycle annuel. La troisième qualité du Verseau établit les doses d’énergie vitale versées aux assoiffés : à chacun sa part, ni plus, ni moins. La pénurie ou l’abondance, effets du déséquilibre entre donner et recevoir, ne dépendent pas du mouvement régulier de la vie, mais des obstacles interposés à son écoulement. En réalité, les doses originaires sont conformes aux exigences, selon la grande Loi d’économie qui régule les échanges universels ; les inégalités, partout dans le monde, proviennent de l’utilisation incorrecte de l’énergie. Qui retient trop pour lui-même soustrait aux autres et transgresse le précepte du service du Verseau.
QUATRE
Chaque vague cache en elle deux points nodaux, les seuls qui soient vecteurs de la propagation de l’énergie sans jamais osciller. Ils sont les pierres angulaires de la beauté créative de ce mouvement, auquel ils assurent, par leur apparente immobilité, calme et équilibre. Leur stabilité est bouillonnante de vie et régit tout le dynamisme de la vague et en détermine le parcours. Dans le cycle annuel, ils correspondent aux deux équinoxes, ce qui en met en lumière la parfaite équité et le même rapport mutuel.
La double vague du Verseau révèle également un autre équilibre : l’inférieur imite le supérieur et en répète exactement les phases. Lorsqu’il a finalement imité le sens également où l’énergie se propage, en décentralisant dans une phase et en centralisant dans l’autre, les deux oscillations se fondent en une seule, et le Service est conclu.
CINQ
Deux sont les vagues, deux sont les translations horizontales. En outre, l’eau de vie oscille de haut en bas, comme chaque mouvement aquatique. Le service est donc dualiste, et génère un pluralisme symétrique et coordonné.
La cinquième qualité s’affirme ici avec puissance pour la première fois, dans la seconde phase du cycle annuel du soleil, et impose sa loi. Les ondes et les vibrations respectent une seule loi, mais avec une infinité de variations exécutives.
Les services sont innombrables, ainsi que les manières de servir. Chacun peut verser l’eau aux l’assoiffés, à sa propre manière, et l’eau de vie est aimantée de qualités infiniment différentes, de telle sorte qu’elle répond à tous les besoins.
Si le Capricorne dicte le but et fixe le programme, le Verseau, par obéissance, met en mouvement ce principe exécutif solaire par lequel sont construites les formes, utilisatrices et transformatrices de l’énergie divine.
De par ce que l’on vient de dire, il est clair que le Verseau centralise le pouvoir de manifester du cinquième Rayon, qui diffuse, divise, partage sans égratigner la réalité de l’Un, et génère des oscillations contrôlées dans les formes.
SIX
L’activité de ce signe reste unitaire, malgré son évident et multiple dualisme. Le Service, libre dans ses formes et dans ses aspects, vise à un seul but, d’où il jaillit : le Bien commun. Ces quelques mots suffisent à comprendre la puissance du concept. Le Bien commun est la seule source de l’eau de vie, laquelle y revient après avoir été versée, comme toutes les eaux du monde reviennent à la source d’où elles jaillissent.
Le cycle se complète toujours de façon continue, l’Eau est donc versée sans relâche et le Vase duquel elle déborde n’est jamais vide. Il existe une Communion de Serviteurs, qui apportent l’eau et la versent aux assoiffés.
SEPT
Toute l’énergie du Verseau est contrôlée et régulière. Il n’y a pas de gaspillages, rien ne vient perturber l’irrigation équilibrée et dosée de l’espace. L’eau de vie descend de bassin en bassin, de niveau en niveau selon une progression proportionnée. La même chose vaut pour son reflux, phénomène typique et familier des vagues, lorsque, à la fin du voyage, elles s’écrasent contre un rivage ou une limite. Le fait est si général et connu qu’on peut affirmer que l’unique ou le principal objectif des limites, qui toutefois sont une illusion, est de forcer l’eau de vie à retourner d’où elle vient, en fermant son cycle d’utilité.
Nous voyons en ceci le rituel sacré du Service, qui se propage et se transmet vers toutes les frontières, même les plus reculées et subtiles, mais lorsqu’il les atteint et les touche, il récupère immédiatement ses valeurs et retourne au Cœur parfait qui l’envoya en mission dans l’Espace.
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« Ici et partout « , nous relions le lieu de l’œuvre aux régions extrêmes de l’Espace,
Afin que le Temple grandisse et soit comme une étoile.
Nous traçons les sillages de feu qui l’unissent aux constellations,
Car notre travail célèbre la communauté naissante.
Rayons de nous aux étoiles – Rayons des étoiles à nous
Nous ouvrons des canaux à l’énergie stellaire, afin qu’elle descende et
s’écoule dans toutes les parties de l’Œuvre.
Quel sera notre Canon, la mesure fondamentale ?
Quelle suprême unité de mesure régulera notre travail ?
« Que ce Canon soit l’Infini
Que ce Canon soit le Point ».*
*Document « Reconstruire le Sanctuaire de la Vie Humaine » p.7