Aujourd’hui, Vénus (R5) en conjonction avec Neptune (R.6), nous invite à méditer sur la Fonction des Buts Lointains 5.6 et 6.5.
Ces Buts “furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise.”[1]
Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :
- Restauration des Mystères
- Retour du Christ
- Initiation de Groupe
- Imitation de la Hiérarchie
- Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
- Nouvelle Religion mondiale
- Ordre, Restauration du Plan
et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )
Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.“
Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.
Nous publions donc des extraits des commentaires de ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :
5.6. Construction des idéaux
Quand les énergies du Cinquième Rayon rencontrent celles du sixième, un Vortex d’un grand pouvoir créateur se forme. Aussi loin que la race humaine est concernée, cette fusion encourage l’apparition de formes de civilisation, à la base desquelles il n’est pas difficile d’identifier les idéaux, plus ou moins clairs, qui les qualifient de manière que l’on ne peut pas manquer de reconnaître.
L’activité de cet intervalle est indispensable pour le démarrage et le succès de tout mouvement de la pensée : il pourvoit soit le dualisme nécessaire (fourni par le 5) soit le noyau intérieur archétypal injecté par le 6. Une série d’Idées incorporelles entrent alors en manifestation, fines, mais déjà perceptibles par les penseurs et les intellectuels qui les prennent et les incluent dans l’héritage culturel commun de chaque époque.
Aujourd’hui, en ces temps caractérisés par le crépuscule et la disparition du sixième Rayon, tout recours à un idéal est contesté et rejeté, juste lorsque de lourdes idéologies, qui sont l’aspect pesant et impur des idéaux, grandissent ; dans une telle attitude hostile et critique, l’époque ne produit pas de courants de pensée vraie et nouvelle et elle restera dans les mémoires pour ses actions destructrices et ses discordes. Celles-ci ont en fait pour seule tâche d’effacer la présence des vieux idéaux inutiles, maintenant épuisés et à l’arrêt.
Dans une telle situation, il est temps de reprendre la conversation interrompue entre l’homme et son destin, en se consacrant sérieusement à la capture de ces nouvelles structures idéales et immortelles, qui peuvent désormais être comprises, aimées et assimilées par la psychologie humaine générale. Ainsi la recherche et les découvertes sont promues.
Il a été dit, il y a bien longtemps, que « sans vision, le peuple périt », et véritablement beaucoup de peuples aujourd’hui sont en déclin parce qu’ils ne sont plus guidés ni soutenus par la lumière et la force d’un idéal. Tout cela est fondamental pour comprendre la tâche d’un Système, qui se forme précisément pour donner à l’humanité un courant d’idéaux fascinants qui pourraient lui permettre de redémarrer avec de nouvelles énergies.
En périodes de grandes crises, cette tâche, si délicate et décisive, avait été menée, selon ce qu’on peut supposer, par des intelligences surhumaines, quand il fut nécessaire et juste de créer de nouvelles civilisations fondées sur des visions plus élevées. Ces guides, avec une grande sagesse, présentèrent d’autres lumières, suffisamment attractives pour susciter une réponse de la part des esprits et des cœurs des hommes les plus sensibles et les plus purs. Au début du processus, il ne se trouve en fait jamais un homme ou un groupe d’hommes, de sorte que le véritable Auteur de ces rénovations reste inconnu.
Les historiens semblent penser que ces bouleversements, si grandioses, eurent lieu aveuglément sans véritable projet ni volonté directe. C’est une vision très limitée, justifiée seulement par le fait que les sources responsables ne sont pas extérieurement repérables [1].
Jusqu’à présent l’homme, n’ayant jamais atteint une vision globale de la planète et ignorant les lois et les rythmes solaires, n’était pas capable de diriger sa propre destinée de manière autonome. Il en est ainsi avec les enfants, et c’est simplement un signe de manque de préparation, non d’impotence. Maintenant, peut-être pour la première fois, des groupes humains se forment, peu nombreux et inconnus, mais aidés d’en Haut, qui essaient, malgré leur inexpérience, de contribuer à la grande tâche d’une manière relativement consciente et indépendante. En cela, ils affirment un niveau supérieur de développement et une plus grande dignité. Le Système se place parmi de tels groupes, qui ensemble sont un espoir, autant pour la famille humaine que pour Celui qui en guide les destinées.
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Quiconque accepte ce qui vient juste d’être écrit, et en reconnait quelques vérités, est capable de comprendre la merveilleuse synthèse entre le 5 et le 6. Le premier, l’exécuteur des programmes élaborés par le 3, assisté par le 4, qui génère les « images sans formes »[2], produit les nouvelles formules mentales à donner à l’humanité. Le 6 « lit » ces contenus et récupère leur unité essentielle, que la forme voile et cache.
Ainsi naissent les nouveaux idéaux, lumineux et beaux, dosés dans de justes proportions et, en fait, de nature à attirer les cœurs et les esprits les meilleurs et les plus ouverts. Ceci fait, le succès est assuré, et rien ne peut empêcher que ces énergies se traduisent en forces, en mouvements nouveaux et institutions nouvelles. C’est la voie magistrale pour conduire l’humanité vers ses buts (toujours changeants et de plus en plus élevés) et de la préparer aux responsabilités qu’elle doit assumer, vers le Haut et vers le bas.
Le Système, avec son Plan, est donc un Constructeur d’Idéaux, desquels il n’attend rien pour lui-même. Il donne son énergie créatrice généreusement sans imposer et sans avoir recours à des moyens externes de diffusion et de propagande, et donc de la manière la plus pure et la plus impersonnelle. Un de ses Vertex, le 5.6, a la haute tâche de comprendre ce « modus operandi » au moyen duquel les énergies éternelles sont extraites du répertoire spatial infini, et sont combinées en nouvelles formules, en proportions justes, et dans le respect des effectives capacités humaines d’assimilation.
Ce Vertex, comme tous les autres, n’est pas seul dans son travail, il est aidé par la collaboration générale, qui est la première Loi du Groupe. Bien sûr, il devra commencer par son niveau habituel, sachant que l’on ne demande à personne ce qu’il est incapable de faire ou de donner, mais seulement le maximum d’engagement. Et ce n’est pas peu de chose.
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Les difficultés (heureusement) sont grandes, mais la Loi est simple. Le cœur vit de visions et celui du Vertex 5.6 sera enflammé en étant le gardien de la nouvelle Bannière. Contempler les grands idéaux pendant qu’ils deviennent graduellement perceptibles et toujours plus précis à l’esprit, est une grande tâche et contient sa propre récompense. La joie de la personne qui souhaite accepter une telle noble mission sera grande.
6.5. Communion du travail – Le livre du système
L’énergie du sixième Rayon tend par sa nature à se mouvoir vers le haut et vers l’intérieur : en fait, elle explore les significations (internes) qui mènent aux Idées. L’énergie du cinquième Rayon, au contraire, tend à se mouvoir vers l’extérieur et le bas : elle construit les dualismes formels qui manifestent les Idées.
Compris d’après ce double mouvement contraire, l’intervalle 6.5 semble labile et inconsistant, car ses deux composants ont la tendance à se séparer, ce qui est le prélude de la dissolution.
C’est seulement vrai pour la première partie involutive du processus vital, quand le pouvoir exécutif du 5 entraîne vers la manifestation et prédomine sur la force ascendante du 6. Mais cette dernière, comprimée par cette poussée, augmente, et le contraste atteint d’abord un point d’équilibre et ensuite le mouvement s’inverse et le 6 force le mouvement vers le haut. La phase évolutive commence.
L’équilibre se produit quand le 5, ayant épuisé sa mission constructive, commence par rappeler vers l’intérieur ce qu’il avait manifesté, pendant que le 6, ayant pénétré à l’intérieur, commence à diffuser la lumière qu’il y a trouvée. Le mouvement relatif de ces grandes énergies pulse, et, pour chacune, change de direction deux fois. Cette simple équation entre les deux variations décrit l’entier parcours de ce qui descend en manifestation et s’en retire après l’avoir expérimenté. C’est la parabole du Fils prodigue.
La relation entre les énergies du sixième et du cinquième rayon est merveilleusement efficace. Au lieu d’être instable, elle se manifeste comme une pulsation entre les quatre directions de l’Espace, ou entre les branches de la Croix. C’est un facteur de ténacité, de résistance, de renouveau et de victoire. Elle transmute la forme, qui est une prison, en une habitation légère et lumineuse, en un instrument de révélation, capable de communiquer de la joie de l’être et de la multiplier indéfiniment.
Nous comprenons alors que l’illusion est illusoire. La recherche humaine est consacrée au départ à la forme, qui est longtemps comprise comme l’unique réalité, qui est ensuite reconnue comme une illusion, et finalement vécue en tant qu’essence. À travers le jeu sublime et réciproque des deux énergies qui sont contraires bien que coopérante (5 et 6), la conscience élimine toutes frontières et vit libre et active en n’importe quelle condition extérieure.
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Cette brève enquête montre que ce Vortex fait usage de l’équilibre dynamique entre le 6 et le 5 pour mettre en pratique la communion générale dans le Travail du Groupe. Quelles que soient les activités des Etoiles, quelles que soient leurs phases, toutes communiquent entre elles malgré les apparences de contraire, parce que l’Énergie qui y circule n’est qu’Une. C’est précisément le Vortex 6.5 qui garde ouverts les sentiers de la communion transversale.
Dans la lumière projetée par ce Vortex, le Système écrit son Livre dans lequel il enregistre les événements et les pensées les plus hauts, les visions, et les sacrifices. Dans ses nombreuses pages, il trace et modifie les lignes des desseins mentaux du Groupe, et les progrès vers le But.
Le vrai Lecteur le lit avec les yeux fermés, sans l’ouvrir. Mais le Livre est bien réel, et est continuellement mis à jour par le Vertex 6.5, qui prend soin de tous ses signes, le conserve et l‘interprète. Il sait que chaque chapitre est lié à tous les autres, même aux plus divers, et que le Livre peut être lu de différentes manières, n’ayant ni commencement ni fin: chaque page est en fait la première et la dernière, et peut être lue de bas en haut, en diagonale, de haut en bas, ou de l’intérieur vers l’extérieur.
C’est comme la Nature. Tout ce qui est un signe peut et doit être lu, tandis qu’il se modifie en éclairant les autres signes et toutes les pages. Ainsi, en lisant, le texte devient plus simple, plus clair et enfin transparent, et le Livre, les pages, et les signes disparaissent.
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Le sommet 6.5 doit par conséquent apprendre à lire et à écrire, dans cet ordre. Il est en fait juste que le Système, comme toute créature, apprenne d’abord des signes d’autrui et seulement après trace les siens pour d’autres
[1]. Une exception à cette règle est peut-être l’avènement de l’Humanisme et de la Renaissance, qui ne semble pas déraisonnable d’attribuer à un petit groupe de personnes : Lorenzo de Médicis, le Politien, Pic de la Mirandole, Marsilio Ficino, Filarete, et peut-être Michel-Ange et Leonardo Da Vinci
[2]. Voir à ce sujet l’écrit sur le Vortex 4.5
[3]. Extrait de l’Introduction du document “Les Buts Lointains” d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).
