Nous publions un extrait du travail du groupe Urusvati France www.institut-urusvati.org qui est basé sur le texte de la Construction du Temple en Poissons (voir Pleine Lune des Poissons 2014) et sur l’article Douzième signe du Zodiaque: Poissons.
« Je quitte la demeure du Père, et en revenant, je sauve »
La note raisonne, les Etoiles sont appelées à travailler à une nouvelle Transparence.
Le Deux diffuse son Amour afin de préparer l’humanité au grand sacrifice. Le Six guide son cœur vers les hauteurs en une puissante Inspiration, l’invitant à travers une Vision Unifiée à la Communion avec le Christ.
La tâche ou le service de tous et de chacun durant ce mois est orientée vers la préparation, la purification, et l’éclaircissement du champ terrestre (sur les trois plans). Ceci, afin que la conscience et le cœur de l’humanité accueillent les nouvelles énergies du printemps, et permette au plus grand nombre « d’accueillir » le Christ (le Maître) dans le cœur, pour ensuite faire face, dans d’Unité, la Communion, l’Amour et avec Courage, aux futures tempêtes qui placeront l’humanité devant des choix importants.
* Il est intéressant de noter que le Mercredi des Cendres a lieu au moment ou le Soleil voyage à travers les Poissons. La providence voulu que le pape Grégoire le grand, décida de rajouter quatre jours au Carême pour obtenir 40 jours de jeune et de pénitences (en dehors des dimanches), avant la célébration de Pâques, cela est devenu le Mercredi des Cendres. Mercredi, le jour de Mercure, indique le Rayon 4, qui ouvre les portes pour commencer un chemin de renoncement, (dont le symbole est la Croix et le Carré) et à tout ce qui est ancien ; les cendres (par le feu) indiquent l’action sous-jacente du premier rayon dans sa fonction de consumer. C’est le Mercredi des cendres, chez les Chrétiens, que débute le chemin de conversion, c’est-à-dire de retournement du cœur, pour entrer en Résonance avec le Christ et la Hiérarchie au moment de Pâques et à l’équinoxe du Printemps.
Pour obtenir les cendres, on brule un vieux buis desséché (l’ancien) de l’année précédente, le feu qui brule suggère l’amour de l’Un qui détruit ce qui ne sert plus, et est cristallisé. Ensuite l’imposition de la cendre se fait soit sur le front, ou sur le dessus du crâne, par un signe de la Croix. Car c’est sur l’ancien purifié et consumé que renaît le nouveau. Ce rituel, jusqu’à Pâques, pour les Chrétiens, comme pour les collaborateurs des Etoiles est un chemin commun, une invitation au « retour dans la maison du Père, et en revenant, sauver ».
Aujourd’hui,
Un groupe de pèlerins se forme,
Selon une Intention commune,
S’offrent en Sacrifice,
Reflétant sur Terre,
Les étoiles du Ciel,
La présence de la Hiérarchie.
Dans l’inspire et l’expire, dans un souffle unique, les pèlerins deviennent Un avec l’Intention divine et inspirent le feu de l’Espace dans le Calice, qu’ils déversent dans le cœur de l’humanité, au cours du nouvel expire. La danse des âmes se déploie, elles tissent leur part du voile de la Mère, d’une multitude de fils de Lumière. Elles tissent sur le plan mental, la beauté, l’harmonie, et la symétrie vivante de l’ouvrage, qui peu à peu dissipent les brumes et les illusions du monde des hommes. Coopération étroite entre tous les frères de Groupe, qui comme un seul Chœur, participent à ce tissage de Feu divin.
Ainsi, s’accomplit l’œuvre de Rédemption,
Jour après jour, année après année, d’éternité en éternité.
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Poissons – Les Ouvriers sont contents. En accord, ils travaillent et chantent.
L’alignement avec les énergies divines du précédent signe est effectif : la préparation des sillons de la Terre a reproduit les canaux du Ciel. La présence divine a donné sa bénédiction, en se déversant dans le terreau. Voici la seconde phase qui commence, celle où l’on creuse au plus profond de l’Etre pour établir La Pierre qui soutiendra l’ensemble de l’édifice.
Les deux aspects de la Croix, symbole christique par excellence, s’expriment tour à tour : Immanence et Transcendance. Dans le Verseau, les sillons de l’Immanence appelaient la descente de la Présence à l’horizontal. Dans les Poissons, le travail immanent laisse la place à la recherche du secret de la Matière, le Cristal enfoui sous les couches de la Terre (l’atome ultime de la personnalité) afin d’y planter la graine recueillie du travail futur : c’est une descente verticale dans l’En-Soi pour appeler à la descente de la Transcendance initiatique.
Là, le Christ cosmique, le Guide appelé aussi l’Initiateur, principe du 2ème Rayon (à ne pas confondre avec le Maître Jésus), pourra descendre pour apporter l’Initiation, faisant vibrer le cristal magnétique au cœur de l’Etre.
Tout comme le Carême des chrétiens commence au Mercredi des Cendres alors que les déguisements de Mardi Gras sont tombés au sol, tout comme le disciple travaille sur lui-même pour préparer le terrain de la futur venue, c’est l’introspection psychologique, individuelle et de groupe, qui vise au retrait symbolique des différentes couches de la personnalité, de ces masques que l’on retire, autant de personae posées sur le visage, autant de rôles et de postures sociales qui doivent s’écarter, jusqu’à la descente dans le cœur de la chair pour réveiller la racine pure de l’être.
Le danger est réel, les Poissons sont doubles : il ne s’agirait pas d’être dans l’excès et la contrition, dans l’ascèse mortifère de l’introspection tout comme, au niveau du groupe, les Constructeurs veillent à ne pas creuser trop profond jusqu’aux cavernes sombres qui doivent rester là où elles se trouvent, sous peine de fragiliser le futur édifice : le motif et la démarche doivent rester purs, le travail ne doit pas être égocentrique et centré sur sa propre personne mais servir le Bien Commun.
La préparation de soi, l’introspection pour trouver les justes motifs et la bonne intention, l’alchimie intérieure ont un but ; on ne creuse pas pour creuser jusqu’au noyau de lave de la Terre mais suffisamment pour ancrer le travail futur jusque dans la Matière, en la respectant tout en nous respectant, avec fermeté mais bienveillance. Le cristal est trouvé lorsque le disciple est prêt à le trouver.
Dans le Système, chaque vertex, après avoir médité l’action de son sommet dans l’Etoile immanente, le réceptacle prêt, c’est à la position de l’Etoile transcendante de jouer son rôle pour s’infuser dans l’énergie horizontale. La Terre Intérieure devient le Cristal secret et apparaît la Pierre Philosophale, clef des véritables opérations futures.
Le Maître initiateur peut officier.
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Poissons – Le douzième travail d’Hercule : capture des bœufs de Geryon (*)
Dans la Chambre du Conseil sacré, Celui qui préside révélait à l’Instructeur la Volonté de Ce qui Doit Etre.
« Il est perdu et retrouvé, mort et cependant vibrant de Vie. Le serviteur devient le sauveur et retourne à sa demeure. »
L’Instructeur réfléchit, puis appela Hercule. « Tu es maintenant devant la dernière Porte. Un travail reste encore à accomplir avant que le cercle ne soit complet et que la libération ne soit atteinte. Rends-toi au lieu ténébreux appelé Erythée où règne la Grande Illusion, où Géryon, le monstre à trois têtes, trois corps et six mains est seigneur et roi. Il détient illégalement un troupeau de boeufs roux que tu dois conduire à notre Cité Sacrée. Méfie-toi d’Eurytion, le berger, et de son chien à deux têtes, Orthros. » Il fit une pause. « Je puis te donner un avertissement », ajouta-t-il lentement. « Invoque l’aide d’Hélios. »
Par la douzième Porte, le fils de l’homme qui était aussi fils de Dieu, s’en alla ; il partit à la recherche de Géryon.
Dans un temple, Hercule fit des offrandes à Hélios, dieu du feu solaire. Il médita pendant sept jours et une faveur lui fut alors accordée. Un calice d’or tomba sur le sol à ses pieds. Il sut en lui-même que ce brillant objet lui permettrait de traverser les mers pour atteindre le pays d’Erythée. Il en fut ainsi. Protégé par le calice d’or, Hercule vogua à travers les mers agitées jusqu’à Erythée, et débarqua sur la plage de ce lointain pays.
Peu de temps après, il trouva le pâturage où paissaient les boeufs roux.
Ils étaient gardés par leur berger Eurytion et par le chien à deux têtes, Orthros.
Quand Hercule s’approcha, le chien s’élança en avant comme une flèche vers sa cible et se jeta sur lui grognant horriblement, ses crocs découverts claquant avec férocité. D’un seul coup, Hercule abattit le monstre. Alors Eurytion, effrayé par le brave guerrier qui se tenait devant lui, le supplia de lui épargner la vie. Hercule accéda à sa requête. Poussant les boeufs roux devant lui, il se dirigea vers la Cité Sacrée.
Il n’était pas allé très loin quand il aperçut, au lointain, un nuage de poussière qui grandissait rapidement. Soupçonnant Géryon de s’être lancé à sa poursuite, il lui fit face. Ils se trouvèrent bientôt l’un en face de l’autre. Soufflant et crachant feu et flammes de ses trois têtes à la fois, le monstre arrivait sur Hercule.
Géryon lança un javelot qui faillit atteindre Hercule, mais ce dernier, s’écartant avec agilité, évita le trait mortel. Tendant son arc au maximum, il tira une flèche qui sembla brûler l’air quand il la décocha et qui pénétra dans le flanc du monstre, ceci avec une telle force que les trois corps du féroce Géryon furent transpercés. Avec un gémissement désespéré, le monstre vacilla puis tomba pour ne plus se relever.
Hercule conduisit alors le troupeau roux vers la Cité Sacrée. Ce ne fut pas une tâche facile. A maintes et maintes reprises, quelques boeufs s’écartèrent et Hercule dut laisser le troupeau pour aller à leur recherche. Conduisant ses animaux, il traversa les Alpes et alla en Italie. Partout où triomphaient les puissances du mal, il leur portait un coup mortel et rétablissait l’équilibre en faveur de la justice. Quand le lutteur Eryx le provoqua, Hercule l’envoya si violemment à terre qu’il y resta. Quand le géant Alcyone lui lança un rocher qui pesait une tonne, Hercule attrapa celui-ci avec sa massue et le rejeta vivement pour tuer celui qui le lui avait lancé.
Il lui arriva de s’égarer, mais toujours il retournait en arrière et reprenait son voyage. Bien que fatigué par tant de travail, Hercule fut enfin de retour. L’Instructeur l’attendait.
« Sois le bienvenu, ô fils de Dieu qui es aussi fils d’homme. Le joyau de l’immortalité est tien. Par ces douze travaux, tu as vaincu ce qui est humain et endossé le divin. Tu es revenu à la demeure pour ne plus la quitter. Sur le firmament étoilé, ton nom sera inscrit, symbole de la destinée immortelle des fils des hommes qui luttent. Les travaux humains sont terminés, tes tâches cosmiques commencent. »
De la Chambre du Conseil, vint une voix qui disait : « C’est bien, ô fils de Dieu. »
(*) extraits des Travaux d’Hercule d’Alice Bailey
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Le Temple de la Nature – Poissons (*)
Dans l’attente de l’ensemencement, joyeusement unis,
les travailleurs, en groupe, contemplent le futur.
Avec amour-sagesse, le terrain est préparé
afin qu’il soit le garant de la récolte.
Défriché, trempé, morcelé,
avec une nourriture adéquate et enrichie d’énergies
il sera une base sûre et aussi la victoire.
Il creuse et descend jusqu’au niveau adapté,
là où sera déposé le trésor éclatant.
L’Agriculteur, radieux centre harmonique,
perpétue le divin acte créateur :
avec volonté–pouvoir, ici et maintenant,
il jette les semences vivantes dans la terre fertile.
Finalement, la semence s’abandonne
au sein de la Terre-Mère…
Mais soudainement comprend son sort :
« elle est descendue dans la terre,
non pas pour prendre, mais pour donner ».
elle renoncera donc à elle-même
pour que d’autres vivent d’elle,
dans l’Espace sacré, là où rien ne se disperse,
mais où tout se transforme et se glorifie.
« Si la semence ne pourrit pas dans la terre,
la nouvelle plante ne naîtra pas » dit le Christ.
Cherchons dans le cœur le sceau de cet Ordre.
« C’est seulement lorsque l’on aura tout donné
que l’on pourra recevoir ».
(*) extrait du texte d’Urusvati Italie « Le Temple de la Nature »