Buts 1.4-4.1

Aujourd’hui, Mercure (R.4), se retrouve en conjonction avec Pluton (R.1) nous allons donc méditer sur cette conjonction en nous référant aux Buts Lointains.

Ces Buts “furent indiqués ou révélés il y a quelques dizaines d’années par le Maître Tibétain. Ce sont les cuspides du Plan préparé par la Hiérarchie pour l’avenir « immédiat » de la race humaine. Il n’a été question que de les extraire des textes de Son Enseignement et de les numéroter selon ce qui semblait conforme à la Science des Sept Rayons. La contribution a donc été minime : les Buts abordés et traités ici sont les mêmes prévus par la Hiérarchie. C’est une inestimable opportunité de collaborer, avec nos petites forces, à la grande Entreprise.”[1]

Les Buts extraits de l’Enseignement sont sept :

1. Restauration des Mystères
2. Retour du Christ
3. Initiation de Groupe
4. Imitation de la Hiérarchie
5. Nouvelle Culture, Nouvelle Civilisation
6. Nouvelle Religion mondiale
7. Ordre, Restauration du Plan

et chacun d’eux a été élaboré afin de composer un septénaire de fonctions. On a ainsi formulé une Table du Plan basée sur la loi du Son (Document : http://fr.theplanetarysystem.org/files/2012/12/TPS-Le-Son-Createur.pdf) et sur la puissance créatrice du Nombre (TPS Editor | 21 décembre 2017 | 1. But/Propos )

Un Plan quel qu’il soit, s’il est conçu et formulé d’une manière unitaire selon les règles universelles que l’on a cherchées à exposer (s’il est vraiment un Plan) n’est rien d’autre qu’une forme-pensée, plus ou moins intense et vaste, lumineuse et bien construite, bref une créature vivante et autonome, douée de sept Vortex ou Centres d’énergie qui lui assurent la Vie, la Qualité et l’Apparence.“

Quarante deux Fonctions du Plan ont été commentées, à l’exclusion donc, des sept qui portent le nom des Buts lointains et un Groupe de personnes de nationalités différentes (qui dans ces notes est parfois appelé Système) est en train de les expérimenter depuis quelques années.

Nous publions donc des extraits des commentaires de ces Buts dont les énergies sont résonnantes avec celles des deux Luminaires qui sont aujourd’hui en conjonction :

1.4. La vie de la Hiérarchie comme modèle de la vie sociale humaine

                A première vue, il semble que la vie de la Hiérarchie ne peut pas être considérée comme un modèle pour l’homme, puisque de nombreux aspects de celle-ci (naissances, décès, mariages, entreprises, professions) n’y trouvent pas leurs contreparties. Il s’agit de bien comprendre les choses que nous voulons comparer.

Il est certainement vrai que la vie sociale humaine doit avoir un modèle à imiter : sans quoi elle manquerait de points de référence, et il est impensable que dans une telle situation elle puisse avancer avec sûreté sur sa propre voie. Plusieurs mésaventures humaines sont dues précisément à l’aveuglement causé par le fait de n’avoir pas pensé au modèle. D’ailleurs le fort composant de quatrième Rayon, qui est toujours actif dans le royaume humain, en fait le miroir naturel entre le haut et le bas  du monde manifesté, pour le bénéfice de toute la création.

Si l’homme est donc par nature un grand Imitateur, comment ferait-il sans exemples sur lesquels modeler ses activités sociales ?

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L’essentiel de la question peut être défini ainsi : La Hiérarchie agit sans impulsions égocentriques, tandis que l’humanité (actuelle) en est saturée. Comment ces deux voies opposées peuvent se réconcilier ? En d’autres termes, comment peut-on sortir de l’enfermement de l’égoïsme sans imiter ceux qui l’ont déjà fait ? Comment trouver une voie hors du Labyrinthe, si l’on refuse la main du Guide ?

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On ne trouve pas une réponse intellectuelle à ces questions. C’est la raison même qui les pose : elle est très capable de trouver les problèmes, mais elle est tout à fait incapable, par sa nature, de les résoudre. Dans le Système et dans chacune de ses Étoiles, le cœur, et non la raison, répond à tout ce qui concerne les Fonctions dédiées au Quatre. Donc le Vertex 1.4 doit trouver des solutions cardiaques et non cérébrales  aux questions qui le concernent. Il doit défaire dans l’Infini les nœuds que le mental concret emmêle sans cesse, il doit aplanir dans le cœur le caractère sinueux de l’intellect. Sa fonction le place sur l’axe de symétrie verticale du Groupe et lui impose la recherche continuelle d’équilibres dynamiques, qui s’obtiennent en mesurant non pas les poids ou les quantités, mais les énergies. Le Vertex 1.4  le permet, car en lui le Centre et la Centralité s’entrecroisent et se fondent.

Dans cet intervalle comme dans tous les autres intervalles ou rapports d’énergie qui constituent le Plan, ce sont les mêmes courants qui y affluent, qui, s’ils sont gérés correctement, résolvent les problèmes du travail. Si le fonctionnaire préposé apprend son art en utilisant librement  les émanations divines pour le Bien commun, l’Œuvre progresse vers l’achèvement. Il partage avec tous les autres Vertex de quatrième Rayon (la quatrième Étoile et l’Étoile du Quatre), la tâche d’explorer l’Infini, qui est une Vérité supérieure de Vie, est de le ramener au niveau humain, qui est à même de le recevoir. De telles « doses d’infinité » sont précisément les solutions de tels enchevêtrements mentaux ou nœuds gordiens qui avec leurs contradictions affligent l’intellect qui les met en place, mais qui ne subsistent pas dans la réalité de l’Infini, ni même dans le cœur.

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Les difficultés mentales et psychologiques humaines se dispersent généralement dans l’Infini ; mais cette vérité ne serait d’aucune utilité pour l’homme s’il n’existait pas en lui une faculté en mesure d’assimiler l’illimité. En réalité, celle-ci existe et l’organe physique qui la gère est le cœur – comme beaucoup le savent en théorie. Un organe similaire bat dans le Système, et il est composé par les deux Étoiles régies par le quatrième Rayon, qui sont la croix centrale de sa structure.

Le Vertex 1.4 a donc la tâche de régler les dissensions intellectuelles qui se présentent, par exemple, quand il s’agit du Modèle de la Vie sociale humaine. C’est un grand Service, à expérimenter dans le groupe avant de le porter dans le monde. Il faut évaluer quelle activité hiérarchique peut être proposée comme une innovation dans la gestion équilibrée des rapports humains. Les relations qui lient les hommes d’aujourd’hui sont très lâches, malgré tous les grands discours sociaux, ou calqués sur des données anciennes, survivant au chaos. Même la structure de la famille est mise en cause, elle est contestée et vacille. Que sont alors les « justes relations humaines » ? Sur quelle base peuvent-elles être évaluées ?

Ces questions, et beaucoup d’autres, demandent des réponses urgentes, ce qui est certainement possible, mais jusqu’à présent elles n’ont pas encore été formulées de manière précise. Pour agir dans cette voie difficile, beaucoup d’une authentique culture est nécessaire, mais le Système doit s’y engager à travers ses Vertex dédiés, s’il veut se mettre en marche et entraîner la race humaine vers les Buts lointains.

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Il est possible d’ouvrir un passage entre la fermeture de l’égoïsme et les ouvertures prodigieuses de l’Infini et de le proposer à la conscience humaine : la Hiérarchie le fait depuis toujours. Il est certainement nécessaire de posséder de grandes ressources énergétiques pour déplacer l’état stagnant de la mentalité contemporaine (qui se pense très mobile) et pour lui faire comprendre, que n’existant rien de statique dans l’Univers, même les structures sociales peuvent et doivent varier et évoluer, après avoir individualisé les formes les meilleures et les plus pratiques. Ainsi, même un seul pas dans cette direction, exécuté avec courage, est déjà un bon résultat pour l’approche de la solution ultime, qui est le Bien commun.

Les Vertex du Quatre savent, mieux que les autres dans le Groupe, qu’ils ne sont pas appelés à agir dans le sens extérieur et formel, avec des actions de « petit » service. Alors qu’ils se tiennent au Centre et ne s’en éloignent pas, ce qu’ils accomplissent est communiqué à tous les autres membres sans avoir à passer par des voies formelles. Ils travaillent comme dans une forteresse, mais ils ne sont pas isolés. Plus ils comprennent cette manière de travailler et la réalisent, et mieux ils servent le Système et la société humaine.

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A la base de toutes recherches et propositions concernant les justes relations humaines, se trouve l’idée de Fraternité, reconnue en mots, mais rarement vécue. De tous les degrés de relations, il est le seul acceptable comme réel par tous, sans aucune distinction. Mais si l’on affirme que tous les hommes sont frères, et que l’on se comporte conformément à ce principe, les liens du sang sont à ce point périmés et cette fraternité ne peut être que spirituelle.

La Hiérarchie est appelée « Fraternité » aussi afin de reconnaître le maillon qui relie l’humanité à ses Supérieurs. Et l’on ne voit aucune limite à ce rapport : il relie chaque créature à toutes les autres dans l’Univers. Voilà pourquoi il est possible et juste de regarder vers le Haut pour chercher le modèle de la vie sociale humaine.

4.1. Imitation de la vie initiatique de la Hiérarchie

                Le But de la Première Étoile du Système est la Restauration des Mystères, et par conséquent la Fonction de son Quatrième Vertex cherche à imiter l’Ordre supérieur. Les textes de l’Enseignement donnent beaucoup d’informations au sujet de cet Ordre, suffisamment pour éveiller le désir de l’imiter sur une petite échelle.

On a dit plusieurs fois que l’imitation est nécessaire et excellente. Cela correspond à la nature du Quatre et à ce qu’il représente dans chaque structure. « Imiter » est une science universelle, dont l’acquisition n’est jamais complète et de laquelle dépend même le résultat final du Cosmos. On peut ainsi comprendre quelle importance prend la croix centrale dans le Système, formée et soutenue par les Quatrièmes Vertex. Les résultats internes et externes de l’Œuvre commune dépendent de son travail.

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L’aspect le plus passionnant de l’imitation dont nous parlons – qui n’est pas une singerie – réside dans le fait de devoir copier des Modèles en large mesure inconnus, dont on est seulement certains qu’ils existent. C’est une entreprise qui semble impossible au premier abord. Ensuite, nous nous rendons compte que tout artiste cherche à retrouver en lui-même des Modèles non perceptibles aux sens, à partir desquels il arrive, au moins en partie, à produire des formes. On pourrait soutenir que l’Art en général, consiste précisément dans cette noble tentative de surmonter les limites de son propre état. C’est le même désir qui pousse l’homme à explorer la planète et le Cosmos, la matière et l’esprit. Poursuivre cette ligne de pensée conduit à affirmer que l’imitation est la méthode par excellence pour évoluer.

C’est par conséquent une technique dans laquelle il y a fortement à réfléchir et à penser. Ici, toutefois, nous voulons attirer l’attention sur une seule de ses caractéristiques: le pouvoir créateur. Imiter signifie créer, c’est surprenant au premier abord. Celui qui imite un Modèle supérieur procède par degrés. Quand il en a perçu un aspect, il essaye de l’exprimer, évalue ce qu’il a accompli et le compare à ce qu’il voit du Modèle. Si sa conscience progresse, il réalise que le résultat est toujours très éloigné et avec une patience aimante il essaie à nouveau. Il approche l’inexprimable par degrés.

Voici le prodige! L’imitation est continue et ses produits sont discontinus. Ces pas conduisent au But.

Si on pense que même les Logos planétaires, sublimes Intelligences, poursuivent Leurs grands Modèles, et qu’en les imitant par degrés, ils s’élèvent de sphère en sphère, tirant avec eux d’innombrables masses de consciences inférieures, on comprend la puissance implicite dans l’acte d’imiter le Supérieur avec créativité et on voit comment (ou pourquoi ?) le processus d’évolution apparaît discontinu dans ses effets alors qu’il découle d’une impulsion constante. Et on voit comment, alors qu’il découle d’une impulsion constante, le processus évolutif apparaît discontinu dans ses effets.

Comprendre au moins en partie la faculté et la méthode d’imitation mène à la vraie activité créatrice, qui n’a pas de frontières. Tous les quatrièmes Vertex ont un rôle primordial dans les travaux du Groupe, et les phases de leur progression vers le Modèle marquent les étapes de leur parcours. Le Vertex 4.1, en particulier, a une tâche difficile, comme toujours quand le Premier rencontre d’autres Rayons. En bref, cela consiste à préparer la « coquille » de cette réalité destinée à être reconnue d’en Haut comme Ordre.

Le Système est à même d’héberger de telles tentatives, il s’offre en tant que laboratoire pour mettre en scène une vie active de nature initiatique: il en a les conditions nécessaires. Il peut imiter la Hiérarchie en son intérieur, mais aussi irradier ses fragiles résultats. L’Enseignement annonce que les Mystères renaîtront dans le genre humain: c’est l’un des sept Buts, lointains pour la conscience humaine, mais proches et imminents pour la Hiérarchie. Ainsi, pour collaborer à ce projet d’une importance décisive pour la nouvelle culture, il n’y a pas de meilleur moyen que d’imiter sa vie intérieure.

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Par l’imitation, deux mouvements simultanés sont activés : de bas en haut et vice versa : le Groupe avance vers la Hiérarchie, et celle-ci est attirée par le Système. Quand la situation sera mûre — ce qui dépendra de l’effort unanime, persistant et collectif du groupe — la rencontre entre les deux formations, la plus petite et la plus grande, sera inévitable.

La phrase précédente est lourde de sens et d’espoir. Elle décrit en quelques mots l’antique vicissitude qui mène l’élève aux pieds du Maître, et ce n’est pas une nouveauté. Toutefois, la vivre en groupe d’une façon délibérée et consciente est une conquête pour laquelle il vaut la peine de lutter en acceptant tous les sacrifices.

Le Vertex 4.1 est le Pilote de la connexion entre l’Ordre Royal, supérieur et réel et celui simulé dans le Groupe. Tous les autres Vertex du Quatre y collaborent. Le succès de cette Fonction ouvrira beaucoup de Portes qui semblent fermées et conduira à beaucoup de victoires de toutes sortes, parce que les activités du Système sont liées entre elles et chacune reçoit tandis qu’elle apporte un secours.

[1] Extrait de l’Introduction du  document “Les Buts Lointains” d’Enzio Savoini (Traduction en cours en de correction).