Année 5.2 – Balance

Nous publions un extrait du travail du groupe Urusvati France qui est fondé sur le texte de la Construction du Temple en Balance (voir Pleine lune de la Balance) et sur l’article Septième signe zodiacal : Balance.

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Constellation de la Balance

« Je choisis la Voie qui mène entre les deux grandes lignes de force. »

Avant le grand test du Scorpion, voici un temps de silence et de repos apparent, celui de la réflexion sur le travail accompli jusqu’ici, de la mesure ou de la démesure, des traces que nous laissons et avons laissé dans le grand Ouvrage de la Mère du Monde, et trouver à travers cette Méditation l’équilibre, la posture et le souffle juste. Ainsi se poursuit cette impressionnant Tissage Cosmique, Solaire planétaire et humain :

Mystérieux, le voile de la Grande Mère,
Dissimule l’inconnaissable,
Et révèle au fil d’éternités,
Son dessin d’une grandiose beauté.

Les grands Constructeurs,
Au cœur du flux et reflux
De l’Océan primordial,
Tissent la divine Toile.

Formée d’une infinité de fils vivants,
De lumières et de notes ardentes,
Elle réfléchit la splendeur des étoiles,
Respire, irradie et chante.

A travers d’innombrables cycles,
Toute créature sur terre comme au Ciel,
Dans l’Etoffe consacrée
De l’Eternelle Souveraine,
Dessine l’Histoire universelle.

Des Constellations aux Soleils,
Des Luminaires à notre Terre,
Ainsi s’écrit le Livre de la Vie.

Chaque homme laisse son empreinte,
Teintée d’ignorance, et d’obscures errances ;
Mais parcourant les vallées,
Gravissant les sommets,
A travers maints actes héroïques,
Et de nobles sacrifices,
Le brasier ardent de son Coeur,
Illumine cette divine Toile.

L’Ordre et l’Harmonie ainsi restaurés ;
Les fils de la Mère irradient de majesté,
Et d’une sublime Beauté.

6.4

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Balance – La Mère vénérée, l’Autel érigé, les Constructeurs s’apprêtent à une tâche différente

Le labyrinthe de Chartres en Balance

Les Constructeurs savent quel est leur travail : construire le plancher, la répartition des lignes de force sept fois septuple qui vont reproduire les mouvements des astres. Prenant l’exemple des luminaires, ils tournent autour de l’Autel triple où la Mère a déversé sa bienveillante présence pour reproduire méticuleusement la structure du Système solaire.

Chaque ligne tracée sur le sol, astrolabe plane qui guidera les pas des nouveaux venus, est inspirée par la présentation des luminaires que les Constructeurs connaissent et servent.

Ainsi se font-ils les artisans d’un déferlement de puissances pour que chacune et chacun puisse, le jour venu, prendre sa place et exécuter les danses. Ici, Dakshinamurti le seigneur avatar occupera le Trône, là Daiviprakriti, la Fille de l’Esprit déposera son regard. La grande procession des luminaires autour du cœur solaire dictera le modèle à reproduire lorsque le plancher sera foulé.

En plaçant les jalons, en construisant les dalles, en traçant les lignes, chacun pourra demain, c’est le maître mot, trouver sa place mouvante, vibrante, vivante et changeante et, dans un mouvement de derviche, s’élever jusqu’à la lucarne du firmament, en construisant l’échelle de Jacob.

Pour l’heure, les Constructeurs établissent le plancher comme le plan de tout ce qui est dans Ciel, immense potentialité des mouvements infinis et multiples des astres.

1.5

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Balance

A ce stade de la construction, nous ne sommes plus des formes indifférenciées.
La Mère vénérée, nourrit, protège, elle est ce liant entre origines terrestres et origines célestes, car tout choix émanant de notre conscience nous relie au divin dans la mesure où il oriente notre destinée.
La Terre est le Ciel ou ce qui est en haut est ce qui est en bas, il se reflète.

Le Sol, le plancher du temple sur lequel nous marchons, nous le construisons.
Il est la trame de la vie, dans le Temple les constructeurs ont choisi une direction que tout un chacun empruntera un jour ou l’autre.
Même si à l’heure actuelle, ils ne sont encore que peux nombreux, chaque jour un réseau se tisse, ils le tissent patiemment et Savent que d’autres y viendront.

A l’image du ciel en perpétuel mouvement, le plancher du temple qui symbolise la marche de la vie peut être parsemé d’embûches, d’obstacles à franchir.

« Sous le troisième consulat de Marius les habitants d’Ameria et de Tudertum virent des armées célestes venir se heurter du levant et du couchant, et celles qui étaient du côté du couchant furent mises en déroute. On a vu plusieurs fois le ciel lui-même en feu ; cela n’est pas étonnant : ce sont les nuages qui s’enflamment dans une grande étendue. »

— Pline l’ancien, Histoire naturelle traduit par Émile Littré, Firmin Didot et Cie, 1877

Les constructeurs sont à l’image de la voie lactée qui elle-même dessine des allées d’ondes en mouvement appelés ‘’Vies’’ formant la danse de la totalité. Au croisement de l’éternité et de l’infini, parmi l’infini des possibles, ils choisissent, le point qui les mènera à la totalité.
Ceci, en effet, est la trame de la vie humaine : des battements égaux qui séparent des champs d’énergies alternés. C’est la vie entretenue par l’harmonie du mouvement.

Équilibrage en Balance

Tout en s’exécutant minutieusement, le plancher deviendra un plancher aux mille reflets, un centre de lumière, reliés entre nous par tous les centres et un seul Cœur.

7.4

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Le Temple de la Nature – Balance (*)

Agriculture de la Balance

Equinoxe d’automne, instant serein d’équilibre. L’Espace envoie des reflets de sagesse.
La Terre, suspendue entre la nuit et le jour, sait que le Soleil devra désormais décroître :
elle se hâte donc à prodiguer ses dons, en demandant aux hommes de se ménager.

Dans les vignobles, ruisselants de fruits, se préparent les joyeux travaux de vendange.
La plante, tendue dans l’adoration du soleil, s’immerge dans sa force équilibrante,
capte l’appel des mondes lointains avec le frémissement de ses vibrations…

L’Agriculteur est la Voie Dorée qui imprime à la Terre le modèle du Ciel.
Il trace dans les champs de longs sillons obscurs avec des espaces à quadriller d’énergies alter-nées :
le nouveau plancher du Temple-Nature aura des jonctions tissées de lumière,
comme le commande la Mère voilée.

A maturité des fruits, il augmente le soin pour développer
les meilleures graines et assurer la future récolte :
la justice lumineuse détruit ce qui tend un piège au cycle vital.

Avec lucidité et discernement, il prépare le meilleur pour la “nouvelle vie”
et pour l’évolution de l’espèce selon le Plan sublime de l’amour.

(*) extrait du texte d’Urusvati Italie « Le Temple de la Nature »

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