Nous publions un extrait du travail du groupe Urusvati France www.institut-urusvati.org qui est basé sur le texte de la Construction du Temple en Verseau (voir Pleine Lune du Verseau 2014) et sur l’article Onzième signe du Zodiaque: Verseau.
« Je suis l’eau de vie versée pour ceux qui ont soif »
Cette pensée-semence nous interroge sur nos intentions profondes quant au service choisi, sur notre engagement au niveau du travail de Groupe, du Service à l’Humanité et de la Hiérarchie pour le nouvel horizon 2025.
Sommes-nous prêts à nous offrir joyeusement et à sacrifier le non essentiel, pour le Bien Commun et cet Horizon radieux qui se trouve devant nous et à être cette «eau vive» ?
Un Horizon, où nous participerions ensemble à la création d’une nouvelle structure, reflétant (même imparfaitement) la Hiérarchie, et construisant le Pont Arc en Ciel qui relie le Groupe, la Hiérarchie et l’Humanité, et permettrait à cette dernière d’accueillir une Vision plus vaste et purifiée de toutes les scories mentales de la séparativité ou de l’orgueil. Un Projet commun affirmant le plan d’Amour et de Lumière, au Service de la Nouvelle Culture et de la Nouvelle civilisation.
Nous sommes appelés à Verser cette Eau vive afin de renouveler la Conscience de l’humanité, et d’en reconstituer l’Unité, pour accueillir ce nouveau Printemps si proche.
Nous accueillons les énergies planétaires et des constellations via la Hiérarchie, le coeur du Logos.
La note inaudible de chaque sommet s’accorde, s’harmonise, dans un tout d’une symphonie sublime, et tisse la Partition du temps. L’aspiration commune, dans un élan d’Amour, s’élance jusqu’au Ciel et tel un feu d’artifice, la multitude des étincelles de vies informées retombent dans le sol de la pensée humaine.
Chaque jour, chaque heure, lors du rituel sacré, l’Etoile, les Etoiles construisent le Pont Arc en Ciel, les Reliant à l’Etoile Hiérarchique – à l’Etoile Solaire, et l’Etoile au-delà des Etoiles jusqu’à l’Infini. Réunies dans un même Rythme, dans une Intention commune, elles projettent la substance-lumière en Direction de la Terre et la Relient au Soleil.
L’Eau vive est déversée, l’Eau de Vie, l’Eau de Feu, pour une humanité renouvelée, transformée, transfigurée.
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Verseau – Nous relions le lieu de l’oeuvre aux régions extrêmes de l’Espace afin que le Temple croisse et soit comme une Etoile
Il est venu le temps de labourer la terre. De réveiller le terreau de ce qui accueillera le futur temple. Une fois retournée et labourée, des sillons seront creusés pour accueillir l’énergie céleste, venant s’écouler dans les tranchées comme une rivière faisant son lit.
Ce sont là les deux dimensions du Verseau qui s’annonce.
D’abord, c’est un moment particulier, un processus, où l’Homme commence par identifier ses propres illusions nées des désirs de la personnalité et prend conscience de la nécessité de les traiter. Il laboure la terre de sa personnalité afin de mettre au jour ce qui le constitue et décider de ce qui doit être nettoyé. Ce sont les écuries d’Augias qui sont encombrées de détritus nauséabonds qu’il va falloir nettoyer, c’est la terre que l’on retourne en traçant des sillons pour préparer l’ensemencement futur, c’est aussi le Carnaval de Mardi Gras2, du latin carne levare, « enlever, retirer la chair ». C’est l’idée de prendre conscience de l’existence de ses propres aspérités jusqu’au moment où, en point d’orgue, le Roi de Carnaval – concentration des désirs et passions humaines matérielles – sera brûlé dans un élan cathartique comme les écuries d’Augias verront se déverser les flots purificateurs.
Ce premier travail est nécessaire mais pas suffisant pour que le deuxième acte du Verseau s’accomplisse : c’est uniquement si l’on a préparé, en Bas, les conditions pour que les flots divins se déversent, si le travail accompli – travail qui est une question – que l’action, d’en Haut, sera effective et efficace, que la réponse sera donnée. Il faut donc créer les sillons prolongeant les lignes des étoiles, les relier aux portes de ce qui doit être nettoyé et canaliser le flux qui va se déverser. Dans la liturgie chrétienne, c’est le Mercredi des Cendres : certains adeptes de l’ésotérisme chrétien expliquent qu’à cette date, une émanation réelle, substantielle, descend depuis le plan Atmique jusque sur le plan éthérique du plan Physique, absorbant les impuretés, iniquités et infirmités par sa profondeur. C’est là que commence le Carême, où le chrétien cherchera, par ses 40 jours de pénitence et la purification du corps (par le jeun), à s’unir au Christ. Donc, dans l’intention, à accueillir en son Coeur les énergies divines qui pourront correctement se déverser jusqu’à achever l’union avec le Christ, puisque le corps sera « prêt ». L’union aux énergies du Christ, se fera, quant à elle, plus tard (dans le signe suivant) suite logique du premier contact divin, à la condition qu’un travail plus en profondeur soit accompli (nous y reviendrons au signe suivant). Nous en sommes pour le moment à la première étape, la descente de la présence sur la Terre, le Son qui donne la Note. La préparation psychique effectuée, les énergies du Verseau peuvent alors se déverser dans le Calice. Ce sont les énergies du Verseau qui se déversent sur la Terre et qui pénètrent la nature, qu’elle soit humaine ou terrestre. Et qui créent une infusion.
Le parallèle avec les vertex d’un Système pourrait être considéré. Les sommets horizontaux (premier chiffre du vertex) préparent le terrain, l’énergie de l’Etoile de Rayon verticale (second chiffre du vertex) agit et descend dans le vertex, et s’opère alors une infusion alchimique qui permettra au constructeur du vertex, à l’acte suivant, d’opérer une seconde étape du travail.
De cette descente des énergies divines naît la question légitime des constructeurs: qu’en ferons-nous maintenant que nous l’avons recueillies dans les sillons de notre réceptacle, dans la terre qui accueillera le Temple? La réponse est simple et pourtant complexe : en accueillir la profonde nature qui donnera la note de la construction à venir, le Canon, référence intime de l’énergie divine, « l’Infini et le Point », qui seront le référentiel à reproduire à la juste co-mesure lorsque le travail d’édification commencera au prochain acte de la construction du Temple.
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Verseau – Le onzième travail d’Hercule : nettoyage des écuries d’Augias (*)
Dans le Lieu de Paix, Celui qui préside déversait le rayonnement de sa pensée élevée. L’Instructeur s’approcha. « La flamme unique doit illuminer les quarante-neuf autres » affirma Celui qui préside. « Qu’il en soit ainsi » dit l’Instructeur. « Ayant allumé sa propre lampe, Hercule doit maintenant apporter la lumière aux autres. » Peu après il appela Hercule. « La roue a tourné onze fois ; tu es maintenant devant une autre Porte. Tu as longtemps poursuivi la lumière qui vacillait tout d’abord, puis grandit jusqu’à devenir un phare sûr et qui maintenant brille pour toi comme un soleil resplendissant. Tourne le dos à son éclat ; reviens sur tes pas ; retourne vers ceux pour qui la lumière n’est qu’un point et aide-les à l’intensifier. Dirige tes pas vers Augias dont le royaume doit être nettoyé d’un mal très ancien. J’ai dit. » Hercule passa par la onzième Porte à la recherche d’Augias, le roi. Quand il approcha du royaume sur lequel régnait Augias, une horrible puanteur l’assaillit qui le fit se sentir mal. Il apprit que, depuis des années, le roi Augias n’avait jamais fait enlever le fumier accumulé par son bétail dans les écuries royales ; les pâturages eux-mêmes étaient tellement recouverts du fumier que rien n’y pouvait pousser. Par conséquent, une pestilence mortelle s’étendait à tout le pays, causant des ravages en vies humaines. Hercule alla au palais et se mit en quête d’Augias. Celui-ci, informé de l’intention d’Hercule de nettoyer les écuries malodorantes, se montra méfiant et incrédule. « Vous dites que vous voulez accomplir cette tâche énorme sans récompense », dit le roi soupçonneux. » Je n’ai pas confiance en ceux qui se vantent ainsi. Vous avez combiné quelque plan astucieux pour m’enlever mon trône, ô Hercule. Je n’ai Jamais entendu parler d’hommes qui cherchent à servir le monde sans récompense. Au point où j’en suis, j’accueillerais n’importe quel fou qui chercherait à m’aider. Mais il faut conclure un marché, afin qu’on ne se moque pas de moi comme d’un roi fou. Si en un seul jour vous accomplissez ce que vous avez promis, un dixième de mon grand troupeau de boeufs sera à vous mais si vous échouez, votre vie et votre destin seront entre mes mains. Je ne pense pas que vous puissiez réaliser ce dont vous vous vantez, mais vous pouvez essayer. » Hercule quitta alors le roi ; errant à travers les lieux malodorants, il vit passer une charrette pleine de cadavres : les victimes de la pestilence. Il remarqua que deux rivières, l’Alphée et le Penée, coulaient tranquillement à proximité. Alors qu’il se tenait sur les rives de l’une d’elles, la solution de son problème jaillit dans son esprit. Avec force et décision, il travailla. Par ses efforts, il réussit à détourner ces deux rivières du cours qu’elles suivaient depuis des décennies. Elles furent contraintes à déverser leurs eaux à travers les écuries pleines de fumier. Leurs flots impétueux entraînèrent les immondices si longtemps accumulées. Le royaume fut purgé de toute cette atmosphère fétide. En un seul jour, l’impossible tâche fut accomplie. Quand Hercule, très satisfait du résultat, retourna vers Augias, ce dernier gronda : « Vous avez réussi par un stratagème », cria-t-il avec fureur. « Ce sont les rivières qui ont fait le travail et non pas vous. C’est une ruse pour me prendre mon troupeau, un complot contre mon trône. Vous n’aurez pas de récompense. Sortez, allez-vous-en avant que je ne vous raccourcisse d’une tête. » Ainsi, le roi chassa Hercule et le pria de ne jamais plus remettre les pieds dans son royaume sous peine de mort. Ayant accompli la tâche assignée, le fils de l’homme qui est aussi fils de Dieu retourna vers celui qui l’avait envoyé. « Tu es devenu un serviteur du monde » dit l’Instructeur quand Hercule s’approcha. « Tu as avancé en reculant. Tu as atteint la Maison de Lumière par un autre chemin encore ; tu as donné la lumière pour que celle des autres puisse briller. Le joyau accordé par le onzième travail est à toi à jamais. »
(*) extraits des Travaux d’Hercule d’Alice Bailey
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Le Temple de la Nature – Verseau (*)
« L’Agriculteur laboure la terre comme un acte sacré
et ce qu’il rompt, arrache, désagrège et aplanit,
n’entend pas détruire, mais exalter.
Dans la terre labourée, comme purifiée,
les canaux s’ouvrent à l’énergie des astres.
Pour la fertiliser, le Feu vivant descend
des lointaines régions de l’Espace.
L’Agriculteur aussi s’ouvre à l’énergie stellaire,
qui descend et parcourt tout son être :
c’est l’homme, l’intermédiaire parfait,
qui en regardant le Ciel illumine la Terre.
Ici et partout, un jour il jettera la semence,
ici et partout, est la mesure cosmique.
Que la mesure soit l’Ordre suprême
qui rythme les cycles galactiques et solaires.
Que le Canon soit le Point d’Energie vitale,
dont les rayons irisés déferlent sur la Terre.
La loi est semblable dans tout l’Univers :
« ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ».
Obéissant, l’Agriculteur accomplit son Service :
c’est un semeur de lumière. »
(*) extrait du texte d’Urusvati Italie « Le Temple de la Nature »