Conjonction héliocentrique Terre-Alcyone (Pléiades)

Le 22 novembre de chaque année, sur la ligne qui passe entre le Signe du Scorpion et celui du Sagittaire (perspective astrologique), on voit se profiler dans le Firmament (perspective astronomique) une direction fondamentale entre les Centres solaires et cosmiques : cette Donnée est le degré de la révolution orbitale de la Terre, qui la voit alignée entre le Vulcain central du Soleil et l’autre « Soleil central »  Alcyone [1] des Pléiades – qui selon la Tradition ésotérique est l’Origine et le pivot central des Sept Systèmes solaires (le Septénaire cosmique) dont le nôtre fait partie.

Notre Terre, vue du Soleil, vole donc dans le champ céleste qualifié par les étoiles du Taureau, étant l’amas ouvert des Pléiades, une ‘partie’ (au sens formel de contenu et d’essence) de cette constellation. Les étoiles de l’Animal astral qui « charge et attaque » indiquent comme Sources cosmiques de Lumière : l’impétuosité rythmique du Feu. Le Taureau est Horus, fruit de la relation entre Isis et Osiris, le Fils sans cesse désiré et « comparé » au Chasseur de Lumière Orion, l’Osiris céleste, avec sa divine Épouse Sirius/Isis, le Soleil des Soleils.

C’est la partie la plus belle et la plus rayonnante du Ciel, la demeure des Étoiles primaires :                                                                                

Notamment, le Chariot lumineux des Pléiades, conduit par l’étoile centrale Alcyone, file comme une flèche entre les éclairs cosmiques du Taureau et les éclaires « initiatiques » du Bélier céleste, une constellation et un autre Animal sacré et impétueux qui donne encore son Nom au Premier secteur ou Signe des coordonnées célestes, au Début, bien que ses étoiles ne soutiennent plus (par le phénomène de la précession des équinoxes) le « premier jour du printemps », maintenant Alcyone est aligné entre les étoiles des Poissons et du Verseau (la « Nouvelle Ère » ). Les sources de la Tradition identifient les Sept sœurs, comme les Astres du Printemps. (Du latin Vergiliae).                                              

 

Cette forge primaire d’étoiles est indiquée dans les textes théosophiques comme le groupe central du système d’astronomie sidérale, se référant à une rotation de Sept Systèmes solaires incluant le nôtre, (l' »univers local »), autour de l’étoile Alcyone définie comme « le point central duquel, et dans lequel le Souffle Divin, le Mouvement divin, œuvre sans cesse pendant le Manvantara » (la manifestation). Rotation qui s’accomplit tous les 250.000 ans, cycle inconnu de l’astronomie ordinaire et significativement en résonance (la base est le 25, Nombre qualitativement associé à la valeur de la Substance, la mère de la manifestation ») à la fois avec la révolution autour du centre galactique, (250 millions d’années), et le cycle précessionnel d’environ 25.000 ans de notre Terre, appelé à l’origine justement  « la grande année des Pléiades. »

Pour souligner l’intégrité substantielle réalisée dans l’univers depuis et dans ce Centre Cosmique, voyons maintenant les échanges directs et réciproquement tissés avec les autres vies splendides et insondables qui informent les Feux stellaires, les plus proches du Soleil Alcyone, des unions d’énergies, ou épousailles célestes qui engendrèrent, en suivant ces textes, cette flamboyance du ciel que nous appelons système solaire :

« Le Soleil (‘c’est-à-dire le système solaire) a Alcyone, dans les Pléiades, le centre de son orbite. »

Nous apprenons que les Pléiades constituent le véhicule de manifestation du « Troisième aspect » (Substance-Apparence) d’un Grand Être cosmique qui, avec la Grande Ourse (Premier aspect : Esprit-Vie) et la Petite Ourse (second aspect : Âme -Qualité) et grâce à la direction « locale » de Sirius (reflet du Second aspect), donnèrent son Origine aux Sept Systèmes solaire dont le nôtre fait partie. La Grande et la Petite Ourse, les Pléiades, avec Sirius, le point intermédiaire de focalisation, construisent la Triade spirituelle qui gouverne l’activité cyclique en spirale de notre système solaire :

« Les Pléiades sont la source d’énergie électrique de notre système solaire, comme notre soleil représente le cœur, ou aspect amour du Logos (Qui à Son tour est le Cœur de Celui Dont Rien Ne Peut Être Dit), de sorte que les Pléiades sont l’opposé féminin de Brahma. Ce sont les mères des sept aspects de la vie formelle et les ‘épouses des sept Sages de la Grande Ourse’. Elles sont reliées à l’aspect Mère qui nourrit le Christ enfant. »[2]

Les énergies des Pléiades, qui animent toute la matière de l’Univers ‘local’, sont donc en relation avec l’Intelligence active de notre Seigneur ou Logos solaire, et particulièrement l’étoile Alcyone qui en est l’Origine, l’aimant central de la Substance solaire, le créatif « centre de la gorge » cosmique.

Dans l’Enseignement Alcyone est appelé, « l’étoile de l’Individu » ou « l’étoile de l’intelligence« , elle est reliée à l’humanité via le Verseau, le Signe source du Service universel.

Une autre note fondamentale inhérente à Alcyone et au Groupe sidéral auquel il appartient, est celle de la centralité qui se réfère à son identité essentielle avec la constellation du Taureau : les Pléiades « sont de nature plus ‘taurine’ que le Taureau lui-même », elles occupent le centre du Taureau, et « le Taureau est considéré comme le groupe central de la Voie Lactée ». Elles marquent symboliquement l’épaule de l’animal qui « charge en avant, et révèle sans cesse et de façon stable, le Plan sublime et splendide de Dieu, le but qui tend à l’évolution. »

Dans le livre de Job, on mentionne : « Noues-tu les liens des Pléiades? ou « défais-tu la ceinture d’Orion? » (Job) 38.31. « Dans le mystère de cet influence et dans le secret du soleil de Sirius se trouve cachés les faits de notre évolution cosmique, et par conséquent, de notre système solaire »[3].

Ces mots semblent révéler que « les Pléiades sont le symbole de l’âme autour duquel tourne la roue de la vie ».

Le symbole associé à ce magnifique faisceau de rayons stellaires est la colombe : dans les sculptures et dans les peintures égyptiennes, parfois les Pléiades sont représentées par une colombe avec les ailes dépliées sur le dos du taureau ;  » la colombe était consacrée à Vénus, la Déesse née de l’écume de la mer, et plus tard, elle devient le symbole de l’Anima Mundi chrétien ou le Saint Esprit » , le « Troisième Aspect » de la Triade avec Le Père-Esprit et le Fils- Conscience : le Principe de la Mère- Substance.

Les Pléiades sont pour Sirius, ce que la Terre est pour Vénus, et la personnalité pour l’Âme :

« …dans un sens particulier et ésotérique, le soleil Sirius et les Pléiades ont une étroite relation réciproque. C’est une relation analogue à celle du mental inférieur par rapport au mental supérieur. L’inférieur est réceptif, ou négativement polarisé vis-à-vis du supérieur. Sirius, qui est le siège du mental supérieur et mahat (ainsi qu’on l’appelle, ou mental universel), entre en manifestation dans notre système solaire par le canal des Pléiades. C’est presque comme si un grand triangle d’énergie mahatique était ainsi formé. Sirius transmet l’énergie à notre système solaire via « ….la septuple Mère qui couve, la constellation d’argent, dont la voix est comme le tintement d’une cloche et dont les pieds légers effleurent le sentier radiant entre nos mondes et les siens« , (le Chariot des Pléiades se trouve sur le sentier radieux de l’Écliptique). A l’intérieur du système solaire, il existe une intéressante correspondance à cet échange cosmique dans la relation entre le schéma de « Vénus, la Terre, analogue au sentier qui relie le manas [Mental] supérieur et inférieur, et qui est construit par le Penseur durant le processus de l’évolution ».[4] »

Enfin, il semble significatif de rappeler les noms, avec lesquels Alcyone était anciennement connu : pour les arabes, il est Al Wasat, la Centrale (la Poule céleste avec ses poussins), les Babyloniens l’appelèrent Temennu, la première Pierre (la pierre angulaire de leur temples), les Kimah chaldéens, le Sceau Immortel, le Pivot, et pour les Hindous Amba, la Mère. Le premier ‘nakshatra’ de l’astrologie indienne est centré sur l’étoile Alcyone et sur les Pléiades qui portaient le nom de Krittaka (les « couteaux » en sanscrit), « les étoiles du feu » nourrices de Kartikeia. Le Dieu indien de la Guerre, le Général des Armées Célestes (identique à l’Archange Michel, le « Chef des Légions Célestes »), est symbolisé par une flamme et gouverné par Agni, le dieu du feu sacré.

L’enseignement les identifie non seulement avec la constellation du Taureau, mais les associe aussi au Dragon/Dragonne et au Capricorne : les Pléiades, les « sept sœurs » dans la cosmologie de nombreux peuples, qui étaient aussi appelées par les Australiens aborigènes les Makara, les « crocodiles », nom hindou donné à l’astérisme du Capricorne.

En résumé, à cette date du 22 novembre, le Soleil, à travers le viseur de la Terre, regarde son Origine et, symétriquement, entre les deux Soleil centraux, notre Planète bleue relâche dans le Système une dose de lumière originale, cosmique.

Alcyone, l’Aimant central de la Substance solaire, est cette Mère qui tisse le Voile en tressant des nœuds de Lumière, le prodigieux fil d’argent qui unit les mondes :

« Le Souffle devient une pierre ; la pierre une plante ; la plante un animal ; l’animal un homme ; l’homme un esprit ; et l’esprit un dieu. »

Le Disciple solaire sous-tend à Sa douce influence et libère une dose de Lumière cosmique pour la réalisation de l’Intention divine.

Célébrons-la avec toute notre ferveur et amour, à travers les justes formules créatrices mentales.

Le Troisième Rayon à travers l’alignement avec ALCYONE irradie et répand dans l’Espace un septénaire de Semences :

3.3 « J’illumine l’Intention Planétaire »

à laquelle répondent les six Frères :

3.1 J’active les contacts égoïques

3.2 Je trace la voie initiatique

3.4 Je conduis et règle le progrès de groupe

3.5 Je planifie les rythmes et les cycles de l’avancée

3.6 J’alimente le Feu sacré

3.7 Je recherche le dialogue avec l’Infini

Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu,
Que la lumière afflue dans la pensée des hommes,
Que la lumière descende sur la Terre.

OM

[1] TPS Editor | 21 mai 2017 | Astrosophie, Signes du Ciel

[2]  Traité sur le Feu cosmique- A.A.B p. 156 édition Anglaise

[3] Initiation humaine et solaire p.166

[4] Traité sur le Feu Cosmique p.1259

Pour marque-pages : Permaliens.

Une réponse à Conjonction héliocentrique Terre-Alcyone (Pléiades)

  1. Jean Marc Tardy dit :

    Sidérant sidéral

Laisser un commentaire