Année 5.2: Taureau

Nous publions un extrait du travail du groupe Urusvati France ( www.institut-urusvati.org ) qui est basé sur le texte de la Construction du Temple en Taureau (voir Pleine Lune du Taureau) et sur l’article Second signe zodiacal: Taureau:

Taurus

« Je vois et, quand l’oeil est ouvert, tout est illuminé. »

Le Rayon 4 oeuvre à travers le Taureau, et réfléchit la Volonté de l’Un dans une joyeuse dynamique libératrice et créatrice.
Il transmet Son message d’Espérance pour l’humanité, Signe de son Ascension prochaine, promesse de Beauté et d’Harmonie… La Lumière de la Volonté spirituelle inonde l’humanité, l’exhortant d’utiliser avec sagesse ses dons célestes, de transmuter « leur faible vouloir, en Volonté de Dieu » dans un Travail commun, afin d’instaurer la nouvelle ère de Partage et de Beauté, qui implique responsabilités, juste orientation et juste choix entre les pairs d’opposés, entre les désirs personnels et le bien commun, plus subtile encore, entre le bon et le meilleur, équilibrer et harmoniser sans cesse. Cette magnifique énergie invite aussi l’Humanité à entrer en conscience dans la Communauté Solaire.
Dans “Ere Nouvelle-Communauté” de l’Agni Yoga, (32) le Maître nous rappelle la Communauté Universelle : “L’évolution est importante, non pas celle de l’humanité terrestre, mais celle de l’humanité de l’Univers. Si les coeurs humains pouvaient adopter cette simple formule, toute la voûte étoilée deviendrait tangible. En vérité, il serait plus facile aux êtres des autres mondes de percer l’atmosphère suffocante de la terre, si ceux qui y sont incarnés lançaient des appels vers eux.
Où sont les mondes les plus proches, vers lesquels nous pourrions diriger notre conscience ? Jupiter et Vénus.”
Voilà qui ouvre devant nous, consciences émerveillées, de nouvelles possibilités, mais aussi de nouvelles responsabilités.
Durant ce mois d’intense lumière, peu de mots… Dans le Silence de la pensée et du coeur, la Lumière est accueillie.

cantiere sagrada familia

Taureau – C’est la plus grande activité du Chantier. La joie inonde chaque chose.

Les fondations sont construites. L’alignement vertical est assuré, l’équilibre horizontal intérieur est trouvé : il est désormais temps de délimiter le travail et de s’engager.
C’est un des aspects de cette phase : l’engagement, l’avancée, le travail. Il n’est plus temps de dessiner des plans que l’on a muri intérieurement ; il est temps de mettre en oeuvre, de construire les poutres pour ériger les murs, de faire la part des choses. Nous sommes dans la Matière, nous la maîtrisons et la faisons nôtre comme support de notre construction, ainsi que nous posons sur le dos du taureau le fardeau qui devra être transporté et chargé.
La Force est utile. Elle est Force de Travail comme elle est Force Vitale. Elle est énergie que l’on canalise pour mettre en oeuvre. Là où le Bélier était l’étincelle originelle qui initie, le Taureau est endurance et oeuvre de construction. Le Plan se réalise ; les Constructeurs sont désormais Bâtisseurs – chacun prend sa part de travail.
Comme le véritable travail commence et qu’il se fait en maîtrisant la Matière, la dualité – qui est l’expérience de l’Homme de notre ère – appelle à la prudence de la vigie. Les Constructeurs sont aussi Guerriers ; certains sont à la périphérie et veillent, attentifs. Car les premiers obstacles s’érigent à mesure que les premiers murs du travail sont hissés pour délimiter le Temple. Les Non-Constructeurs attendent les Constructeurs au tournant : vigilance et gare à l’inertie qui guette les plus téméraires ! La Matière est duelle et face à la Force du Taureau s’érige en miroir la faiblesse de l’Inertie.
La tension est maximale mais elle n’est pas celle de la corde que l’on tend : c’est l’endurance, dans le temps, qu’utilise le boeuf d’Apis qui porte le Soleil sur son dos. La fable du lion et du rat a son sens : « Patience et longueur de temps font plus que force, ni que rage. »
Pourtant, cette oeuvre que les Constructeurs érigent avec fierté n’est pas fermeture. Si elle était ainsi, les murs ne projetteraient que des ombres insaisissables. Mais elle conserve l’ouverture circulaire, au Levant, c’est-à-dire à l’Est, pour que chaque jour le Soleil puisse y glisser sa lumière et veiller à ce que les ombres ne soient que temporaires.
En étant vigilant à construire les murs de l’enceinte et ceux du bâtiment central avec l’équilibre des forces qui a été capté, recueilli, compris et appliqué dans les signes antérieurs jusqu’à la Pierre d’Angle, alors les Constructeurs délimiteront le travail avec équilibre pour que le Cercle solaire vienne adombrer la Cité Carrée.

cattura toro creta

Taureau – Le deuxième travail d’Hercule : capture du Taureau de Crète (*)

Celui qui préside parla à l’Instructeur de l’homme dont la lumière brillait parmi les fils des hommes qui sont les Fils de Dieu. “Où est l’homme puissant qui se tenait devant les dieux, reçut leurs présents et entra par la première Porte grande ouverte pour accomplir sa tâche ?” “Il se repose, ô Grand qui préside, il médite sur son échec, pleure sur Abdéris et cherche de l’aide en lui-même.” “C’est bien. Les dons de l’échec garantissent le succès lorsqu’ils sont judicieusement compris. Qu’il reparte au travail, qu’il passe par la deuxième Porte et qu’il revienne promptement.” La deuxième Porte était grande ouverte et, de la lumière que voilait le lointain, une voix se fit entendre : “Passe par la Porte, mets-toi en chemin. Accomplis ton travail et reviens me rendre compte de l’action.” Seul et triste, conscient du besoin et rongé par une profonde détresse, Hercule passa lentement entre les piliers de la Porte avançant dans la lumière qui brillait là où se tenait le taureau sacré. A l’horizon apparut, dans toute sa beauté, l’île où demeurait le taureau et où les hommes aventureux pouvaient pénétrer, vaste labyrinthe qui les égarait, labyrinthe de Minos, roi de Crète, gardien du taureau. Traversant l’océan jusqu’à l’île ensoleillée (il n’est pas dit comment se fit cette traversée), Hercule entreprit de chercher et trouver le taureau afin de le conduire au Lieu Saint où résidaient les hommes à l’oeil unique. De lieu en lieu, il chassa le taureau conduit par l’étoile qui brillait sur le front du taureau, lampe claire dans l’obscurité. Cette lumière se déplaçait avec le taureau, le conduisait ici et là. Seul, Hercule chercha le taureau ; seul, il le chassa jusqu’à son repaire ; seul, il le captura et monta sur son dos. Autour de lui se tenaient les Sept Soeurs qui l’encourageaient en chemin. Dans cette lumière, il chevaucha le taureau, traversant les eaux miroitantes de l’île de Crète jusqu’au pays où habitaient les trois Cyclopes. Ces trois grands Fils de Dieu attendaient son arrivée, observant son avance à travers les vagues. Hercule montait le taureau comme si c’était un cheval et, accompagné du chant des Soeurs, il se rapprochait de la terre ferme.

“Il arrive avec force” dit Brontès et il alla à sa rencontre sur le rivage. “Il chevauche dans la lumière”, dit Stéropès, “sa lumière intérieure s’intensifiera” ; et la lumière soudainement brilla. “Il arrive rapidement” dit Argès, “il chevauche à travers les vagues.” Hercule se rapprochait, talonnant le taureau sacré sur le Chemin, projetant la lumière sur le sentier qui conduisait de Crète au Temple du Seigneur, dans la cité des hommes à l’oeil unique. Sur la terre ferme, au bord de l’eau, se tenaient les trois hommes ; ils saisirent le taureau, l’enlevant ainsi à Hercule. “Qu’amènes-tu là” ? dit Brontès, arrêtant Hercule sur le Chemin. “Le taureau sacré, ô saint Homme.” “Qui es-tu ? Dis-nous maintenant ton nom.” dit Stéropès. “Je suis le fils d’Héra, fils d’homme et cependant fils de Dieu. J’ai rempli ma tâche. Conduisez maintenant le taureau vers le Lieu Saint et protégez-le d’une mort certaine. Minos désire son sacrifice.” “Qui t’a dit de chercher et de sauver le taureau ?” dit Argès, se dirigeant vers le Lieu Saint. “J’en ai senti en moi l’impulsion et j’ai consulté mon Instructeur. Informé par Celui qui préside, il m’envoya sur le Chemin. Après une longue recherche et de nombreuses difficultés, j’ai trouvé le taureau. Aidé de sa lumière sacrée, je l’ai monté à travers la mer qui le séparait de ce Lieu Saint.” “Va en paix, mon fils, ta tâche est accomplie.” L’Instructeur le vit arriver et vint à sa rencontre sur le Chemin. A travers les eaux, parvenaient les voix des Sept Soeurs qui chantaient autour du taureau et, plus près encore, le chant des hommes à l’oeil unique dans le Temple du Seigneur, en haut dans le Lieu Saint. “Tu viens les mains vides, ô Hercule”, dit l’Instructeur. “J’ai les mains vides parce que j’ai rempli la tâche qui m’était assignée. Le taureau sacré est délivré et en sécurité avec les Trois. Et maintenant?”

“Dans la lumière tu verras la lumière, marche dans cette lumière et là, vois la lumière. Ta lumière doit briller avec plus d’éclat. Le taureau est dans le Lieu Saint.” Hercule s’étendit sur l’herbe et se reposa de son travail. Au bout d’un moment, l’Instructeur se tourna vers lui et dit : “Le deuxième travail a été accompli et la tâche a été facile. Apprends d’elle la leçon des proportions. Force pour s’acquitter d’une tâche ardue, bonne volonté pour remplir celle qui ne met pas les pouvoirs à contribution, telles sont les deux leçons apprises. Lève-toi maintenant et cherche le pays gardé par la troisième Porte. Trouve les pommes d’or et apporte-les ici.”

(*) extraits des Travaux d’Hercule d’Alice Bailey)

fiori primavera
Le Temple de la Nature – Taureau (*)
Explosion joyeuse des rayons du soleil qui s’élève vers le sommet solsticial.
La plante aussi concentre l’énergie sur la rapide croissance « verticale »
et élève la radieuse construction selon le plan du Grand Prêtre.
La poussée ascendante est en train de ralentir puisque le temps de la floraison est arrivé.
La plante irradie la beauté et l’harmonie parce que Dieu dit « Enfants, réjouissez-vous ! »
et sa félicité se situe dans le fait de « servir ».
Corolles odorantes, délicat don de douceur et de grâce,
vous manifestez l’Amour… mais vous restez « mortelles » dans le monde duel.
En vous aussi, les organes féminins et masculins doivent s’échanger le feu de la Vie
pour la perpétuation de l’espèce.
Fleurs aériennes et racines terreuses, champs opposés d’énergies duelles
vous êtes les symboles du monde apparent.
Mais, de la fusion des éléments contraires, naît « la voie directe » qui harmonise,
qui ouvre l’oeil de l’illumination et soulève le voile sur le monde Réel.

(*) extrait de “Le Temple de la Nature” d’Urusvati Italie

Pour marque-pages : Permaliens.

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