Buts 2.5-5.2

Aujourd’hui Vénus (R.5) se trouve en conjonction avec Jupiter (R.2) et nous allons célébrer cette conjonction en nous référant aux Buts Lointains.

Ces Buts « furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise. » [1]

Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :

  1. Restauration des Mystères
  2. Retour du Christ
  3. Initiation de Groupe
  4. Imitation de la Hiérarchie
  5. Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
  6. Nouvelle Religion mondiale
  7. Ordre, Restauration du Plan

et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )

Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.« 

Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.

Nous publions donc des extraits des commentaires de  ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :

 2.5. Connexion de toutes les fonctions du Groupe

La signification de la rencontre entre le Deux et le Cinq n’est pas difficile à comprendre. On la voit prendre place partout. Voici le monde, l’Octave, qui est le Deux et contient les formes qui sont apparues au travers de l’intervention du Cinq, qui fournit le dualisme dont l’énergie a besoin pour se revêtir d’une apparence.

Dans le Groupe existent de nombreuses pluralités, toutes tirant leur origine du Cinq et de sa magie constructive, et ces pluralités en produisent d’autres, puisque c’est leur objectif. Une telle profusion de qualités actives (ou d’activités qualifiées) ne cause, cependant, aucun morcellement puisque le Deux en prend soin grâce à sa capacité illimitée, qui est la tolérance aimante.

Si nous pensons le Groupe comme un ensemble de fonctions distinctes mais non séparées, ou comme une structure de Vertex, la compréhension intellectuelle de son ensemble est facilitée, car cela permet de décrire une à une les différentes tâches. C’est ce que nous sommes en train de faire dans ces pages, vouées à présenter au lecteur une vision ordonnée du Système et des Buts lointains.

Ceci est utile, mais non sans danger, car la pensée séparative et analytique est toujours encline à tout interpréter à sa manière, et à le réduire à un simple agrégat d’éléments isolés et non communiquant. Toutefois, les avantages d’une bonne investigation rationnelle sont considérables et on ne peut y renoncer sans dommage. Nous devons donc suivre cette piste, mais à la condition que nous n’oublions pas la circulation continue de l’énergie primaire entre tous les organes qui composent le Système.

Les dernières propositions concernent précisément le rapport entre le Deux et le Cinq, qui possède aussi en son sein la règle pour empêcher de possibles dissipations.

Une autre façon de comprendre la nature de cet intervalle est la contemplation du firmament, ce qui amène à des considérations identiques aux précédentes, et en même temps aide à échapper au piège d’une illusion séparative. La voûte étoilée est indéniablement unitaire parce qu’elle est unique : il n’y en a pas d’autres. Son apparence, cependant, donne lieu à des concepts dangereux, entretenus par beaucoup de gens. Les lumières des étoiles sont isolées et si éloignées les unes des autres, qu’elles peuvent suggérer avec une force persuasive que la création toute entière manque de vraies possibilités de communion, ou bien que c’est la plus difficile des conquêtes ou même qu’elle n’est pas naturelle. Une analyse des sensations produites sur les spectateurs par cette merveille nocturne trouve en eux, à la fois la stupéfaction devant l’infinité de la scène, et le regret pour ces distances qui excluent toute approche, rencontre et échange.

Le ciel étoilé est le plus magnifique symbole de l’intervalle 2.5 et cela vaut la peine de mieux l’examiner.

Le ciel étoilé fascine et effraie. Il attire et repousse. Il emplit d’angoisse le cœur sensible, qui voudrait l’explorer, mais qui, en même temps, se sent impuissant, mal conseillé en cela par la raison. Toutefois chacune de ces sources de lumière, si éloignée soit-elle des autres, est visible depuis toutes les autres. Ceci est une incontestable vérité. Depuis n’importe quel corps céleste, tous les autres peuvent être vus (la seule question est d’avoir les bons moyens à disposition, car il n’y a aucun obstacle naturel) seules les perspectives changent. Ainsi des sillages de lumière relient chaque étoile à toutes les autres et, comme leur nombre est très grand ou illimité, ces fils lumineux forment un tissu sans brèche, sans rupture dans leur continuité. (À cet effet, voir ce qui est écrit et dessiné au sujet du Vertex 1.6).

L’univers stellaire semble fait de solitude désespérée alors qu’il est une réalité vivante en parfaite communion.

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Le firmament, qui est l’environnement naturel dans lequel nous vivons, exprime donc à merveille la Fonction du Vertex 2.5 : accueillir les créations multiformes de la cinquième émanation divine sans succomber à l’illusion de la séparation, génératrice d’une obscure descendance d’erreurs. Le Fonctionnaire qui est chargé de cette tâche fera bien de concentrer son attention entre les espaces qui semblent séparer les diverses activités, au lieu de se concentrer sur leurs différences formelles ; tout comme celui qui aime les profondeurs du ciel nocturne, et admire encore plus que les étoiles individuelles, les abysses spatiaux qui s’ouvrent entre elles et vibrent de vie et d’énergie. C’est une grande leçon de vie, qui mène de l’irréel au réel et de la mort à l’immortalité.

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Le lecteur est invité à comparer ces quelques pages avec celles qui illustrent les Vortex 1.6 (déjà cité) 2.6 et 5.2, pour les analogies qui les relient. Mais le Vertex 2.5 a pour mission l’étude de toutes les relations très complexes qui font du Système et de son Projet une réalité unitaire, vivante et palpitante.

5.2. L’Institut du Cœur 

Si la relation 2.5 indique la capacité infinie de l’Amour spatial à contenir les créations formelles illimitées du cinquième Principe, son opposé symétrique est et représente la capacité de ramener chaque séparation à l’unité essentielle. Telle est la Fonction et telle est l’intelligence du Cœur. La grande cinquième race humaine, la race Arienne, a la tâche d’exalter et d’exprimer le mieux possible le principe mental et cependant, aussi loin qu’elle soit encore du sommet de son pouvoir, les civilisations qu’elle a produites témoignent du pouvoir croissant du Cinq.

La science concrète est une gloire de l’humanité, qui brille au cours des siècles, et elle est le fruit du développement intellectuel, qui se rapporte au cinquième Principe. C’est une évolution attendue, inévitable et juste, mais elle a entraîné des erreurs et des souffrances qui auraient pu être évitées si le Cœur, et non seulement le cerveau, avait reçu l’attention et le soin qu’il mérite. L’enseignement de l’Agni Yoga, qui rappelle précisément cette vérité, fait allusion à la nécessité d’une fondation humaine, jusqu’à présent absente et même pas imaginée, appelée « Institut du Cœur ». Quand cela sera établi, et que le Cœur sera étudié non plus seulement comme une pompe (remplaçable), mais comme un organe capable d’aimer et de comprendre l’Infini, de nombreux chemins salutaires, innovateurs et décisifs seront ouverts au progrès humain.

Dans cette situation, tout mouvement, même d’importance secondaire, qui tend vers ce but sera certainement positif et encouragé d’en Haut.

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Le Vortex 5.2 montre la voie, dans la mesure où il exprime la science (5) de l’espace, conteneur universel (2). Cela est bien exprimé dans son titre. Ce n’est pas le seul Vortex du Plan qui vise ce but, mais on peut dire que c’est le plus adapté à décrire et à réaliser la Fonction qui lui revient. On peut lire en lui l’établissement d’une discussion entre la tête (5) et le cœur (2), dont il fait une synthèse.

Il ne s’agit pas, pour le Groupe, de travailler aux fondations d’une école mondiale ou d’autres assemblées humaines consacrées à l’étude du sujet sans doute le plus méconnu de cette époque. Ce seront peut-être des développements successifs qui indiqueront chez l’homme l’entrée dans des conditions de vie et de conscience bien plus élevées qu’aujourd’hui. Pour l’instant, nous reconnaissons simplement le besoin de doter ce vaste programme d’ouvertures, appelé ici « Plan du Système », d’un organe de contrôle, d’étude et d’exploration des ressources illimitées du cœur. C’est la haute fonction confiée au Vertex 5.2 avec la nécessaire contribution des autres, car on ne peut pas imaginer qu’une énergie puisse être absente ou étrangère quand des sondes spatiales sont lancées vers l’Infini.

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De par sa nature, le cœur est connecté à tous les Rayons et à leurs relations mutuelles. Avoir assigné à cet « Institut » intérieur la tâche d’être la synthèse entre le Cinq et le Deux ne doit pas nous faire oublier que le cœur fonctionne toujours en régime d’union, d’harmonie et d’infinité, et que pour cette raison, il est présent dans tous les secteurs de la vie et du travail humain. Dans ce contexte, ce Vertex est chargé de l’étude de la grande capacité de résolution du cœur ; mais ce n’est pas le cœur lui-même qui vit et réside partout où il y a un centre de vie et de pensée synthétique, quelle que soit son expression numérique.

Les bases pour commencer une si noble entreprise, pourtant limitée à la compétence du Système, sont indiquées clairement dans les Enseignements anciens et récents ; mais tout reste à faire, si l’on souhaite ériger la structure d’un tel « Institut », que l’humanité ignore et accepterait avec difficulté. La mission du Vertex 5.2 serait extrêmement disproportionnée sans l’aide des autres – ici, nous voyons clairement combien est irremplaçable la collaboration et grande sa valeur.

Si la coopération est une règle qui est valable pour tous, le sommet 5.2 l’applique dans son travail. Pour commencer à mettre les bases futures de cet Institut dans le Groupe et dans son Plan, ce fonctionnaire devra s’oublier lui-même et disperser ses propres actions dans l’action générale du tout. De cette manière il découvrira sa Fonction dans toutes celles des autres et lui-même dans ses frères.

Ainsi fonctionne le cœur et ainsi enseigne – t’il. Comme il a été dit, un jour il aura un Centre, formel et concret, et peut-être même un Siège général dans quelque région du monde ; mais pas avant qu’un nombre suffisant d’hommes ait appris que sa juste place est là où un cœur humain palpite, ce qui revient à dire : « Ici et partout ».

 

[1]. Extrait de l’Introduction du  document « Les Buts Lointains » d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).

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